Question d'origine :
Mesdames, Messieurs,
Je cherche des précisions sur un accident survenu entre les années 1925-1935 (?) à un train qui circulait sur la "PLM" direction nord-sud à la hauteur de Collonges au Mont d'Or au lieu-dit "Les Grands Violets".
Le chauffeur pensait aller à Perrache (tout droit) mais a été aiguillé pour aller à la gare des Brotteaux (via le tunnel sous Caluire) d'où l'accident.
En résumé, connaissez-vous la date exacte de l'accident ?
Le bilan humain et matériel ?
Merci de bien vouloir vous pencher sur ce problème.
Bien cordialement.
André Gromier
Réponse du Guichet
bml_reg
- Département : Documentation régionale
Le 21/03/2011 à 10h01
Bonjour
Les ouvrages sur le train Paris-Lyon-Marseille (PLM) ou l’histoire de Collonges-au-Mont-d’Or n’évoquent pas l’accident que vous cherchez.
Un premier article du Progrès, intitulé « La gare tragique » et publié le 31 août 1999 (consultable dans la base Europresse) a mis sur la voie d’accidents survenus en 1924. Le 1er avril 1924, une jeune fille et un enfant sont tués par le rapide Lyon-Paris lors du franchissement d’un passage à niveau et le 4 mai 1924, un lampiste meurt après avoir été traîné sur plusieurs mètres par le PLM.
C’est en cherchant des informations complémentaires sur ce dernier accident dans le Salut Public du 6-7 avril 1924 que nous avons trouvé mention du drâme qui vous intéresse, à l’occasion de la parution dans ce journal d’un article sur le "déraillement des Grands-Violets" du
Outre cet article, vous pouvez consulter les éditions du Progrès du 11 mars 1924 et des jours suivants (les obsèques ont lieu le 15 mars 2011) ainsi que celles du Salut Public. Pour cela, adressez-vous à la Distribution régionale, au 4ème étage de la bibliothèque de la Part-Dieu, muni d'une pièce d'identité.
Vous y trouverez de nombreuses précisions quant aux conséquences de l’accident, dont voici un résumé.
En fonction de l’affluence des voyageurs, le Rapide n°17 peut prendre le n°19 et, au lieu d’accorder Lyon par sa gare habituelle des Brotteaux, passer par Perrache. C’est ce qui eut lieu le lundi soir au départ de Paris, suite à un retard. Malheureusement, le 10 mars 1924, le Calais-Méditerranée déraille en gare des Grands-Violets. La grosse locomotive et son tander, deux « wagons-sleepings » et des wagons de seconde-classe sont renversés. Le bilan humain est de 3 morts et 15 blessés dont 5 brièvement. Sont alors en débat les causes de l’accident : inattention du mécanicien ou négligence du service de traction.
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