Question d'origine :

Bonjour, J'aimerais connaitre le nom des orphelinats ou des étalisssements pouvant recevoir des orphelins ouverts à Lyon ou dans sa trés proche banlieue en 1914? Ces établissements étaient-ils capables de recevoir des nouveaux-nés? D'autre part, est-il possible de consulter les archives de ces établissements et notamment le registre des admissions des orphelins? Je vous remercie d'avance. ebbdil.

Réponse du Guichet

Avatar par défaut bml_reg - Département : Documentation régionale
Le 22/07/2011 à 08h30
Réponse de la Documentation Lyon et Rhône-Alpes

L’indicateur Henry permet de retrouver des établissements et organismes par secteur d’activité. A la rubrique « Sociétés, Bienfaisance et philanthropie » de l’édition 1915 (la bibliothèque ne possède pas l’année 1914) figure une liste d’organisme (asiles, associations, « assistances », œuvres…) dans laquelle nous avons sélectionné les sociétés qui pourraient être des orphelinats. Vous pouvez également venir consulter le document original à la Documentation Lyon et Rhône-Alpes (bibliothèque municipale de Lyon Part-Dieu), en vous munissant d’une pièce d’identité.

QUOTE
(*) Assistance fraternelle de l’Enfance par la Jeunesse, patronage scol., c. Morand, 37.

Foyer de l’ouvrière, q. Bondy, 26. But : occuper, nourrir et loger les jeunes filles sans famille, pour un prix minime.

Œuvre des foyers d’adoption, rte Strasbourg, 85.

Œuvre cathol. de protection et de secours, pour les personnes abandonnées, siège : Tête d’Or, 91.

(*) Œuvre des dames de la Marmite, Aug.-Comte, 27. (Sœurs St-Vt-de-Paul). Me De Boisiseu, présid.

Œuvre des Messieurs, rue Bourgelat, 16. Fondée en 1773 ; reçoit et élève gratuitement les orphelines sans ressources ou les jeunes filles dont les parents sont nécessiteux. (Sœurs St-Vt-de-Paul). Marion, présid. De Varax, trésor.

Orphelinats dirigés par les sœurs de Saint-Joseph, Hénon, 98 ; Mulet. 5 ; Maisiat, 10 ; Juge de Paix, 3 ; Rave, 18 ; Burdeau, 34 ; Victor Hugo, 27.

(*) Orphelinat de Bethléem, m. Carmes-Déchaussés, 10. sœurs St-Joseph de la Ste-Famille. Reçoit les orphelins pauvres jusqu’à leur majorité. Me Del-Pilar, supér.

Orphelinat des Chemins de Fer Français, siège : c. du Midi, 24, boîte, rue du Bélier, 5.

(*) Orphelinat de Jeunes filles alsaciennes et Lorraines, Auvergne, 10. Ve Vavin, direct.

Patronage Jeunes filles, Castries, 10. Grognier (Mlle), directr.

(*) Providence Caille, m. Anges, 9. Fondée en 1841 par testament de l’abbé Caille. Les orphelins et les enfants pauvres, nés à Lyon, y sont admis gratuitement. Besson, direct.

Providence des Jeunes garçons de Saint-Nizier, gr. R. Cuire, 90. fondée en 1839. Se charge des jeunes garçons pauvres, orphelins ou abandonnés. (Sœurs St-Franç. D’Assises). Sœur Marie-Dosithée, supér.

(*) Providence des Sœurs Trinitaires. Bony, 13. Fondée en 1804 ; reconnue d’utilité publique, en 1853. Procure un asile et enseigne un état aux petites filles orphelines, délaissées ou indigentes. Me Marie-Louise, supér.

Refuge du Bon Pasteur, ch. Pont-d’Alaï, 169. – Fondée en 1839. Patronage de jeunes filles de Lyon, abandonnées ou exposées sans défense aux dangers du monde. Me Morel, présid.

(*) Refuge Saint-Michel, r. des Macchabées, 69. Fondé en 1811. Reçoit des jeunes filles qui manifestent des inclinaisons vicieuses et celles qui veulent sortir d’une mauvaise vie. Mme Sisley, supér.

(*) Refuge de la Solitude, ch. Montauban, 29 (Sœurs St-Joseph). Mme Lacroix, supér.

(*) Société lyonnaise pour le sauvetage de l’Enfance, Siège : Plat, 16. Asile, r. Chapeau-Rouge, 49. L’œuvre recueille les enfants moralement abandonnés et les fait élever à la campagne ou dans des maisons-écoles. Bornet (J.), présid. Bouland (E), trésor. Rigot, secrét. génér.

Société des orphelines, œuvre protestante, Bonnand, 16. – Fondée en 1817. Chaque orpheline est confiée au patronage d’une demoiselle sociétaire. Puyroche (Mlle), présid.

(*) Société de Patronage pour les enfants pauvres de la Ville de Lyon, Chavanne, 9 – Fondé en 1840 et reconnue établissement d’utilité publique le 18 avril 1856.
La Société se propose de préserver les enfants pauvres de la ville de Lyon et de ses faubourgs, du vagabondage et des autres suites funestes de l’abandon dans lequel se trouvent la plupart d’entre eux ; de faciliter leur avenir, en leur inspirant les principes et les habitudes d’une vie probe et laborieuse ; de suppléer enfin, pour leur éducation morale et physique, soit à l’insuffisance, soit à l’insécurité des parents ; elle se compose de souscripteurs et de donateurs de l’un et de l’autre sexe ; le nombre en est illimité. Les bureaux sont ouverts tous les jours non fériés de 2h. à 5h. du soir. Cazeneuve, (…) présid. Bador, Deverdun, secrétaires. C. Boyron, trésor.

Société protestante de patronage des jeunes filles (au Temple), c. Liberté, 6. Fondée en 1857. Archinard, présid. Burkardt, secrétaire. Bochet, trésor.

Société protestante de patronage des garçons (au Temple), c. Liberté, 6. Peschier, président.

(*) Société de Saint-Vincent de Paul, imp. Catelin, 2.
Perrin (Gab.), C., présid. Robert, trésor. Garcin (F.), secrét. 

(*) : Organisme figurant ou comportant une notice explicative dans l’ouvrage Lyon et la région lyonnaise en 1906 : voir la 6ème partie sur l’assistance publique et privée (p. 796 et suivantes) et la liste des établissements d’assistance publique ou privée (p. 872)

Pour localiser les archives des établissements concernés, vous devez poursuivre vos recherches :
- aux Archives municipales de Lyon
- et aux Archives départementales du Rhône

Nous vous conseillons aussi de contacter le Service central d’archives des Hospices civils de Lyon.

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