Question d'origine :
Je cherche à découvrir l'état-civil et la biographie de l'abbé Louis Martel.
Connu pour être l'initiateur vers 1784 de l'exploitation des mines de charbon de 34-Le Bousquet-d'Orb, l'abbé Martel, originaire de Bédarieux, est constamment désigné sans son prénom. J'ai identifié ce dernier, Louis, dans l'article de Soucaille (Bull. de la Société archéologique de Béziers 1869). Soucaille établit que l'abbé était professeur de théologie au Collège royal de Béziers dès 1770 jusque vers 1783 . Il était docteur en théologie de Toulouse.
Il semble avoir été confondu notamment par Ferrouil de Montgailhard (Le patrimoine hospitalier des Pauvres) avec l'abbé Jean Martel également natif de Bédarieux (1755-1826).
Merci !
Réponse du Guichet
bml_civ
- Département : Civilisation
Le 04/11/2011 à 15h54
Bonjour,
Nous n’avons pas réussi à trouver l’état civil ou la biographie de l’abbé Louis Martel, mais nous vous proposons d’explorer tout de même quelques pistes :
- Pour quelques détails supplémentaires sur la concession du Bousquet, où l’on voit aussi que la date de 1784 est celle de l’ouverture d’une verrerie, débouché pour la mine :
Etude du bassin houiller de Graissessac (Hérault), Napoléon Garella, en ligne sur Google Livres
Page en ligne de l’ Amicale des retraités du groupe Saint-Gobain :
Extrait : « L’abbé MARTEL, professeur de théologie au collège de Béziers, propriétaire depuis une dizaine d’années, de la mine de charbon toute proche, recherche un marché pour le charbon extrait et demande une autorisation de construction et d’exploitation d’une verrerie. En effet les chemins de terre existants, et l’éloignement des marchés de consommation, handicapent gravement l’exploitation de la mine. Il obtient l’autorisation royale le 10 février 1784, sous condition que le four « ne soit chauffé exclusivement que par du charbon de terre »
Page en ligne : Verrerie du Bousquet, le patrimoine minier au PNR du Haut-Languedoc :
Extrait : « Concessionnaire des mines en 1777-78, l’abbé Martel demande l’autorisation au roi d’ouvrir une verrerie et l’obtient en 1784, sous condition que le four ne soit chauffé qu’avec du charbon de terre. En 1785, il vend l’autorisation obtenue à Antoine-François-Martin Rey qui fait édifier une maison de maître, un premier four ainsi qu’un « moulin à piler les cailloux ». La verrerie acquiert le statut de manufacture royale en 1789 tout comme celle d’Hérépian »
- Il semble que l’Abbé Louis Martel ait ensuite étendu ses « expériences minières » à la région de Saint-Etienne et plus précisément de Firminy et Roche la Molière. Voir :
Répertoire méthodique et alphabétique de législation, de doctrine vol.40 (en ligne sur Google Livres)
Les mines de charbon en France au XVIIIe, que vous pouvez également consulter à la Bml et où vous trouverez mention de cette opération aux pages 129, 205 et 214.
A l’aube de la Révolution industrielle : Saint Etienne et son agglomération, p. 293
Jurisprudence de la Cour d’appel de Lyon et décisions remarquables, p. 234 et suivantes.
Les premières années de la Révolution à Lyon, p. 363
Enfin, nous n’avons pas eu le temps de vérifier que l’Abbé Martel cité dans l’ Histoire religieuse du département de l’Hérault T. 03 est bien celui que vous recherchez.
Nous vous invitons à venir consulter la consulter à la Bibliothèque.
Vous pouvez également vous adresser aux archives départementales de l’Hérault qui pourront peut-être vous indiquer d’autres pistes.
Bonnes recherches.
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