Question d'origine :
Bonjour et excellente année,
En fait ma question est plus large que son titre et j'aimerais savoir pourquoi il serait ( est...) dangereux ou déconseillé de laisser un cheval en position couchée .
En effet , j'ai constaté que les box réservés aux chevaux ne permettent la plupart du temps pas au cheval de s'allonger et j'ai aussi lu sur un site dédié qu'un cheval ne peut rester longtemps couché à terre sans danger pour sa vie . J'ignore pourquoi et j'aimerais avoir plus de précision sur ce phénomène , pouvez-vous me répondre ou bien m'aiguiller sur des sites ou des ouvrages qui traitent de cela ?
Par avance merci .
Réponse du Guichet
gds_ah
- Département : Équipe du Guichet du Savoir
Le 07/01/2012 à 11h13
Bonjour,
Le Larousse du Cheval et du Poney (dir. Bertrand de Perthuis, Paris, Larousse, 2003) donne de précieux renseignements quant à la position couchée et au sommeil du cheval. En fait, le cheval ne dort pas que debout : il a trois positions dans lesquelles il dort à différents degrés :
Page 18 :
« Repos : cinq ou six heures :
Autre activité importante : le repos. Le cheval y consacre environ cinq ou six heures par jour, quand il est adulte, mais bien davantage les tout premiers mois de sa vie.
La moitié du temps de repos du cheval se passe à somnoler, debout, les oreilles en position latérales et relâchées, l’encolure et la croupe basses, les antérieurs joints, un postérieur fléchi de telle façon que seule l’extrémité du sabot touche le sol.
Vient ensuite ce qu’on appelle couramment le sommeil. Dans ce cas, le cheval dort couché, « en vache », les jambes repliées sous le corps, la tête levée ou à même le sol (on dit alors « décubitus sternal »). Même s’il réagit par des tressaillements, des mouvements de tête ou des fouettements de queue aux atteintes des insectes, il n’en a pas conscience : il dort !
La troisième forme de repos, appelée « sommeil paradoxal », est celle durant laquelle surviennent les rêves. On le voit alors couché sur le côté, étendu de tout son long, tête reposant sur le sol, membres allongés (en « décubitus latéral »), muscles détendus. Cependant, des mouvements très rapides des yeux, des soubresauts des membres, une respiration souvent bruyante, voire des gémissements ou des plaintes témoignent d’une activité intense des cellules nerveuses du cerveau : il rêve ! »
Page 168 :
"La position couchée naturelle :
Le poulain se couche volontiers, parfois pendant des périodes assez longues, en s’étalant de tout son long, au soleil, à proximité de sa mère (voir « Les rythmes de vie », p. 18). Cela est tout à fait normal et une bonne petite sieste dans cette position est très agréable.
Le cheval adulte a un comportement différent. Certains chevaux ne se couchent jamais et dorment debout (un dispositif anatomique le leur permet, voir « La statique du cheval » p. 225). D’autres, au contraire, dorment couchés, en position sternale (sur le côté, les membres repliés). Un cheval adulte ne se couche que très rarement en position latérale (étalé de tout son long) ou, lorsqu’il le fait, il ne reste pas longtemps dans cette position, car la compression de certains muscles et viscères l’en empêche.
Il est en revanche très fréquent qu’un cheval se couche pour se rouler, parfois en faisant même un tour complet, pour le plaisir… Enfin, se coucher peut-être un signe, tout à fait naturel, de poulinage imminent chez la jument en gestation !"
Page 224 :
« Le cheval dort debout :
Au repos, les angles articulaires des membres se maintiennent grâce aux tonus antagonistes des muscles extenseurs et fléchisseurs, mais le cheval sait également rester debout tout en relâchant son système musculaire, grâce à des dispositifs tendineux et ligamentaires particulièrement astucieux.
Ainsi, devant, le cheval se positionne dans un aplomb légèrement « sous-lui » : l’ouverture de l’articulation de l’épaule : le boulet descend, maintenu par son seul ligament suspenseur.
Au niveau du membre postérieur, la rotule assure l’ensemble du dispositif de blocage grâce à des ligaments qui la maintiennent accrochée sur l’extrémité intérieure du fémur. »
Ainsi, il ne peut rester longtemps allongé en raison de la compression de certains muscles et viscères. Lorsqu'il se couche, cela perturbe sa digestion. De plus, la position debout est un réflexe de survie : pour éviter, de se retrouver en position d'infériorité, le cheval dort rarement allongé mais plutôt debout pour pouvoir combattre son ennemie ou prendre la fuite plus rapidement. En général, se sont les jeunes chevaux et les plus âgés qui se reposent dans une position allongée.
Source : cheval.sommeil.freehosting.net et taxiclic.com
Une question similaire a été posée sur Yahoo. Elle s'intitule : Pourquoi les chevaux dorment-ils debout?
Pour conclure, nous vous proposons une sélection de forums et des ouvrages qui pourraient éventuellement vous intéresser :
lescuderia.com
equinethique.forumperso.com
Dictionnaire encyclopédique du cheval / Ballereau (Paris, Belin, DL 2010)
Les mots du cheval / Véronique Pidancet-Barrière (Paris, Belin, 2005)
Le Larousse du Cheval et du Poney (dir. Bertrand de Perthuis, Paris, Larousse, 2003) donne de précieux renseignements quant à la position couchée et au sommeil du cheval. En fait, le cheval ne dort pas que debout : il a trois positions dans lesquelles il dort à différents degrés :
Page 18 :
« Repos : cinq ou six heures :
Autre activité importante : le repos. Le cheval y consacre environ cinq ou six heures par jour, quand il est adulte, mais bien davantage les tout premiers mois de sa vie.
La moitié du temps de repos du cheval se passe à somnoler, debout, les oreilles en position latérales et relâchées, l’encolure et la croupe basses, les antérieurs joints, un postérieur fléchi de telle façon que seule l’extrémité du sabot touche le sol.
Vient ensuite ce qu’on appelle couramment le sommeil. Dans ce cas, le cheval dort couché, « en vache », les jambes repliées sous le corps, la tête levée ou à même le sol (on dit alors « décubitus sternal »). Même s’il réagit par des tressaillements, des mouvements de tête ou des fouettements de queue aux atteintes des insectes, il n’en a pas conscience : il dort !
La troisième forme de repos, appelée « sommeil paradoxal », est celle durant laquelle surviennent les rêves. On le voit alors couché sur le côté, étendu de tout son long, tête reposant sur le sol, membres allongés (en « décubitus latéral »), muscles détendus. Cependant, des mouvements très rapides des yeux, des soubresauts des membres, une respiration souvent bruyante, voire des gémissements ou des plaintes témoignent d’une activité intense des cellules nerveuses du cerveau : il rêve ! »
Page 168 :
"La position couchée naturelle :
Le poulain se couche volontiers, parfois pendant des périodes assez longues, en s’étalant de tout son long, au soleil, à proximité de sa mère (voir « Les rythmes de vie », p. 18). Cela est tout à fait normal et une bonne petite sieste dans cette position est très agréable.
Le cheval adulte a un comportement différent. Certains chevaux ne se couchent jamais et dorment debout (un dispositif anatomique le leur permet, voir « La statique du cheval » p. 225). D’autres, au contraire, dorment couchés, en position sternale (sur le côté, les membres repliés). Un cheval adulte ne se couche que très rarement en position latérale (étalé de tout son long) ou, lorsqu’il le fait, il ne reste pas longtemps dans cette position, car la compression de certains muscles et viscères l’en empêche.
Il est en revanche très fréquent qu’un cheval se couche pour se rouler, parfois en faisant même un tour complet, pour le plaisir… Enfin, se coucher peut-être un signe, tout à fait naturel, de poulinage imminent chez la jument en gestation !"
Page 224 :
« Le cheval dort debout :
Au repos, les angles articulaires des membres se maintiennent grâce aux tonus antagonistes des muscles extenseurs et fléchisseurs, mais le cheval sait également rester debout tout en relâchant son système musculaire, grâce à des dispositifs tendineux et ligamentaires particulièrement astucieux.
Ainsi, devant, le cheval se positionne dans un aplomb légèrement « sous-lui » : l’ouverture de l’articulation de l’épaule : le boulet descend, maintenu par son seul ligament suspenseur.
Au niveau du membre postérieur, la rotule assure l’ensemble du dispositif de blocage grâce à des ligaments qui la maintiennent accrochée sur l’extrémité intérieure du fémur. »
Ainsi, il ne peut rester longtemps allongé en raison de la compression de certains muscles et viscères. Lorsqu'il se couche, cela perturbe sa digestion. De plus, la position debout est un réflexe de survie : pour éviter, de se retrouver en position d'infériorité, le cheval dort rarement allongé mais plutôt debout pour pouvoir combattre son ennemie ou prendre la fuite plus rapidement. En général, se sont les jeunes chevaux et les plus âgés qui se reposent dans une position allongée.
Source : cheval.sommeil.freehosting.net et taxiclic.com
Une question similaire a été posée sur Yahoo. Elle s'intitule : Pourquoi les chevaux dorment-ils debout?
Pour conclure, nous vous proposons une sélection de forums et des ouvrages qui pourraient éventuellement vous intéresser :
lescuderia.com
equinethique.forumperso.com
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Les mots du cheval / Véronique Pidancet-Barrière (Paris, Belin, 2005)
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