Question d'origine :
Bonjour J'aimerais savoir si les volleyeurs évoluant en ligues A et B en France sont professionnels. Si oui, quelle est leur rémunération ?
Réponse du Guichet
gds_alc
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 09/01/2012 à 14h16
Bonjour,
Pour commencer, nous reviendrons sur le Statut du joueur définit par la Ligue nationale de Volley :
est considéré comme joueur professionnel au sens du présent statut, tout joueur lié par un contrat de travail avec un club membre de la LNV, à l’exception des contrats de travail conclus par les joueurs en formation (sous convention de information) pour une durée de travail mensuelle au moins égale à 13à heures pour un temps plein, ou au moins égale à 76 heures pour un temps partiel.
Les joueurs en ligue A et ligue B sont des professionnels. Les articles publiés sur Wikipedia illustrent bien ce propos puisqu'entre 1996 et 2009 on parle de Pro A puis de ligue A à partir de 2009. Il en est de même de la ligue B.
Sources : Le Championnat de France de volley-ball masculin ; le championnat de Ligue B de volley-ball masculin
Concernant les salaires des volleyeurs, l’article « Volley. Saint-Brieuc et Rennes : ça démarre au Smic » publié dans Le Télégramme (Bretagne) le dimanche 21 mai 2006 montre que les salaires varient considérablement d’un club à un autre :
En France, seul le Tours volley-ball, fort d'un budget supérieur à 2 M€, peut aujourd'hui rivaliser avec les formations italiennes et russes. L'équipe d'Indre-et-Loire s'appuie notamment sur son pointu bulgare, Vladimir Nikolov. Salaire mensuel estimé : 10.000 €. L'an prochain, au Japon, le gaillard devrait empocher 300.000 dollars par an (240.000 € environ, soit 20.000 € par mois sur 12 mois) sans compter les contrats d'image.
REC : jusqu'à 3.500 €
Rien de comparable en Bretagne. Au Rennes Etudiant-Club, où le budget est de 750.000 €, le président annonce des salaires mensuels (net) compris entre le Smic (1.000 € environ) et 3.500 €. « En moyenne, ça tourne à 1.900 € plus une prime de fin d'année de 1.000 € à chaque joueur », précise Jean-Yves Le Roux. Les loyers de la dizaine de pros sont également pris en charge par le club. « Ça représente 600 € par mois par joueur », selon le président du REC, dont l'équipe sera accompagnée en Pro A par un autre club breton, le Saint-Brieuc Côtes-d'Armor Volley-ball, la saison prochaine
Saint-Brieuc : jusqu'à 2.000 €
Cette année en Pro B, les salaires des neuf joueurs professionnels oscillaient entre le Smic et 2.000 € net environ. Les onze hommes appelés à en découdre parmi l'élite toucheront en moyenne 2.000 à 2.500 € plus l'appartement, déclaré au club comme un accessoire de salaire. Le budget devrait passer d'1 M€ à environ 1,5 M€. « Mais il s'agit d'un prévisionnel et il y a fort à parier qu'il soit revu à la baisse en fin d'exercice », indique Frédérick Francillette, le président du club costarmoricain.
Pour commencer, nous reviendrons sur le Statut du joueur définit par la Ligue nationale de Volley :
est considéré comme joueur professionnel au sens du présent statut, tout joueur lié par un contrat de travail avec un club membre de la LNV, à l’exception des contrats de travail conclus par les joueurs en formation (sous convention de information) pour une durée de travail mensuelle au moins égale à 13à heures pour un temps plein, ou au moins égale à 76 heures pour un temps partiel.
Les joueurs en ligue A et ligue B sont des professionnels. Les articles publiés sur Wikipedia illustrent bien ce propos puisqu'entre 1996 et 2009 on parle de Pro A puis de ligue A à partir de 2009. Il en est de même de la ligue B.
Sources : Le Championnat de France de volley-ball masculin ; le championnat de Ligue B de volley-ball masculin
Concernant les salaires des volleyeurs, l’article « Volley. Saint-Brieuc et Rennes : ça démarre au Smic » publié dans Le Télégramme (Bretagne) le dimanche 21 mai 2006 montre que les salaires varient considérablement d’un club à un autre :
En France, seul le Tours volley-ball, fort d'un budget supérieur à 2 M€, peut aujourd'hui rivaliser avec les formations italiennes et russes. L'équipe d'Indre-et-Loire s'appuie notamment sur son pointu bulgare, Vladimir Nikolov. Salaire mensuel estimé : 10.000 €. L'an prochain, au Japon, le gaillard devrait empocher 300.000 dollars par an (240.000 € environ, soit 20.000 € par mois sur 12 mois) sans compter les contrats d'image.
REC : jusqu'à 3.500 €
Rien de comparable en Bretagne. Au Rennes Etudiant-Club, où le budget est de 750.000 €, le président annonce des salaires mensuels (net) compris entre le Smic (1.000 € environ) et 3.500 €. « En moyenne, ça tourne à 1.900 € plus une prime de fin d'année de 1.000 € à chaque joueur », précise Jean-Yves Le Roux. Les loyers de la dizaine de pros sont également pris en charge par le club. « Ça représente 600 € par mois par joueur », selon le président du REC, dont l'équipe sera accompagnée en Pro A par un autre club breton, le Saint-Brieuc Côtes-d'Armor Volley-ball, la saison prochaine
Saint-Brieuc : jusqu'à 2.000 €
Cette année en Pro B, les salaires des neuf joueurs professionnels oscillaient entre le Smic et 2.000 € net environ. Les onze hommes appelés à en découdre parmi l'élite toucheront en moyenne 2.000 à 2.500 € plus l'appartement, déclaré au club comme un accessoire de salaire. Le budget devrait passer d'1 M€ à environ 1,5 M€. « Mais il s'agit d'un prévisionnel et il y a fort à parier qu'il soit revu à la baisse en fin d'exercice », indique Frédérick Francillette, le président du club costarmoricain.
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