Question d'origine :
Bonjour,
Quellles sont les différences de role et d'attribution entre le RAID, qui intervient depuis ce matin à Toulouse, le GIGN qui est intervenu à Vaugneray à l'automne 95, si je me souvient bien, et le GIPN : tous dirigés désormais par la meme autorité ? Sur wikipedia et les sites propres consultés, je n'arrive pas à faire la DIFFERENCE exacte entre les missions, qui malgré tout doit quand meme exister, alors ? merci.
Réponse du Guichet
gds_ah
- Département : Équipe du Guichet du Savoir
Le 23/03/2012 à 09h30
Bonjour,
Voici ce que nous pouvons apporter comme informations sur le RAID, GIGN, et GIPN.
L’organisme qui a été créé en premier lieu est le GIPN (en 1972). Puis, c’est le GIGN qui a été formé dans les années 1970. Vient ensuite le RAID qui a été établi (en 1985). Et pour finir, la FIPN a été mis en place en 2009.
Les missions de ces organismes se recoupent. Leur formation a eu lieu avec l’objectif de s’adapter à l’évolution du terrorisme, de la société, et du monde dans sa globalité. La différence se trouve donc dans l’histoire de leur formation, dans leurs origines. Mais aussi dans leurs expertises complémentaires. Ce qui les amène parfois à collaborer.
Voici les missions principales du RAID:
- gestion de situation de crise, du type prise d’otages
- lutte anti-terroriste
- recherche d’informations
- protection des hautes personnalités
GIGN :
Missions similaires, mais plus ouvertes à l’international (comme la protection de diplomates en Irak…)
GIPN :
Missions similaires
Leur Expertise est différente :
Particulièrement aguerris mais travaillant toujours dans le cadre d’opérations de police, les hommes du GIGN sont capables de déployer des capacités, des moyens et des méthodes particulièrement élaborées, puisées dans les savoir-faire militaires, pour rechercher du renseignement dans tous type de milieu : urbain/rural, bâti/non bâti, etc, capables de se fondre dans la ville comme dans la campagne.
Le GIGN a plusieurs spécialités : Plongeur, Négociateur, Contre tireur, Protection, Chuteur opérationnel, Maître de chien, Equipier, Instructeur, Technicien. Source : gendarmerie.interieur.gouv.fr
De plus, le RAID, le GIPN, ainsi que la FIPN relèvent de la police nationale de France. Les agents sont des policiers. Tandis que le GIGN est une unité d'élite de la Gendarmerie nationale française. Il s’agit dans ce cas de militaires.
Leur territoire d’intervention n’est pas toujours le même :
- RAID : national
- GIGN : national et international
- Pour les actes de terrorisme n'entrant pas dans ces catégories (prise d'otage, etc.), la répartition des missions entre le GIGN et le RAID se fait selon le lieu où l'alerte se produit :le milieu rural ainsi que les aéroports sont le domaine d'intervention du GIGN, le milieu urbain et les gares celui du RAID. Source : WIkipedia
- GIPN : Les groupes d’intervention de la police nationale (GIPN) sont des unités d’élite de la police nationale française, intervenant dans les régions.
Pour finir, voici des extraits de sources apportant plus de détails sur ces groupes.
LE RAID
En 1985, une dizaine d’année après la création du GIGN par la gendarmerie, la police nationale, durant cette période de terrorisme, décide de se doter d’un corps d’élite. Le RAID prend alors forme. Ses missions principales sont :
-gestion des situations de crise, du type prise d’otages, forcenés ou arrestation de malfaiteurs à hauts risques.
-la lutte anti-terroriste et, dans ce cadre, des opérations de filature, d’observations et de renseignements sur des individus ou des groupes susceptibles de se livrer à des actions terroristes sur le territoire français.
-même si toutes leurs actions ne sont pas médiatisées, la recherche de l’information est aussi l’une de leurs nombreuses missions (…) Source : le.raid.free.fr
Le RAID est une unité d'élite de la police nationale française. Le nom est choisi en référence au mot « raid » désignant un assaut militaire, mais a reçu par rétroacronymie le sensRecherche, assistance, intervention, dissuasion .
Fondé en 1985, par Robert Broussard et Ange Mancini notamment, l'unité participe sur l'ensemble du territoire national à la lutte contre toutes les formes de criminalité et de grand banditisme.
Placé sous l'autorité directe du directeur général de la Police nationale, le RAID est appelé à intervenir à l'occasion d'événements graves, nécessitant l’utilisation de techniques et de moyens spécifiques pour neutraliser les individus dangereux, par la négociation ou l’intervention.
Son rôle est notamment d'agir dans les situations de crise, du type prise d'otages, retranchement de forcenés ou arrestation de malfaiteurs à haut risque, mais aussi de contribuer à la lutte antiterroriste en apportant son concours à l'Unité de coordination de la lutte anti-terroriste (UCLAT) et aux autres services spécialisés, afin de mener des opérations de filature, d'observation, de renseignement et d'arrestations d'individus ou de groupes susceptibles de se livrer à des actions terroristes sur le territoire français
Missions :
Le RAID contribue, dans l’ensemble du territoire de la République, à la lutte contre toutes les formes de criminalité. À ce titre, il prête assistance aux services de police et il est notamment chargé :
• d’intervenir à l’occasion de troubles graves à l’ordre public nécessitant l’utilisation de techniques et de moyens spécifiques ;
• d’apporter son concours opérationnel aux services chargés de la prévention et de la répression de la criminalité organisée et du terrorisme ;
• d’assister le service de protection des hautes personnalités dans ses missions ;
• de mettre à la disposition des services de police des matériels spécialisés servis par le personnel de l’unité ;
• de contribuer, en collaboration notamment avec la direction des ressources et des compétences de la police nationale, à l’instruction des personnels de police en matière de lutte antiterroriste ;
• de procéder, en collaboration avec la direction des ressources et des compétences de la police nationale et la direction centrale de la police judiciaire, à des études et des essais de techniques et de matériels d’intervention ainsi qu'à la formation de fonctionnaires de police ou de services dans le cadre de ses activités. Source : Wikipedia
Un livre sur le RAID, intitulé « Négociateur au Raid » a été écrit Christophe Caupenne, chef du groupe des négociateurs (édition Le Cherche Midi) : il présente le travail des hommes du RAID, et son parcours personnel.
Source : blog-police-recrutement.com
Autre vidéo sur ce même site au sujet du RAID.
GIGN
Le Groupe d'intervention de la Gendarmerie nationale (GIGN) est une unité d'élite de la Gendarmerie nationale française spécialisée dans les opérations de contre-terrorisme et de libération d'otages. Sa devise est « Sauver des vies au mépris de la sienne1 ».
Le GIGN est basé dans le quartier de Satory (Versailles), son centre d'instruction et d'entraînement se situant au camp de Frileuse à Beynes. Source : Wikipedia
Histoire de la formation du GIGN :
Le facteur déclenchant :
Les événements de 1972 font naître dans de nombreux pays, une réflexion sur les problématiques de lutte contre les agressions terroristes. La prise d’otages qui se déroule en septembre 72 aux Jeux Olympiques de Munich (Allemagne) en est le catalyseur le plus marquant. Mais la réflexion est déjà dans les esprits depuis quelque temps et dès novembre de cette même année, la gendarmerie propose de créer, en région parisienne, un commando destiné à lutter contre la piraterie aérienne, constitué “à partir d’éléments sportifs entraînés” et “dont l’intervention pourrait être demandée sur l’ensemble du territoire national“.
A sa création en 1974 , le GIGN (Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale) est scindé en deux groupes:
- le GIGN 1 , basé à Maisons-Alfort (Val-de-Marne), descendant de l'ECRI (Equipe commando régionale d'intervention) créée au sein de l'escadron 2/2 de gendarmerie mobile;
-le GIGN 4 , basé à Mont-de-Marsan (Landes), au sein de l'escadron 9/11 parachutiste de gendarmerie mobile.
Les deux unités sont regroupées en 1976 à Maison-Alfort, au sein d'un seul GIGN, déplacé en 1983 à Versailles (Yvelines).
En 1984, les capacités antiterroristes de la gendarmerie se développent et un GSIGN (Groupement de sécurité et d'intervention de la gendarmerie nationale) est créé, qui intègre le GIGN , l'escadron 9/11 parachutiste rebaptisé EPIGN (Escadron parachutiste d'intervention de la gendarmerie nationale) et le GSPR (Groupe de sécurité de la présidence de la république) créé en 1983 pour assurer la sécurité du chef de l'Etat. Enfin, en 1985, est créé le groupe instruction, qui portera par la suite les noms de centre de formation puis de GISA (Groupe d'instruction et de sécurité des activités).
Dans un souci d'adaptation permanente de l'outil de contre-terrorisme à la menace, une importante réforme est engagée en 2007. Elle conduit à la création d'un nouveau GIGN, à la date du 1er septembre 2007, qui incorpore désormais au sein d'une même unité le GIGN de 1974, l'EPIGN, le détachement gendarmerie du GSPR et le GISA.
Depuis l'origine, les hommes du GIGN se sont engagés dans des opérations célèbres et sur des zones de crise multiples en France comme à l'étranger, libérant ou évacuant plus de 600 otages et 700 ressortissants français et étrangers menacés.
L'intervention conduite le 26 décembre 1994, au cours de laquelle les otages du vol AF 8969 furent libérés sains et saufs sur l'aéroport de Marseille-Marignane, reste l'exemple des situations extrêmes que le GIGN est en mesure de gérer aujourd'hui plus encore qu'hier.
Misssions :
Les militaires du GIGN sont formés et équipés de moyens et armements spécifiques, très sophistiqués, pour accomplir leurs missions. Ils interviennent généralement pour des faits très graves : terrorisme, prises d’otages, arrestations de dangereux forcenés, émeutes dans les prisons, risques ou menaces sur des intérêts vitaux pour l’Etat, collecte de renseignements et suivi d’individus particulièrement dangereux (terrorisme, grand banditisme), etc. L’efficacité et la compétence du GIGN sont reconnues mondialement.
Le GIGN intervient en premier sur les missions suivantes :
Piratair : détournement d’avion ;
Piratmer : détournement ou attaque de navire ;
Piratome : attaque nucléaire ;
Piratox : attaque chimique ou biologique ;
Piratext : prises d’otages de ressortissants français à l’étranger ;
mais également les neutralisations de forcenés, les arrestations de personnes dangereuses et armées.
Grâce à ses savoir-faire acquis dans le domaine de la protection de personnalités (y compris à la protection du président de la République de 1983 à 2007), le GIGN assure, selon les circonstances, la protection des diplomates français dans les pays en guerre ou en crise grave (Irak, Afghanistan, Haïti, Côte d’Ivoire, etc). Source : gendarmerie.interieur.gouv.fr
GIPN
Les groupes d’intervention de la police nationale (GIPN) sont des unités d’élite de la police nationale française, à vocation régionale, amenées à intervenir dans des situations d'extrême violence ou à haut risques telles que les prises d'otages, les actes de terrorisme, les mutineries dans les prisons ou les interpellations d'individus dangereux ou de forcenés.
Ils disposent de compétences et de savoirs faires spécifique qui leur permettent de se présenter comme les composantes spécialisés de la police nationale disposant d'une technicité supérieure. Ce sont ces capacités qui leur permettent d'atteindre le niveau d'efficacité nécessaire à leurs missions.
Composés de fonctionnaires de police recrutés selon des critères très sélectifs, dotés de matériels performants et soumis à un entraînement constant et rigoureux, les GIPN peuvent se définir comme des groupes de policiers au service d’autres policiers. Source : Wikipedia
Groupe d’Intervention de la Police Nationale – G.I.P.N.
Environ 200 hommes composent le G.I.P.N. A la différence de la B.R.I. ou du R.A.I.D., ils existent plusieurs groupes de cette unité d’élite répartis dans les grandes villes de France.
Le premier groupe a été formé en 27 octobre 1972, avant le G.I.G.N, le R.A.I.D. mais après la B.R.I. La création du G.I.P.N. fait notamment suite aux événements tragiques qui se sont produits aux Jeux Olympiques Munich conduisant au massacre des athlètes israéliens par des terroristes palestiniens.
Le premier groupe a été mis en place par Georges Nguyen Van Loc, commissaire divisionnaire, à Marseille. Aujourd’hui, il existe neuf groupes, à Lille, Bordeaux, Marseille, Pointe-à-Pitre, Saint-Denis, Nice, Lyon, Rennes, Nouméa et Strasbourg.
Les hommes du G.I.P.N. interviennent à l’occasion de plusieurs théâtres ou pour mener à bien différentes missions tels que les prises d’otages, les forcenés, les mutineries, les escortes et plus généralement à chaque fois qu’une situation à haut risque l’exige.
Chaque groupe est composé d’une vingtaine d’hommes. Les G.I.P.N. sont coordonnés par une structure au sein de la Direction Centrale de la Sécurité Publique (DCSP).
F.I.P.N. : Force d'intervention de la police nationale
La F.I.P.N. est une entité de coordination des forces d'intervention de la police nationale.
Elle regroupe le R.A.I.D., le G.I.P.N. et la P.P.-B.A.C. (ou B.R.I.)
Créée en juillet dernier mais pensée depuis 2007, la Force d'Intervention de la Police Nationale sera officialisée le 1er décembre 2009. Source : fipn.fr
Voici ce que nous pouvons apporter comme informations sur le RAID, GIGN, et GIPN.
L’organisme qui a été créé en premier lieu est le GIPN (en 1972). Puis, c’est le GIGN qui a été formé dans les années 1970. Vient ensuite le RAID qui a été établi (en 1985). Et pour finir, la FIPN a été mis en place en 2009.
Les missions de ces organismes se recoupent. Leur formation a eu lieu avec l’objectif de s’adapter à l’évolution du terrorisme, de la société, et du monde dans sa globalité. La différence se trouve donc dans l’histoire de leur formation, dans leurs origines. Mais aussi dans leurs expertises complémentaires. Ce qui les amène parfois à collaborer.
Voici les missions principales du RAID:
- gestion de situation de crise, du type prise d’otages
- lutte anti-terroriste
- recherche d’informations
- protection des hautes personnalités
GIGN :
Missions similaires, mais plus ouvertes à l’international (comme la protection de diplomates en Irak…)
GIPN :
Missions similaires
Leur Expertise est différente :
Particulièrement aguerris mais travaillant toujours dans le cadre d’opérations de police, les hommes du GIGN sont capables de déployer des capacités, des moyens et des méthodes particulièrement élaborées, puisées dans les savoir-faire militaires, pour rechercher du renseignement dans tous type de milieu : urbain/rural, bâti/non bâti, etc, capables de se fondre dans la ville comme dans la campagne.
Le GIGN a plusieurs spécialités : Plongeur, Négociateur, Contre tireur, Protection, Chuteur opérationnel, Maître de chien, Equipier, Instructeur, Technicien. Source : gendarmerie.interieur.gouv.fr
De plus, le RAID, le GIPN, ainsi que la FIPN relèvent de la police nationale de France. Les agents sont des policiers. Tandis que le GIGN est une unité d'élite de la Gendarmerie nationale française. Il s’agit dans ce cas de militaires.
Leur territoire d’intervention n’est pas toujours le même :
- RAID : national
- GIGN : national et international
- Pour les actes de terrorisme n'entrant pas dans ces catégories (prise d'otage, etc.), la répartition des missions entre le GIGN et le RAID se fait selon le lieu où l'alerte se produit :
- GIPN : Les groupes d’intervention de la police nationale (GIPN) sont des unités d’élite de la police nationale française, intervenant dans les régions.
Pour finir, voici des extraits de sources apportant plus de détails sur ces groupes.
LE RAID
En 1985, une dizaine d’année après la création du GIGN par la gendarmerie, la police nationale, durant cette période de terrorisme, décide de se doter d’un corps d’élite. Le RAID prend alors forme. Ses missions principales sont :
-gestion des situations de crise, du type prise d’otages, forcenés ou arrestation de malfaiteurs à hauts risques.
-la lutte anti-terroriste et, dans ce cadre, des opérations de filature, d’observations et de renseignements sur des individus ou des groupes susceptibles de se livrer à des actions terroristes sur le territoire français.
-même si toutes leurs actions ne sont pas médiatisées, la recherche de l’information est aussi l’une de leurs nombreuses missions (…) Source : le.raid.free.fr
Le RAID est une unité d'élite de la police nationale française. Le nom est choisi en référence au mot « raid » désignant un assaut militaire, mais a reçu par rétroacronymie le sens
Fondé en 1985, par Robert Broussard et Ange Mancini notamment, l'unité participe sur l'ensemble du territoire national à la lutte contre toutes les formes de criminalité et de grand banditisme.
Placé sous l'autorité directe du directeur général de la Police nationale, le RAID est appelé à intervenir à l'occasion d'événements graves, nécessitant l’utilisation de techniques et de moyens spécifiques pour neutraliser les individus dangereux, par la négociation ou l’intervention.
Son rôle est notamment d'agir dans les situations de crise, du type prise d'otages, retranchement de forcenés ou arrestation de malfaiteurs à haut risque, mais aussi de contribuer à la lutte antiterroriste en apportant son concours à l'Unité de coordination de la lutte anti-terroriste (UCLAT) et aux autres services spécialisés, afin de mener des opérations de filature, d'observation, de renseignement et d'arrestations d'individus ou de groupes susceptibles de se livrer à des actions terroristes sur le territoire français
Missions :
Le RAID contribue, dans l’ensemble du territoire de la République, à la lutte contre toutes les formes de criminalité. À ce titre, il prête assistance aux services de police et il est notamment chargé :
• d’intervenir à l’occasion de troubles graves à l’ordre public nécessitant l’utilisation de techniques et de moyens spécifiques ;
• d’apporter son concours opérationnel aux services chargés de la prévention et de la répression de la criminalité organisée et du terrorisme ;
• d’assister le service de protection des hautes personnalités dans ses missions ;
• de mettre à la disposition des services de police des matériels spécialisés servis par le personnel de l’unité ;
• de contribuer, en collaboration notamment avec la direction des ressources et des compétences de la police nationale, à l’instruction des personnels de police en matière de lutte antiterroriste ;
• de procéder, en collaboration avec la direction des ressources et des compétences de la police nationale et la direction centrale de la police judiciaire, à des études et des essais de techniques et de matériels d’intervention ainsi qu'à la formation de fonctionnaires de police ou de services dans le cadre de ses activités. Source : Wikipedia
Un livre sur le RAID, intitulé « Négociateur au Raid » a été écrit Christophe Caupenne, chef du groupe des négociateurs (édition Le Cherche Midi) : il présente le travail des hommes du RAID, et son parcours personnel.
Source : blog-police-recrutement.com
Autre vidéo sur ce même site au sujet du RAID.
GIGN
Le Groupe d'intervention de la Gendarmerie nationale (GIGN) est une unité d'élite de la Gendarmerie nationale française spécialisée dans les opérations de contre-terrorisme et de libération d'otages. Sa devise est « Sauver des vies au mépris de la sienne1 ».
Le GIGN est basé dans le quartier de Satory (Versailles), son centre d'instruction et d'entraînement se situant au camp de Frileuse à Beynes. Source : Wikipedia
Histoire de la formation du GIGN :
Le facteur déclenchant :
Les événements de 1972 font naître dans de nombreux pays, une réflexion sur les problématiques de lutte contre les agressions terroristes. La prise d’otages qui se déroule en septembre 72 aux Jeux Olympiques de Munich (Allemagne) en est le catalyseur le plus marquant. Mais la réflexion est déjà dans les esprits depuis quelque temps et dès novembre de cette même année, la gendarmerie propose de créer, en région parisienne, un commando destiné à lutter contre la piraterie aérienne, constitué “à partir d’éléments sportifs entraînés” et “dont l’intervention pourrait être demandée sur l’ensemble du territoire national“.
A sa création en 1974 , le GIGN (Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale) est scindé en deux groupes:
- le GIGN 1 , basé à Maisons-Alfort (Val-de-Marne), descendant de l'ECRI (Equipe commando régionale d'intervention) créée au sein de l'escadron 2/2 de gendarmerie mobile;
-le GIGN 4 , basé à Mont-de-Marsan (Landes), au sein de l'escadron 9/11 parachutiste de gendarmerie mobile.
Les deux unités sont regroupées en 1976 à Maison-Alfort, au sein d'un seul GIGN, déplacé en 1983 à Versailles (Yvelines).
En 1984, les capacités antiterroristes de la gendarmerie se développent et un GSIGN (Groupement de sécurité et d'intervention de la gendarmerie nationale) est créé, qui intègre le GIGN , l'escadron 9/11 parachutiste rebaptisé EPIGN (Escadron parachutiste d'intervention de la gendarmerie nationale) et le GSPR (Groupe de sécurité de la présidence de la république) créé en 1983 pour assurer la sécurité du chef de l'Etat. Enfin, en 1985, est créé le groupe instruction, qui portera par la suite les noms de centre de formation puis de GISA (Groupe d'instruction et de sécurité des activités).
Dans un souci d'adaptation permanente de l'outil de contre-terrorisme à la menace, une importante réforme est engagée en 2007. Elle conduit à la création d'un nouveau GIGN, à la date du 1er septembre 2007, qui incorpore désormais au sein d'une même unité le GIGN de 1974, l'EPIGN, le détachement gendarmerie du GSPR et le GISA.
Depuis l'origine, les hommes du GIGN se sont engagés dans des opérations célèbres et sur des zones de crise multiples en France comme à l'étranger, libérant ou évacuant plus de 600 otages et 700 ressortissants français et étrangers menacés.
L'intervention conduite le 26 décembre 1994, au cours de laquelle les otages du vol AF 8969 furent libérés sains et saufs sur l'aéroport de Marseille-Marignane, reste l'exemple des situations extrêmes que le GIGN est en mesure de gérer aujourd'hui plus encore qu'hier.
Misssions :
Les militaires du GIGN sont formés et équipés de moyens et armements spécifiques, très sophistiqués, pour accomplir leurs missions. Ils interviennent généralement pour des faits très graves : terrorisme, prises d’otages, arrestations de dangereux forcenés, émeutes dans les prisons, risques ou menaces sur des intérêts vitaux pour l’Etat, collecte de renseignements et suivi d’individus particulièrement dangereux (terrorisme, grand banditisme), etc. L’efficacité et la compétence du GIGN sont reconnues mondialement.
Le GIGN intervient en premier sur les missions suivantes :
Piratair : détournement d’avion ;
Piratmer : détournement ou attaque de navire ;
Piratome : attaque nucléaire ;
Piratox : attaque chimique ou biologique ;
Piratext : prises d’otages de ressortissants français à l’étranger ;
mais également les neutralisations de forcenés, les arrestations de personnes dangereuses et armées.
Grâce à ses savoir-faire acquis dans le domaine de la protection de personnalités (y compris à la protection du président de la République de 1983 à 2007), le GIGN assure, selon les circonstances, la protection des diplomates français dans les pays en guerre ou en crise grave (Irak, Afghanistan, Haïti, Côte d’Ivoire, etc). Source : gendarmerie.interieur.gouv.fr
GIPN
Les groupes d’intervention de la police nationale (GIPN) sont des unités d’élite de la police nationale française, à vocation régionale, amenées à intervenir dans des situations d'extrême violence ou à haut risques telles que les prises d'otages, les actes de terrorisme, les mutineries dans les prisons ou les interpellations d'individus dangereux ou de forcenés.
Ils disposent de compétences et de savoirs faires spécifique qui leur permettent de se présenter comme les composantes spécialisés de la police nationale disposant d'une technicité supérieure. Ce sont ces capacités qui leur permettent d'atteindre le niveau d'efficacité nécessaire à leurs missions.
Composés de fonctionnaires de police recrutés selon des critères très sélectifs, dotés de matériels performants et soumis à un entraînement constant et rigoureux, les GIPN peuvent se définir comme des groupes de policiers au service d’autres policiers. Source : Wikipedia
Groupe d’Intervention de la Police Nationale – G.I.P.N.
Environ 200 hommes composent le G.I.P.N. A la différence de la B.R.I. ou du R.A.I.D., ils existent plusieurs groupes de cette unité d’élite répartis dans les grandes villes de France.
Le premier groupe a été formé en 27 octobre 1972, avant le G.I.G.N, le R.A.I.D. mais après la B.R.I. La création du G.I.P.N. fait notamment suite aux événements tragiques qui se sont produits aux Jeux Olympiques Munich conduisant au massacre des athlètes israéliens par des terroristes palestiniens.
Le premier groupe a été mis en place par Georges Nguyen Van Loc, commissaire divisionnaire, à Marseille. Aujourd’hui, il existe neuf groupes, à Lille, Bordeaux, Marseille, Pointe-à-Pitre, Saint-Denis, Nice, Lyon, Rennes, Nouméa et Strasbourg.
Les hommes du G.I.P.N. interviennent à l’occasion de plusieurs théâtres ou pour mener à bien différentes missions tels que les prises d’otages, les forcenés, les mutineries, les escortes et plus généralement à chaque fois qu’une situation à haut risque l’exige.
Chaque groupe est composé d’une vingtaine d’hommes. Les G.I.P.N. sont coordonnés par une structure au sein de la Direction Centrale de la Sécurité Publique (DCSP).
F.I.P.N. : Force d'intervention de la police nationale
La F.I.P.N. est une entité de coordination des forces d'intervention de la police nationale.
Elle regroupe le R.A.I.D., le G.I.P.N. et la P.P.-B.A.C. (ou B.R.I.)
Créée en juillet dernier mais pensée depuis 2007, la Force d'Intervention de la Police Nationale sera officialisée le 1er décembre 2009. Source : fipn.fr
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