Y a-t-il eu emprunt de la phrase "prenez et mangez, ceci est
DIVERS
+ DE 2 ANS
Le 09/05/2012 à 09h36
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Question d'origine :
Bonjour,
Existerait-il un document sur ce point : les phrases attribuées à J-Christ pourraient avoir été empruntées à un texte avestique de la religion d'Ahura Mazda qui énonçait lui aussi, en substance : "prenez-mangez mon corps, buvez mon sang" ?
En vous en remerciant par avance.
Cordialement.
J.L.
Réponse du Guichet
gds_db
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 11/05/2012 à 09h41
Bonjour,
Les évangiles relatent le déroulement de la Cène :
D'après Matthieu 26:26-28 : Pendant le repas, Jésus prit du pain et, après avoir prononcé la bénédiction, il le rompit ; puis, le donnant aux disciples, il dit : "Prenez, mangez, ceci est mon corps". Puis il prit une coupe et, après avoir rendu grâce, il la leur donna en disant : "Buvez-en tous, car ceci est mon sang, le sang de l'Alliance, versé pour la multitude, pour le pardon des péchés.
D'après Marc 14:22-24 : Pendant le repas, il prit du pain et, après avoir prononcé la bénédiction, il le rempit, le leur donna et dit : "Prenez, ceci est mon corps." Puis il prit une coupe et, après voir rendu grâce, il la leur donna et ils en burent tous. Et il leur dit : "Ceci est mon sang, le sang de l'Alliance, versé pour la multitude.
D'après Luc 22:17-20 : Il reçut alors une coupe et, après avoir rendu grâce, il dit : "Prenez-la et partagez entre vous. Car, je vous le déclare : je ne boirai plus désormais du fruit de la vigne jusqu'à ce que vienne le Règne de Dieu." Puis il prit du pain et, après avoir rendu grâce, il le rempit et le leur donna en disant : "Ceci est mon corps donné pour vous. Faites cela en mémoire de moi".
Les chrétiens de toutes tendances confondues (catholiques, orthodoxes, protestants, anglicans, mormons), considèrent que ce dernier repas pris par Jésus avec ses disciples est un des événements fondateurs du christianisme, car c'est l'institution de l'Eucharistie. Par ce sacrement, les chrétiens font mémoire de la mort et de la Résurrection du Christ.
Source : Wikipedia
Nous ne pouvons vous indiquer si ces paroles ont été prononcées avant la Cène. Nous vous renvoyons à la lecture de différents ouvrages qui reviennent sur les origines des rites chrétiens pour vous faire votre propre idée sur la question :
- Mythologie païenne et christianisme / Jacky Cordonnier
- Les nouvelles hypothèses sur les origines du christianisme : enquête sur les recherches récentes / Jacques Giri
- Jésus juif : les racines juives du christianisme / Riccardo Calimani ; trad. de l'italien par Loïc Cohen
- Les racines juives du christianisme / Frédéric Manns
- D'où vient le christianisme ? / Justin Taylor
- L'invention du christianisme : et Jésus devint Dieu / Didier Long
- L'origine du christianisme [D.V.D.] / une série de Gérard Mordillat et Jérôme Prieur
- La source des paroles de Jésus (Q) : aux origines du christianisme / Frédéric Amsler, Andreas Dettwiler, Christoph Heil... [et al.]; sous la direction d'Andreas Dettwiler et Daniel Marguerat
Vous pouvez également consulter des bases de données comme Cairn ou encore Persée dans laquelle nous avons trouvé cet article dans lequel le sujet est abordé page 225 :
Doresse Jean, Dussaud René, Puech Henri-Charles. Chroniques. In: Revue de l'histoire des religions, tome 131 n°1-3, 1946. pp. 217-238.
Les évangiles relatent le déroulement de la Cène :
D'après Matthieu 26:26-28 : Pendant le repas, Jésus prit du pain et, après avoir prononcé la bénédiction, il le rompit ; puis, le donnant aux disciples, il dit : "Prenez, mangez, ceci est mon corps". Puis il prit une coupe et, après avoir rendu grâce, il la leur donna en disant : "Buvez-en tous, car ceci est mon sang, le sang de l'Alliance, versé pour la multitude, pour le pardon des péchés.
D'après Marc 14:22-24 : Pendant le repas, il prit du pain et, après avoir prononcé la bénédiction, il le rempit, le leur donna et dit : "Prenez, ceci est mon corps." Puis il prit une coupe et, après voir rendu grâce, il la leur donna et ils en burent tous. Et il leur dit : "Ceci est mon sang, le sang de l'Alliance, versé pour la multitude.
D'après Luc 22:17-20 : Il reçut alors une coupe et, après avoir rendu grâce, il dit : "Prenez-la et partagez entre vous. Car, je vous le déclare : je ne boirai plus désormais du fruit de la vigne jusqu'à ce que vienne le Règne de Dieu." Puis il prit du pain et, après avoir rendu grâce, il le rempit et le leur donna en disant : "Ceci est mon corps donné pour vous. Faites cela en mémoire de moi".
Les chrétiens de toutes tendances confondues (catholiques, orthodoxes, protestants, anglicans, mormons), considèrent que ce dernier repas pris par Jésus avec ses disciples est un des événements fondateurs du christianisme, car c'est l'institution de l'Eucharistie. Par ce sacrement, les chrétiens font mémoire de la mort et de la Résurrection du Christ.
Source : Wikipedia
Nous ne pouvons vous indiquer si ces paroles ont été prononcées avant la Cène. Nous vous renvoyons à la lecture de différents ouvrages qui reviennent sur les origines des rites chrétiens pour vous faire votre propre idée sur la question :
- Mythologie païenne et christianisme / Jacky Cordonnier
- Les nouvelles hypothèses sur les origines du christianisme : enquête sur les recherches récentes / Jacques Giri
- Jésus juif : les racines juives du christianisme / Riccardo Calimani ; trad. de l'italien par Loïc Cohen
- Les racines juives du christianisme / Frédéric Manns
- D'où vient le christianisme ? / Justin Taylor
- L'invention du christianisme : et Jésus devint Dieu / Didier Long
- L'origine du christianisme [D.V.D.] / une série de Gérard Mordillat et Jérôme Prieur
- La source des paroles de Jésus (Q) : aux origines du christianisme / Frédéric Amsler, Andreas Dettwiler, Christoph Heil... [et al.]; sous la direction d'Andreas Dettwiler et Daniel Marguerat
Vous pouvez également consulter des bases de données comme Cairn ou encore Persée dans laquelle nous avons trouvé cet article dans lequel le sujet est abordé page 225 :
Doresse Jean, Dussaud René, Puech Henri-Charles. Chroniques. In: Revue de l'histoire des religions, tome 131 n°1-3, 1946. pp. 217-238.
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