Question d'origine :
Bonjour,
J'ai lu sur Internet, sans pouvoir évaluer la fiabilité de l'information fournie, que dans la filière fourrure les animaux étaient écorchés vifs. L'explication avancée était que le stress et la douleur associés à cette pratique évidemment très brutale provoquaient une réaction type "chair de poule" chez l'animal et "redressaient" le poil, lui donnaient du volume. Est-ce exact? J'ai du mal à croire que de telles pratiques soient autorisées, mais il est difficile de trouver des sources neutres.
Merci de toute information que vous pourriez apporter, et comme à l'accoutumée, merci beaucoup pour ce service.
Bien à vous.
Réponse du Guichet
gds_ah
- Département : Équipe du Guichet du Savoir
Le 29/05/2012 à 14h42
Bonjour,
Il est vrai que deux opinions coexistent quant la l’exécution des animaux pour leur fourrure.
D’une part, les associations de protection des animaux dénoncent le fait que les animaux sont écorchés vifs pour leur fourrure.
• copranimal.free.fr
• petafrance.com
• jeneportepasdefourrure.com : « Les méthodes décrites ci-dessus se sont révélées pour la plupart inefficaces pour achever l’animal : au comble de l’horreur, beaucoup d’entre eux se réveillent au stade du dépeçage! Ils sont écorchés vifs! Mais c'est à [la] chine que revient la médaille d'or de la cruauté ! »
• terresacree.org : ce site expose la cruauté avec laquelle les chats et chiens sont traités en Corée du Sud.
• fourrure-torture.com
Un article du journal Le Progrès du lundi 3 mars 2003, intitulé Un manteau, combien ça tue ? Cette année on ose ressortir les manteaux de fourrure, indique le nombre d’animaux écorchés vifs pour un manteau selon les espèces utilisées :
« Un manteau, combien ça tue ?
Cette année on ose ressortir les manteaux de fourrure. Des hommes (eh oui !) et des femmes vont se laisser tenter par un premier achat ? D'accord, ça coûte cher, la vraie fourrure, mais on ne vit qu'une fois Alors avant, juste avant, pour savoir, sans hypocrisie, ce que vous aurez sur le dos, et j'espère aussi sur le coeur, considérez au moins le nombre d'animaux tués (soit par électrocution, gazage, piégeage, soit écorchés vifs ou empoisonnés). Pour un manteau de castor : 10 à 12, chinchilla : 130 à 200, hermine : 180 à 240, loutre : 10 à 16, renard : 15 à 20, vison : 60 à 80. Chien et chats : impossible d'obtenir le chiffre. Association française pour la défense animale (AFDA), 69003 LYON »
Source : europresse.com
D’autre part, certains hommes politiques, comme Nicolas Sarkozy défendent le commerce de fourrure : il explique, lors d’un entretien, que l’élevage d’animaux pour la fourrure est une activité légale en France, dont les règles vis-à-vis de la protection animale sont encadrées en droit européen. Selon lui, la fermeture des élevages d’animaux aurait pour effet le développement des importations et des activités d’élevage d’animaux à fourrure dans des pays non membres de l’Union européenne qui ne respectent pas les mêmes standards de protection des animaux." Le détail de cette interview est disponible sous ce lien.
Ainsi, en France, l'élevage d'animaux à fourrure est légal et perdure, comme le précise le site de la SPA.
Il existe une législation en France pour la protection des animaux et des pénalités en cas de mauvais traitement d’un animal. Les sites suivants les mentionnent :
La SPA fait une présentation générale des règles relatives à la protection animale ; Elle cite notamment les articles suivants :
Les règles relatives à la protection ont été prises en compte au niveau européen : la Convention européenne pour la protection des animaux de compagnie, faite à Strasbourg le 18 novembre 1987, a été signée par la France le 18 décembre 1996 et est entrée en vigueur le 1er mai 2004.
* Article L. 214-3 du Code rural :
Il est interdit d'exercer des mauvais traitements envers les animaux domestiques ainsi qu'envers les animaux sauvages apprivoisés ou tenus en captivité.
(…)
Il en est de même pour ce qui concerne les expériences biologiques médicales et scientifiques qui doivent être limitées aux cas de stricte nécessité.
* Article L. 214-6 du Code rural :
IV. - La gestion d'une fourrière ou d'un refuge, l'élevage, l'exercice à titre commercial des activités de vente, de transit ou de garde, d'éducation, de dressage et de présentation au public de chiens et de chats :
1° Font l'objet d'une déclaration au préfet ; (…)
Les conditions sanitaires et les modalités de contrôle correspondantes sont fixées par décret en Conseil d'Etat.
La SPA mentionne également la répression des mauvais traitements envers les animaux aux :
* Article R. 654-1 du Code pénal
* Article R. 655-1 du Code pénal :
Le fait, sans nécessité, publiquement ou non, de donner volontairement la mort à un animal domestique ou apprivoisé ou tenu en captivité est puni de l'amende prévue pour les contraventions de la 5e classe.
Le site de 30 millions d’amis retrace l’historique de ces lois :
* Les lois de protection animal
* Les lois en cas d’atteintes à la vie d’un animal
La fondation 30 millions d’amis fait état du débat sur le statut juridique des animaux :
« La Fondation insiste pour que le Code civil définisse l’animal comme un « être sensible » et veille ainsi à son droit au bien être. Sur le plan juridique, l’ensemble des personnalités consultées ont estimé que la réforme la plus logique consisterait à sortir l’animal de la catégorie des biens en créant, entre les « personnes » et les « biens », une troisième catégorie à part pour les « animaux ». L’autre solution, moins ambitieuse, serait de faire de l’animal un bien « protégé » aux côtés des « meubles » et des « immeubles ».
Vous trouverez sur le portail de l’Europe les textes sur la question.
Ainsi, il existe des lois qui vont à l’encontre des pratiques dénoncées par les défenseurs des animaux. Quant à savoir dans quelle mesure ces lois sont respectées… Les pratiques ne sont pas les mêmes d’un pays à un autre.
Pour finir, un extrait d’un article de CCN Matthews (11 mars 2005) traitant de la question des peaux de phoques (disponible sur Europresse).
Mythe no 2 : Les phoques sont écorchés vifs - plusieurs groupes de défense des animaux disposent d'images sur vidéo pour le prouver.
Réalité : Selon le dernier rapport de l'Association canadienne des médecins vétérinaires (ACMV) et les nombreux rapports mentionnés par la Commission Malouf (1987), ces allégations sont fausses.
Parfois, un phoque semble bouger après avoir été abattu à l'aide d'un gourdin. Même quand ils sont morts, les phoques ont des convulsions attribuables au " réflexe de la nage ". Ce réflexe donne la fausse impression que l'animal est toujours en vie alors qu'il est manifestement mort. Il est semblable au réflexe des poulets.
Il est vrai que deux opinions coexistent quant la l’exécution des animaux pour leur fourrure.
D’une part, les associations de protection des animaux dénoncent le fait que les animaux sont écorchés vifs pour leur fourrure.
• copranimal.free.fr
• petafrance.com
• jeneportepasdefourrure.com : « Les méthodes décrites ci-dessus se sont révélées pour la plupart inefficaces pour achever l’animal : au comble de l’horreur, beaucoup d’entre eux se réveillent au stade du dépeçage! Ils sont écorchés vifs! Mais c'est à [la] chine que revient la médaille d'or de la cruauté ! »
• terresacree.org : ce site expose la cruauté avec laquelle les chats et chiens sont traités en Corée du Sud.
• fourrure-torture.com
Un article du journal Le Progrès du lundi 3 mars 2003, intitulé Un manteau, combien ça tue ? Cette année on ose ressortir les manteaux de fourrure, indique le nombre d’animaux écorchés vifs pour un manteau selon les espèces utilisées :
« Un manteau, combien ça tue ?
Cette année on ose ressortir les manteaux de fourrure. Des hommes (eh oui !) et des femmes vont se laisser tenter par un premier achat ? D'accord, ça coûte cher, la vraie fourrure, mais on ne vit qu'une fois Alors avant, juste avant, pour savoir, sans hypocrisie, ce que vous aurez sur le dos, et j'espère aussi sur le coeur, considérez au moins le nombre d'animaux tués (soit par électrocution, gazage, piégeage, soit écorchés vifs ou empoisonnés). Pour un manteau de castor : 10 à 12, chinchilla : 130 à 200, hermine : 180 à 240, loutre : 10 à 16, renard : 15 à 20, vison : 60 à 80. Chien et chats : impossible d'obtenir le chiffre. Association française pour la défense animale (AFDA), 69003 LYON »
Source : europresse.com
D’autre part, certains hommes politiques, comme Nicolas Sarkozy défendent le commerce de fourrure : il explique, lors d’un entretien, que l’élevage d’animaux pour la fourrure est une activité légale en France, dont les règles vis-à-vis de la protection animale sont encadrées en droit européen. Selon lui, la fermeture des élevages d’animaux aurait pour effet le développement des importations et des activités d’élevage d’animaux à fourrure dans des pays non membres de l’Union européenne qui ne respectent pas les mêmes standards de protection des animaux." Le détail de cette interview est disponible sous ce lien.
Ainsi, en France, l'élevage d'animaux à fourrure est légal et perdure, comme le précise le site de la SPA.
Il existe une législation en France pour la protection des animaux et des pénalités en cas de mauvais traitement d’un animal. Les sites suivants les mentionnent :
La SPA fait une présentation générale des règles relatives à la protection animale ; Elle cite notamment les articles suivants :
Les règles relatives à la protection ont été prises en compte au niveau européen : la Convention européenne pour la protection des animaux de compagnie, faite à Strasbourg le 18 novembre 1987, a été signée par la France le 18 décembre 1996 et est entrée en vigueur le 1er mai 2004.
* Article L. 214-3 du Code rural :
Il est interdit d'exercer des mauvais traitements envers les animaux domestiques ainsi qu'envers les animaux sauvages apprivoisés ou tenus en captivité.
(…)
Il en est de même pour ce qui concerne les expériences biologiques médicales et scientifiques qui doivent être limitées aux cas de stricte nécessité.
* Article L. 214-6 du Code rural :
IV. - La gestion d'une fourrière ou d'un refuge, l'élevage, l'exercice à titre commercial des activités de vente, de transit ou de garde, d'éducation, de dressage et de présentation au public de chiens et de chats :
1° Font l'objet d'une déclaration au préfet ; (…)
Les conditions sanitaires et les modalités de contrôle correspondantes sont fixées par décret en Conseil d'Etat.
La SPA mentionne également la répression des mauvais traitements envers les animaux aux :
* Article R. 654-1 du Code pénal
* Article R. 655-1 du Code pénal :
Le fait, sans nécessité, publiquement ou non, de donner volontairement la mort à un animal domestique ou apprivoisé ou tenu en captivité est puni de l'amende prévue pour les contraventions de la 5e classe.
Le site de 30 millions d’amis retrace l’historique de ces lois :
* Les lois de protection animal
* Les lois en cas d’atteintes à la vie d’un animal
La fondation 30 millions d’amis fait état du débat sur le statut juridique des animaux :
« La Fondation insiste pour que le Code civil définisse l’animal comme un « être sensible » et veille ainsi à son droit au bien être. Sur le plan juridique, l’ensemble des personnalités consultées ont estimé que la réforme la plus logique consisterait à sortir l’animal de la catégorie des biens en créant, entre les « personnes » et les « biens », une troisième catégorie à part pour les « animaux ». L’autre solution, moins ambitieuse, serait de faire de l’animal un bien « protégé » aux côtés des « meubles » et des « immeubles ».
Vous trouverez sur le portail de l’Europe les textes sur la question.
Ainsi, il existe des lois qui vont à l’encontre des pratiques dénoncées par les défenseurs des animaux. Quant à savoir dans quelle mesure ces lois sont respectées… Les pratiques ne sont pas les mêmes d’un pays à un autre.
Pour finir, un extrait d’un article de CCN Matthews (11 mars 2005) traitant de la question des peaux de phoques (disponible sur Europresse).
Mythe no 2 : Les phoques sont écorchés vifs - plusieurs groupes de défense des animaux disposent d'images sur vidéo pour le prouver.
Réalité : Selon le dernier rapport de l'Association canadienne des médecins vétérinaires (ACMV) et les nombreux rapports mentionnés par la Commission Malouf (1987), ces allégations sont fausses.
Parfois, un phoque semble bouger après avoir été abattu à l'aide d'un gourdin. Même quand ils sont morts, les phoques ont des convulsions attribuables au " réflexe de la nage ". Ce réflexe donne la fausse impression que l'animal est toujours en vie alors qu'il est manifestement mort. Il est semblable au réflexe des poulets.
DANS NOS COLLECTIONS :
Ça pourrait vous intéresser :
Commentaires 0
Connectez-vous pour pouvoir commenter.
Se connecter