Question d'origine :
Bonjour,j'aimerais connaitre les differents inconvénients des toitures à fortes pentes.
Aussi,quelles sont les pentes conseillées pour les toitures de batiments?
Merci
Réponse du Guichet
gds_ah
- Département : Équipe du Guichet du Savoir
Le 30/05/2012 à 10h31
Bonjour,
Il est difficile de répondre à vos deux questions dans la mesure où le type de toiture conseillé dépend du climat et donc de la région géographique où l’on se trouve.
Comme l’indique un article de Wikipedia :
La pente du toit traditionnel dépend des conditions climatiques. Dans les régions peu pluvieuses, et ensoleillées, le toit laisse place à une toiture-terrasse mais qui n'est pas pour autant accessible. Et si sa pente atteint 10 %, il s'agit alors d'un toit rampant. Dans les régions venteuses pluvieuses ou neigeuses le toit est traditionnellement plus pentu. La pente est fonction de la couverture mise en place.
Ainsi, les maisons dans les pays chauds comme au Moyen-Orient sont dotées de toits-terrasse, ou à faible pente.
En France, les toits à fortes pentes se situent dans le nord, nord-ouest :
« On considère un toit fortement pentu lorsque son inclinaison dépasse les 40°. Ces toits à fortes pentes se situent principalement dans la partie nord/nord ouest de la France ainsi qu'un peu dans les zones montagneuses. »
Nous pouvons tout de même répertorier quelques inconvénients pour les toitures à fortes pentes.
En règle générale, « une toiture est une couverture généralement supportée par une charpente. Les principales propriétés recherchées pour la couverture sont l'étanchéité, mais aussi l'esthétique, la légèreté, la résistance mécanique et l'écoulement des eaux pluviales ».
L’un des points faibles de la toiture à fortes pentes est que sa construction est difficile : « Les toitures à forte pente nécessitent une protection du personnel accrue et des techniques de travail très spécifiques, comme le travail sur corde ou en nacelle. »
Un autre inconvénient réside dans le fait que ce genre de toiture, ne peut accueillir de la végétation ; il n’est pas possible d’envisager une toiture végétale lorsque le toit à une forte pente car « l'ajout d'un substrat de culture et de végétaux nécessite une structure suffisamment forte du toit, une étanchéité parfaite, une pente relativement faible et un accès facile pour l'entretien durant les premières années ». Ainsi, les terrasses végétales « nécessitent une bonne étanchéité et sont mal adaptées aux toits à forte pente. »
Il est conseillé d’utiliser la tuile plate pour des toits ayant une forte pente de 45° ou plus.
Ouvrage consulté :
Chapitre 27 : Charpentes, toitures et couvertures (page 397) dans La technique du bâtiment, tous corps d'état / Daniel Montharry, Michel Platzer (Paris, Ed. Le Moniteur, impr. 2009)
Il est difficile de répondre à vos deux questions dans la mesure où le type de toiture conseillé dépend du climat et donc de la région géographique où l’on se trouve.
Comme l’indique un article de Wikipedia :
La pente du toit traditionnel dépend des conditions climatiques. Dans les régions peu pluvieuses, et ensoleillées, le toit laisse place à une toiture-terrasse mais qui n'est pas pour autant accessible. Et si sa pente atteint 10 %, il s'agit alors d'un toit rampant. Dans les régions venteuses pluvieuses ou neigeuses le toit est traditionnellement plus pentu. La pente est fonction de la couverture mise en place.
Ainsi, les maisons dans les pays chauds comme au Moyen-Orient sont dotées de toits-terrasse, ou à faible pente.
En France, les toits à fortes pentes se situent dans le nord, nord-ouest :
« On considère un toit fortement pentu lorsque son inclinaison dépasse les 40°. Ces toits à fortes pentes se situent principalement dans la partie nord/nord ouest de la France ainsi qu'un peu dans les zones montagneuses. »
Nous pouvons tout de même répertorier quelques inconvénients pour les toitures à fortes pentes.
En règle générale, « une toiture est une couverture généralement supportée par une charpente. Les principales propriétés recherchées pour la couverture sont l'étanchéité, mais aussi l'esthétique, la légèreté, la résistance mécanique et l'écoulement des eaux pluviales ».
L’un des points faibles de la toiture à fortes pentes est que sa construction est difficile : « Les toitures à forte pente nécessitent une protection du personnel accrue et des techniques de travail très spécifiques, comme le travail sur corde ou en nacelle. »
Un autre inconvénient réside dans le fait que ce genre de toiture, ne peut accueillir de la végétation ; il n’est pas possible d’envisager une toiture végétale lorsque le toit à une forte pente car « l'ajout d'un substrat de culture et de végétaux nécessite une structure suffisamment forte du toit, une étanchéité parfaite, une pente relativement faible et un accès facile pour l'entretien durant les premières années ». Ainsi, les terrasses végétales « nécessitent une bonne étanchéité et sont mal adaptées aux toits à forte pente. »
Il est conseillé d’utiliser la tuile plate pour des toits ayant une forte pente de 45° ou plus.
Ouvrage consulté :
Chapitre 27 : Charpentes, toitures et couvertures (page 397) dans La technique du bâtiment, tous corps d'état / Daniel Montharry, Michel Platzer (Paris, Ed. Le Moniteur, impr. 2009)
Réponse du Guichet
gds_ah
- Département : Équipe du Guichet du Savoir
Le 30/05/2012 à 12h41
Bonjour,
Nous souhaitons ajouter des sources supplémentaires disponibles sur Google Livres.
• La maison rurale en Haute-Marche / Michel Boucher, Joëlle Furic (2005)
Page 38 :
Les charpentes sont tributaires du matériau de couverture, de son poids, et de son mode de fixation : le chaume demande ainsi une toiture à forte pente, la tuile plate une pente moindre et une charpente solide (…) l’ardoise une pente prononcée (…)
Page 39 :
Ainsi la région de Bourganeuf où dominent les toits à quatre pans de tuile canal et à faible pente – dus au modèle culturel de la maison latine, à la présence d’argile et à l’absence de seigle -, connaît-elle une pluviosité plus forte que le reste de la Haute-Marche où dominent pourtant les toits à deux pans et forte pente, autrefois recouvertes de chaume dus au modèle culturel de la maison celte et à la présence de paille et de seigle. (…)
De plus les types de toiture sont le reflet du statut social, donc de facteurs économiques et par conséquent technologiques ; Les toits à deux pans, largement majoritaires sont faciles à construire, donc les moins onéreuses : ce sont celles des maisons modestes.
• Bâtir: manuel de la construction / René Vittone (2010)
Dans le passé, les combles n’étaient pas habités ; tout le volume sous le toit étant ventilé, les problèmes d’eau étaient presque totalement éliminés ; les combles actuels sont habités, entraînant une nouvelle conception des toitures en pente. Il faut prévoir une ventilation entre le plafond et la couverture pour éviter une pourriture du lattage et l’apparition de champignons sur la charpente. L’aération naturelle qui se fait par les interstices des tuiles ne suffit pas. Plus la pente est forte, meilleure est la ventilation. (Pages 576)
• La maison rurale en Béarn / Jean Loubergé (1986)
(…) la montagne pyrénéenne constitue un îlot de toits à forte pente (Page 26)
Nous souhaitons ajouter des sources supplémentaires disponibles sur Google Livres.
• La maison rurale en Haute-Marche / Michel Boucher, Joëlle Furic (2005)
Page 38 :
Les charpentes sont tributaires du matériau de couverture, de son poids, et de son mode de fixation : le chaume demande ainsi une toiture à forte pente, la tuile plate une pente moindre et une charpente solide (…) l’ardoise une pente prononcée (…)
Page 39 :
Ainsi la région de Bourganeuf où dominent les toits à quatre pans de tuile canal et à faible pente – dus au modèle culturel de la maison latine, à la présence d’argile et à l’absence de seigle -, connaît-elle une pluviosité plus forte que le reste de la Haute-Marche où dominent pourtant les toits à deux pans et forte pente, autrefois recouvertes de chaume dus au modèle culturel de la maison celte et à la présence de paille et de seigle. (…)
De plus les types de toiture sont le reflet du statut social, donc de facteurs économiques et par conséquent technologiques ; Les toits à deux pans, largement majoritaires sont faciles à construire, donc les moins onéreuses : ce sont celles des maisons modestes.
• Bâtir: manuel de la construction / René Vittone (2010)
Dans le passé, les combles n’étaient pas habités ; tout le volume sous le toit étant ventilé, les problèmes d’eau étaient presque totalement éliminés ; les combles actuels sont habités, entraînant une nouvelle conception des toitures en pente. Il faut prévoir une ventilation entre le plafond et la couverture pour éviter une pourriture du lattage et l’apparition de champignons sur la charpente. L’aération naturelle qui se fait par les interstices des tuiles ne suffit pas. Plus la pente est forte, meilleure est la ventilation. (Pages 576)
• La maison rurale en Béarn / Jean Loubergé (1986)
(…) la montagne pyrénéenne constitue un îlot de toits à forte pente (Page 26)
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