violence et agressivité des parents aux urgences pediatrique
DIVERS
+ DE 2 ANS
Le 08/09/2012 à 15h26
604 vues
Question d'origine :
bjr
faites moi parvenir des documents sur le théme suivant: violence et agressivité des parents aux urgences pédiatrique ou en pédiatrie
merci
Réponse du Guichet
gds_ah
- Département : Équipe du Guichet du Savoir
Le 10/09/2012 à 11h43
Bonjour,
Il existe peu d’études traitant spécifiquement de la violence de parents en pédiatrie. Toutefois, quelques références, notamment les deux premières, concernent directement votre sujet. Les autres références sont relatives d’une part à la violence et la pédiatrie, et d’autre part à la violence aux urgences. Elles vous apporteront quelques pistes de réflexion. Vous trouverez des résumés pour nombre de ces documents sous les références en question.
Bonnes lectures
Gaëlle Giordano « Les « clashs » parents/soignants en oncologie pédiatrique : réaction caractérielle ou violence institutionnelle ? », Sociétés 3/2009 (n° 105), p. 21-34.
Dossier en ligne intitulé : Accueil de l’enfant et de l’adolescent agité aux urgences pédiatriques
Maurice Titran, pédiatre : un rebelle chez les bébés / Murielle Szac (Paris, Ed. de l'Atelier, 1996)
Ce document traite notamment de la relation médecin – parents.
La place du psychiatre dans le dispositif de protection de l'enfance : aspects psychopathologiques et institutionnels / Valérie Boulicot ; sous la direction de Jean Chambry ([S.l.], [s.n.], 2006)
Résumé :
Dans ce travail consacré aux enfants relevant du dispositif de protection de l'enfance, les notions de maltraitance et "d'enfant en danger" sont d'abord définies. Après avoir décrit l'organisation du dispositif de protection de l'enfance en France, nous abordons les aspects psychopathologiques des familles maltraitantes. Les aspects normaux du développement de l'enfant, étudiés sous l'angle de l'attachement et de la séparation, nous permettent de mieux appréhender la parentalité et ses défaillances et les troubles psychopathologiques que peuvent présenter ces enfants. Les troubles les plus caractéristiques sont les troubles de l'attachement et les pathologies limite, caractérisées par l'insuffisance du processus de séparation-individuation. La situation de placement soulève également des problématiques spécifiques, que le placement soit institutionnel ou familial. Dans une seconde partie, nous décrivons l'expérience d'un service d'urgences pédopsychiatriques. La part des enfants relevant du dispositif de protection de l'enfance, qui représente un tiers des enfants hospitalisés, montre que le psychiatre est souvent confronté à ces " enfants en danger ". Les cas cliniques présentés illustrent les aspects psychopathologiques chez ces enfants, et aborde le partenariat avec les différents intervenants. La place du psychiatre dans le dispositif est alors discutée, dans les soins directs auprès de l'enfant et de sa famille, car ces enfants ont besoin de soins psychologiques, et auprès des différents intervenants. La pluridisciplinarité et le développement du partenariat entre les institutions semblent indispensables pour proposer à ces enfants une prise en charge cohérente et éviter que se répète la maltraitance.
Etude sur les enfants en danger ou en risque de l'être ayant consulté aux urgences pédiatriques du CHU de Montpellier en 2010 : description de la population et devenir à un an / par Armelle Haquet ; sous la direction de Brigitte Blanc ([s.l.], [s.n.], 2012)
Résumé :
La reconnaissance et la prise en charge des enfants en danger ou en risque de danger sont actuellement un enjeu de santé publique. Les pédiatres des urgences sont impliqués dans cette mission difficile. L'étude du devenir à un an des enfants en danger ou en risque de danger consultant aux urgences nous a paru intéressante pour améliorer nos pratiques dans la prise en charge de cette population. Nos objectifs étaient : d'acquérir une meilleure connaissance de cette population, de connaître le "parcours" de l'enfant et/ou de sa famille après le passage aux urgences et de déterminer s'il existait des inadéquations entre la prise en charge attendue et celle réalisée. Matériel et méthode: la population était constituée de l'ensemble des enfants dits "en danger" ou "en risque de l'être" ayant consulté aux urgences pédiatriques du CRHU de Montpellier en 2010. Le recueil de données a été réalisé avec les services sociaux et judiciaires de l'Hérault. Résultats: 87% des 92 enfants inclus présentaient des facteurs de vulnérabilité. Une mesure de protection judiciaire a été nécessaire dans l'année dans 40% des cas avec un placement dans 21 % des cas. Pour 35% des cas, une inadéquation a été constatée entre la prise en charge attendue et celle réalisée. Conclusion: la singularité des situations et les contraintes propres à chaque institution ne permettent pas toujours d'assurer une protection optimale pour l'enfant. Un travail multidisciplinaire et une meilleure communication entre les partenaires paraissent nécessaires pour prévenir les conséquences préjudiciables au développement de l'enfant.
Enfants et adolescents victimes de maltraitance : leur prise en charge aux urgences (Paris, Doin, Assistance publique, Hôpitaux de Paris, 1997)
Description de l'activité de pédiatrie sociale dans une unité d'urgences pédiatriques / Laure Quentin de Gromard-Achard ; sous la direction de Madame le Docteur V. Hue ([S.l.], [s.n.], 2011)
Résumé :
L’enfance en danger est un problème de santé publique. La littérature épidémiologique est très pauvre, en particulier pour les enfants consultant aux urgences pédiatriques (UP). Objectifs : Décrire les situations de maltraitance rencontrées dans un service d’UP et analyser les procédures sociales débutées. Matériels et méthodes : Etude rétrospective d’enfants consultant aux UP du CHRU de Lille entre le 11 avril 2009 et le 10 juillet 2010, pour lesquels une maltraitance ou une situation à risque était notée. Résultats : L’étude portait sur 97 enfants : 43 % pour une suspicion de maltraitance sexuelle (MS), 57 % pour une suspicion de maltraitance autre (MA). Dans le cas des enfants ayant une suspicion de MS, 48 % consultaient pour des attouchements et 21 % pour un motif sans rapport avec une MS. L’examen génital était anormal dans 15 % des cas. Un diagnostic final de MS ou non était posé pour 48 % des enfants : 70 % avaient une MS certaine. Les procédures sociales et le devenir des enfants étaient identiques quel que soit le diagnostic final. Dans 90 % des cas, les enfants regagnaient le domicile parental après une simple consultation aux UP. Aucun enfant n’était confié à l’ASE. Dans le cas des enfants ayant une suspicion de MA, 31 % ne consultaient pas pour une MA. Des traces de violence physique étaient notées dans 30 % des cas. Le diagnostic final de MA certaine était posé dans 82 % des cas avec 33 % de maltraitance physique, 15 % psychologique, 24 % de négligence, 60 % d’environnement à risque. Les procédures débutées aux urgences étaient identiques quel que soit le diagnostic final. Dans 44 % des cas, les enfants bénéficiaient d’une simple consultation aux UP. Après hospitalisation, 18 % des enfants étaient confiés à l’ASE. Conclusion : Notre étude montre l’importance de l’activité sociale dans une unité d’UP et reflète les conditions de consultation des enfants maltraités. Elle montre également la difficulté à dépister les enfants maltraités et à poser un diagnostic certain de maltraitance.
Mauvais traitements à enfant : place et rôle du médecin : un entretien avec Dominique Girodet, pédiatre, animé par Jean-Claude Aulnette, médecin généraliste / Daniel Lacroix, réalisateur (Draguignan, ANTHEA, c1996)
Dépistage, diagnostic et accueil des enfants victimes de maltraitance : expérience de l'UAUP du CHU de Montpellier / par Yoko Kikuchi épouse Maurice ([S.l.], [s.n.], 1997
VIOLENCE AUX URGENCES
L'accueil aux urgences : gestion de l'agressivité et de la violence : à propos d'une expérience aux urgences SMUR de Calais/ Joy Mangar ; [sous la direction de Patrick] Ourvois ([S.l.], [s.n.], 2005)
Violence et agressivité aux urgences : état des lieux au Centre hospitalier universitaire de Toulouse / Yves Joisson ; directeur de thèse Sophie Fernandez ([S.l.], [s.n.], 2005)
Résumé :
Des comportements violents et agressifs se manifestent régulièrement dans les services d'accueil et d'urgences. Trop souvent apparentés aux risques inhérents au travail, la profession se questionne aujourd'hui sur les caractéristiques de cette agressivité pour envisager des solutions. Dans la même dynamique, une enquête prospective a été réalisée aux urgences du centre hospitalier universitaire Purpan, dans le but de définir le phénomène violence. Nombre de ces résultats se trouvent en adéquation avec les informations recueillies dans la revue de la littérature. Des propositions d'amélioration en matière de gestion de l'agressivité terminent ce travail.
Gestion de l'agressivité aux urgences de l'hôpital de Tarbes / Florence Berranger ; sous la direction de Jean-Marc Pujo ([S.l.], [s.n.], 2004)
Résumé :
J'ai réalisé une étude rétrospective de la logistique, des comportements et des moyens développés face à l'agressivité aux urgences de l'hôpital de Tarbes. Il ressort que l'agressivité est un phénomène sous-déclaré, au service des urgences, à la médecine du travail et à l'administration. La gestion la plus fréquente de l'agressivité est un contact verbal. L'agresseur le plus fréquent est le patient, mâle. Il profère des paroles agressives, il peut avoir des gestes violents. Les locaux sont inadaptés à une gestion efficace de la violence. Il manque des protocoles de mise en contention et de suivi de contention, des protocoles de dépôt de plainte systématique. L'hôpital de Tarbes est dépourvu de prise en charge du personnel agressé. Pour une prise en charge optimale de l'agressivité aux urgences de Tarbes, des améliorations sont nécessaires au plan des locaux, des conduites du personnel face à l'agressivité et des moyens de prévention. Certaines seront facilement réalisables, les autres seront plus longues.
État d'agitation au service d'accueil et d'urgence de Rouen : étude prospective / Abdellatif Habbedine ; sous la direction de Guy Bonmarchand (Rouen, [s.n.], 1999)
Résumé :
Jusqu'ici seules des études rétrospectives avaient traité du problème de la prise en charge des agités dans les services d'Accueil et d'Urgences des hôpitaux. Cette étude a été réalisée entre octobre 96 et juin 97 dans le cadre du service d'Accueil et d'Urgences du CHU Charles Nicolle de Rouen. Elle se propose d'aborder, de façon prospective, à travers un collectif de cent patients agités, les causes de l'état d'agitation aiguë, les caractéristiques des patients agités et enfin d'évaluer notre prise en charge. Elle souligne notamment le rôle déterminant des facteurs toxiques et socioprofessionnels dans la survenue de l'état d'agitation aiguë.
Violences aux urgences : mythe ou réalité ? : étude rétrospective multicentrique au sein du département du Nord : Analyse de 935 questionnaires / Anne Damblemont ; sous la direction de Nathalie Assez ([S.l.], [s.n.], 2005)
La violence des usagers aux Urgences de La Rochelle : Pourquoi? Comment la gérer? / Valérie Compain-Loustau ; sous la direction de sylviane Dulioust ([S.l.], [s.n.], 2003)
Il existe peu d’études traitant spécifiquement de la violence de parents en pédiatrie. Toutefois, quelques références, notamment les deux premières, concernent directement votre sujet. Les autres références sont relatives d’une part à la violence et la pédiatrie, et d’autre part à la violence aux urgences. Elles vous apporteront quelques pistes de réflexion. Vous trouverez des résumés pour nombre de ces documents sous les références en question.
Bonnes lectures
Gaëlle Giordano « Les « clashs » parents/soignants en oncologie pédiatrique : réaction caractérielle ou violence institutionnelle ? », Sociétés 3/2009 (n° 105), p. 21-34.
Dossier en ligne intitulé : Accueil de l’enfant et de l’adolescent agité aux urgences pédiatriques
Maurice Titran, pédiatre : un rebelle chez les bébés / Murielle Szac (Paris, Ed. de l'Atelier, 1996)
Ce document traite notamment de la relation médecin – parents.
La place du psychiatre dans le dispositif de protection de l'enfance : aspects psychopathologiques et institutionnels / Valérie Boulicot ; sous la direction de Jean Chambry ([S.l.], [s.n.], 2006)
Résumé :
Dans ce travail consacré aux enfants relevant du dispositif de protection de l'enfance, les notions de maltraitance et "d'enfant en danger" sont d'abord définies. Après avoir décrit l'organisation du dispositif de protection de l'enfance en France, nous abordons les aspects psychopathologiques des familles maltraitantes. Les aspects normaux du développement de l'enfant, étudiés sous l'angle de l'attachement et de la séparation, nous permettent de mieux appréhender la parentalité et ses défaillances et les troubles psychopathologiques que peuvent présenter ces enfants. Les troubles les plus caractéristiques sont les troubles de l'attachement et les pathologies limite, caractérisées par l'insuffisance du processus de séparation-individuation. La situation de placement soulève également des problématiques spécifiques, que le placement soit institutionnel ou familial. Dans une seconde partie, nous décrivons l'expérience d'un service d'urgences pédopsychiatriques. La part des enfants relevant du dispositif de protection de l'enfance, qui représente un tiers des enfants hospitalisés, montre que le psychiatre est souvent confronté à ces " enfants en danger ". Les cas cliniques présentés illustrent les aspects psychopathologiques chez ces enfants, et aborde le partenariat avec les différents intervenants. La place du psychiatre dans le dispositif est alors discutée, dans les soins directs auprès de l'enfant et de sa famille, car ces enfants ont besoin de soins psychologiques, et auprès des différents intervenants. La pluridisciplinarité et le développement du partenariat entre les institutions semblent indispensables pour proposer à ces enfants une prise en charge cohérente et éviter que se répète la maltraitance.
Etude sur les enfants en danger ou en risque de l'être ayant consulté aux urgences pédiatriques du CHU de Montpellier en 2010 : description de la population et devenir à un an / par Armelle Haquet ; sous la direction de Brigitte Blanc ([s.l.], [s.n.], 2012)
Résumé :
La reconnaissance et la prise en charge des enfants en danger ou en risque de danger sont actuellement un enjeu de santé publique. Les pédiatres des urgences sont impliqués dans cette mission difficile. L'étude du devenir à un an des enfants en danger ou en risque de danger consultant aux urgences nous a paru intéressante pour améliorer nos pratiques dans la prise en charge de cette population. Nos objectifs étaient : d'acquérir une meilleure connaissance de cette population, de connaître le "parcours" de l'enfant et/ou de sa famille après le passage aux urgences et de déterminer s'il existait des inadéquations entre la prise en charge attendue et celle réalisée. Matériel et méthode: la population était constituée de l'ensemble des enfants dits "en danger" ou "en risque de l'être" ayant consulté aux urgences pédiatriques du CRHU de Montpellier en 2010. Le recueil de données a été réalisé avec les services sociaux et judiciaires de l'Hérault. Résultats: 87% des 92 enfants inclus présentaient des facteurs de vulnérabilité. Une mesure de protection judiciaire a été nécessaire dans l'année dans 40% des cas avec un placement dans 21 % des cas. Pour 35% des cas, une inadéquation a été constatée entre la prise en charge attendue et celle réalisée. Conclusion: la singularité des situations et les contraintes propres à chaque institution ne permettent pas toujours d'assurer une protection optimale pour l'enfant. Un travail multidisciplinaire et une meilleure communication entre les partenaires paraissent nécessaires pour prévenir les conséquences préjudiciables au développement de l'enfant.
Enfants et adolescents victimes de maltraitance : leur prise en charge aux urgences (Paris, Doin, Assistance publique, Hôpitaux de Paris, 1997)
Description de l'activité de pédiatrie sociale dans une unité d'urgences pédiatriques / Laure Quentin de Gromard-Achard ; sous la direction de Madame le Docteur V. Hue ([S.l.], [s.n.], 2011)
Résumé :
L’enfance en danger est un problème de santé publique. La littérature épidémiologique est très pauvre, en particulier pour les enfants consultant aux urgences pédiatriques (UP). Objectifs : Décrire les situations de maltraitance rencontrées dans un service d’UP et analyser les procédures sociales débutées. Matériels et méthodes : Etude rétrospective d’enfants consultant aux UP du CHRU de Lille entre le 11 avril 2009 et le 10 juillet 2010, pour lesquels une maltraitance ou une situation à risque était notée. Résultats : L’étude portait sur 97 enfants : 43 % pour une suspicion de maltraitance sexuelle (MS), 57 % pour une suspicion de maltraitance autre (MA). Dans le cas des enfants ayant une suspicion de MS, 48 % consultaient pour des attouchements et 21 % pour un motif sans rapport avec une MS. L’examen génital était anormal dans 15 % des cas. Un diagnostic final de MS ou non était posé pour 48 % des enfants : 70 % avaient une MS certaine. Les procédures sociales et le devenir des enfants étaient identiques quel que soit le diagnostic final. Dans 90 % des cas, les enfants regagnaient le domicile parental après une simple consultation aux UP. Aucun enfant n’était confié à l’ASE. Dans le cas des enfants ayant une suspicion de MA, 31 % ne consultaient pas pour une MA. Des traces de violence physique étaient notées dans 30 % des cas. Le diagnostic final de MA certaine était posé dans 82 % des cas avec 33 % de maltraitance physique, 15 % psychologique, 24 % de négligence, 60 % d’environnement à risque. Les procédures débutées aux urgences étaient identiques quel que soit le diagnostic final. Dans 44 % des cas, les enfants bénéficiaient d’une simple consultation aux UP. Après hospitalisation, 18 % des enfants étaient confiés à l’ASE. Conclusion : Notre étude montre l’importance de l’activité sociale dans une unité d’UP et reflète les conditions de consultation des enfants maltraités. Elle montre également la difficulté à dépister les enfants maltraités et à poser un diagnostic certain de maltraitance.
Mauvais traitements à enfant : place et rôle du médecin : un entretien avec Dominique Girodet, pédiatre, animé par Jean-Claude Aulnette, médecin généraliste / Daniel Lacroix, réalisateur (Draguignan, ANTHEA, c1996)
Dépistage, diagnostic et accueil des enfants victimes de maltraitance : expérience de l'UAUP du CHU de Montpellier / par Yoko Kikuchi épouse Maurice ([S.l.], [s.n.], 1997
VIOLENCE AUX URGENCES
L'accueil aux urgences : gestion de l'agressivité et de la violence : à propos d'une expérience aux urgences SMUR de Calais/ Joy Mangar ; [sous la direction de Patrick] Ourvois ([S.l.], [s.n.], 2005)
Violence et agressivité aux urgences : état des lieux au Centre hospitalier universitaire de Toulouse / Yves Joisson ; directeur de thèse Sophie Fernandez ([S.l.], [s.n.], 2005)
Résumé :
Des comportements violents et agressifs se manifestent régulièrement dans les services d'accueil et d'urgences. Trop souvent apparentés aux risques inhérents au travail, la profession se questionne aujourd'hui sur les caractéristiques de cette agressivité pour envisager des solutions. Dans la même dynamique, une enquête prospective a été réalisée aux urgences du centre hospitalier universitaire Purpan, dans le but de définir le phénomène violence. Nombre de ces résultats se trouvent en adéquation avec les informations recueillies dans la revue de la littérature. Des propositions d'amélioration en matière de gestion de l'agressivité terminent ce travail.
Gestion de l'agressivité aux urgences de l'hôpital de Tarbes / Florence Berranger ; sous la direction de Jean-Marc Pujo ([S.l.], [s.n.], 2004)
Résumé :
J'ai réalisé une étude rétrospective de la logistique, des comportements et des moyens développés face à l'agressivité aux urgences de l'hôpital de Tarbes. Il ressort que l'agressivité est un phénomène sous-déclaré, au service des urgences, à la médecine du travail et à l'administration. La gestion la plus fréquente de l'agressivité est un contact verbal. L'agresseur le plus fréquent est le patient, mâle. Il profère des paroles agressives, il peut avoir des gestes violents. Les locaux sont inadaptés à une gestion efficace de la violence. Il manque des protocoles de mise en contention et de suivi de contention, des protocoles de dépôt de plainte systématique. L'hôpital de Tarbes est dépourvu de prise en charge du personnel agressé. Pour une prise en charge optimale de l'agressivité aux urgences de Tarbes, des améliorations sont nécessaires au plan des locaux, des conduites du personnel face à l'agressivité et des moyens de prévention. Certaines seront facilement réalisables, les autres seront plus longues.
État d'agitation au service d'accueil et d'urgence de Rouen : étude prospective / Abdellatif Habbedine ; sous la direction de Guy Bonmarchand (Rouen, [s.n.], 1999)
Résumé :
Jusqu'ici seules des études rétrospectives avaient traité du problème de la prise en charge des agités dans les services d'Accueil et d'Urgences des hôpitaux. Cette étude a été réalisée entre octobre 96 et juin 97 dans le cadre du service d'Accueil et d'Urgences du CHU Charles Nicolle de Rouen. Elle se propose d'aborder, de façon prospective, à travers un collectif de cent patients agités, les causes de l'état d'agitation aiguë, les caractéristiques des patients agités et enfin d'évaluer notre prise en charge. Elle souligne notamment le rôle déterminant des facteurs toxiques et socioprofessionnels dans la survenue de l'état d'agitation aiguë.
Violences aux urgences : mythe ou réalité ? : étude rétrospective multicentrique au sein du département du Nord : Analyse de 935 questionnaires / Anne Damblemont ; sous la direction de Nathalie Assez ([S.l.], [s.n.], 2005)
La violence des usagers aux Urgences de La Rochelle : Pourquoi? Comment la gérer? / Valérie Compain-Loustau ; sous la direction de sylviane Dulioust ([S.l.], [s.n.], 2003)
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