Question d'origine :
merci de me dire comment faire pour conserver les couleurs des feuilles d'automne pour la constitution d'un herbier de couleur
ex. les feuilles de poirier deviennent rouge brune verte pale et jaune fin septembre et si on les met à sécher dans un livre elle on tendance à noircir
Réponse du Guichet
gds_ah
- Département : Équipe du Guichet du Savoir
Le 01/10/2012 à 09h34
Bonjour,
Il existe plusieurs sources qui font des recommandations pour la confection d’un herbier :
• Les sites scientifiques de laboratoires de recherche comme celui de l'IRD ou des universités
• Les portails pour grand public
• Les forums ou blogs personnels
• Certains Ouvrages
Vous trouverez ci-dessous, les conseils indiqués par ces sources.
SITES SCIENTIFIQUES
• L’IRD
Le séchage des plantes dans une ambiance climatisée permet une meilleure conservation des plantes.
Le séchage peut se faire soit à l’Herbier (étuve à 60°C) soit en ambiance climatisée (intérêt : permet
de mieux conserver la couleur des plantes).
Les échantillons doivent être placés dans des journaux (format France Guyane) pour le séchage, avec
une feuille retourner afin de pouvoir observer directement les faces supérieure et inférieure du
limbe une fois la planche montée.
Les feuilles peuvent être repliées si jamais elles dépassent du format du journal, ce n’est pas gênant.
• L’Université de Laval
Cette page de l’Université de Laval recommande de faire sécher rapidement les plantes par temps chaud et ensoleillé.
Confectionner un herbier (…)
Pressage et séchage
Les méthodes de pressage et de séchage varient selon le groupe de végétaux. Le pressage proprement dit consiste à placer le spécimen à l’intérieur d’une chemise de papier journal, de l’étaler en conservant le plus possible son port naturel et de le presser. Par temps chaud et ensoleillé, il importe de procéder rapidement au pré-pressage des spécimens fraîchement récoltés sur le terrain et d’abriter des rayons ardents du soleil ceux qui sont transportés dans des sacs de plastique.
• Le site ec.gc.ca
Quand récolter
Bien que l'on puisse cueillir les plantes et leurs parties en toute saison et sous tous les temps, il est préférable de le faire par temps sec et ensoleillé. Les plantes collectées lorsqu'il n'y a pas d'eau en surface, sécheront plus rapidement et conserveront mieux leur couleur ; entre outre, les risques d'apparition de moisissure seront réduits.
• L’institut de recherche en biologie végétal du centre sur la biodiversité de l’université de Montréal propose un guide de confection d’un herbier qui indique :
Les plantes devraient être pressées aussitôt que possible après la récolte. Si le pressage ne se fait pas sur le terrain, gardez les plantes dans des sacs de polythène transparents bien fermés, à l'ombre et au frais.
Le pressage devrait se faire la journée même. Si ce n'est pas possible, gardez les plantes dans un sac de polythène étanche au réfrigérateur pour la nuit. Ne jamais congeler. Les fougères sont particulièrement susceptibles de faner: il est possible de les conserver en les gardant légèrement humides en ajoutant un papier humidifié dans le sac.
PORTAIL OUVERT A TOUS
• botanique.org : Ce portail mentionne les bienfaits du soufre dans la conservation des couleurs :
Pour obtenir des échantillons de qualité, le séchage doit commencer le plus rapidement possible après la récolte. Il est souvent constaté que les plantes perdent leur couleur après le séchage, sauf celles contenant naturellement du soufre (exemple : ail). Pour remédier à cet inconvénient, les plantes peuvent être mises en présence de vapeurs soufrées juste après la récolte. Les pastilles de soufre utilisées pour la stérilisation des tonneaux de vins conviennent. Cependant, cette méthode est fastidieuse.
FORUMS et BLOGS
• Garance voyageuse propose d’utiliser de l’anhydride sulfureux.
Séchage
La méthode classique et convenant à la majorité des plantes, consiste simplement à mettre sous presse, dans des feuilles de journaux, durant une dizaine de jours, les végétaux récoltés.
D’autres méthodes, plus sophistiquées, peuvent être appliquées à certaines plantes ne conservant pas leurs couleurs naturelles lors d’un séchage ordinaire. C’est le cas des Orchidacées, Scrophulariacées et Crucifères.
On peut utiliser l’anhydride sulfureux : les plantes fraîches sont placées une heure environ dans un coffret étanche, en présence d’une mèche soufrée en combustion. Elles sont alors décolorées et reprendront leurs teintes naturelles au bout d’une quinzaine de jours, après un séchage classique.
Plusieurs autres méthodes emploient la chaleur. Les échantillons, protégés d’un linge fin peuvent être "repassés " à l’aide d’un fer chaud. On peut aussi les sécher en utilisant de l’air chaud pulsé dans un tunnel où sont disposées les plantes comme lors un séchage classique.
• ce forum suggère d’utiliser de l'eau glycérinée.
• cet autre forum indique comment conserver et présenter un trèfle à quatre feuilles.
OUVRAGE
Le livre intitulé, Encyclopédie visuelle des plantes sauvages, de Jean-Marie Polèse indique :
Le séchage s’effectue le plus rapidement possible après la récolte, de manière à préserver au mieux les couleurs de la plante.
Il existe plusieurs sources qui font des recommandations pour la confection d’un herbier :
• Les sites scientifiques de laboratoires de recherche comme celui de l'IRD ou des universités
• Les portails pour grand public
• Les forums ou blogs personnels
• Certains Ouvrages
Vous trouverez ci-dessous, les conseils indiqués par ces sources.
SITES SCIENTIFIQUES
• L’IRD
Le séchage des plantes dans une ambiance climatisée permet une meilleure conservation des plantes.
Le séchage peut se faire soit à l’Herbier (étuve à 60°C) soit en ambiance climatisée (intérêt : permet
de mieux conserver la couleur des plantes).
Les échantillons doivent être placés dans des journaux (format France Guyane) pour le séchage, avec
une feuille retourner afin de pouvoir observer directement les faces supérieure et inférieure du
limbe une fois la planche montée.
Les feuilles peuvent être repliées si jamais elles dépassent du format du journal, ce n’est pas gênant.
• L’Université de Laval
Cette page de l’Université de Laval recommande de faire sécher rapidement les plantes par temps chaud et ensoleillé.
Confectionner un herbier (…)
Pressage et séchage
Les méthodes de pressage et de séchage varient selon le groupe de végétaux. Le pressage proprement dit consiste à placer le spécimen à l’intérieur d’une chemise de papier journal, de l’étaler en conservant le plus possible son port naturel et de le presser. Par temps chaud et ensoleillé, il importe de procéder rapidement au pré-pressage des spécimens fraîchement récoltés sur le terrain et d’abriter des rayons ardents du soleil ceux qui sont transportés dans des sacs de plastique.
• Le site ec.gc.ca
Quand récolter
Bien que l'on puisse cueillir les plantes et leurs parties en toute saison et sous tous les temps, il est préférable de le faire par temps sec et ensoleillé. Les plantes collectées lorsqu'il n'y a pas d'eau en surface, sécheront plus rapidement et conserveront mieux leur couleur ; entre outre, les risques d'apparition de moisissure seront réduits.
• L’institut de recherche en biologie végétal du centre sur la biodiversité de l’université de Montréal propose un guide de confection d’un herbier qui indique :
Les plantes devraient être pressées aussitôt que possible après la récolte. Si le pressage ne se fait pas sur le terrain, gardez les plantes dans des sacs de polythène transparents bien fermés, à l'ombre et au frais.
Le pressage devrait se faire la journée même. Si ce n'est pas possible, gardez les plantes dans un sac de polythène étanche au réfrigérateur pour la nuit. Ne jamais congeler. Les fougères sont particulièrement susceptibles de faner: il est possible de les conserver en les gardant légèrement humides en ajoutant un papier humidifié dans le sac.
PORTAIL OUVERT A TOUS
• botanique.org : Ce portail mentionne les bienfaits du soufre dans la conservation des couleurs :
Pour obtenir des échantillons de qualité, le séchage doit commencer le plus rapidement possible après la récolte. Il est souvent constaté que les plantes perdent leur couleur après le séchage, sauf celles contenant naturellement du soufre (exemple : ail). Pour remédier à cet inconvénient, les plantes peuvent être mises en présence de vapeurs soufrées juste après la récolte. Les pastilles de soufre utilisées pour la stérilisation des tonneaux de vins conviennent. Cependant, cette méthode est fastidieuse.
FORUMS et BLOGS
• Garance voyageuse propose d’utiliser de l’anhydride sulfureux.
Séchage
La méthode classique et convenant à la majorité des plantes, consiste simplement à mettre sous presse, dans des feuilles de journaux, durant une dizaine de jours, les végétaux récoltés.
D’autres méthodes, plus sophistiquées, peuvent être appliquées à certaines plantes ne conservant pas leurs couleurs naturelles lors d’un séchage ordinaire. C’est le cas des Orchidacées, Scrophulariacées et Crucifères.
On peut utiliser l’anhydride sulfureux : les plantes fraîches sont placées une heure environ dans un coffret étanche, en présence d’une mèche soufrée en combustion. Elles sont alors décolorées et reprendront leurs teintes naturelles au bout d’une quinzaine de jours, après un séchage classique.
Plusieurs autres méthodes emploient la chaleur. Les échantillons, protégés d’un linge fin peuvent être "repassés " à l’aide d’un fer chaud. On peut aussi les sécher en utilisant de l’air chaud pulsé dans un tunnel où sont disposées les plantes comme lors un séchage classique.
• ce forum suggère d’utiliser de l'eau glycérinée.
• cet autre forum indique comment conserver et présenter un trèfle à quatre feuilles.
OUVRAGE
Le livre intitulé, Encyclopédie visuelle des plantes sauvages, de Jean-Marie Polèse indique :
Le séchage s’effectue le plus rapidement possible après la récolte, de manière à préserver au mieux les couleurs de la plante.
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