Question d'origine :
Bonjour,
Peut-on considérer que nous sommes les inventeurs de la domestication lorsque l'on sait que les fourmis font des élevages de pucerons, travaillent pour certaines termites etc. Le crocodile à les oiseaux qui lui nettoient les dents, etc. ?
Merci d'avance pour la réponse
Réponse du Guichet
gds_db
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 18/04/2013 à 08h40
Bonjour,
Votre question ne soulève qu'un problème de terminologie :
La domestication (du latin domus, « maison ») est le terme désignant l'action que l'homme exerce sur des animaux ou des végétaux, ne serait-ce qu'en les élevant ou en les cultivant. En se les appropriant et en les utilisant pour son agrément ou la satisfaction de ses besoins, l'homme les transforme.
source : Encyclopaedia universalis
Ce dont vous parlez à propos des espèces animales qui s'entraident ou s'exploitent s'appelle le mutualisme ou le commensalisme.
Le mutualisme est une interaction entre deux (ou plusieurs) espèces, dans laquelle les organismes impliqués tirent tous les deux profit de cette relation. On parle alors d'une interaction à bénéfices réciproques.
source : Mutualisme
Le commensalisme (du latin cum-, « avec » et mensa, « table », par exemple « compagnon de table ») est un type d’interaction biologique naturelle et fréquente ou systématique entre deux êtres vivants dans laquelle l'hôte fournit une partie de sa propre nourriture au commensal : il n’obtient en revanche aucune contrepartie évidente de ce dernier (le bénéfice de cette relation n'est pas réciproque).
Le commensalisme est une exploitation non-parasitaire d'une espèce vivante par une autre espèce.
source : wikipedia
Voir aussi cet article : Interaction biologique
La relation de coopération entre pucerons – fourmis est un bel exemple de mutualisme dans le règne animal, les premiers cherchant protection et hygiène, les seconds une source de sucres nécessaires à la survie de la colonie.
lire la suite
Quelques ouvrages portant sur ce sujet :
- Alliances animales / Rémi Gantès et Jean-Pierre Quignard
- La solidarité : chez les plantes, les animaux, les humains / Jean-Marie Pelt; en collab. avec Franck Steffan
- L'art d'être parasite : les associations du vivant / Claude Combes
Votre question ne soulève qu'un problème de terminologie :
La domestication (du latin domus, « maison ») est le terme désignant l'action que l'homme exerce sur des animaux ou des végétaux, ne serait-ce qu'en les élevant ou en les cultivant. En se les appropriant et en les utilisant pour son agrément ou la satisfaction de ses besoins, l'homme les transforme.
source : Encyclopaedia universalis
Ce dont vous parlez à propos des espèces animales qui s'entraident ou s'exploitent s'appelle le mutualisme ou le commensalisme.
source : Mutualisme
Le commensalisme est une exploitation non-parasitaire d'une espèce vivante par une autre espèce.
source : wikipedia
Voir aussi cet article : Interaction biologique
La relation de coopération entre pucerons – fourmis est un bel exemple de mutualisme dans le règne animal, les premiers cherchant protection et hygiène, les seconds une source de sucres nécessaires à la survie de la colonie.
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Quelques ouvrages portant sur ce sujet :
- Alliances animales / Rémi Gantès et Jean-Pierre Quignard
- La solidarité : chez les plantes, les animaux, les humains / Jean-Marie Pelt; en collab. avec Franck Steffan
- L'art d'être parasite : les associations du vivant / Claude Combes
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