Question d'origine :
comment faire pour sortir des addictions sur les jeux d'argent?
Réponse du Guichet
gds_ctp
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 15/10/2013 à 10h38
Bonjour,
Le site Essentiel santé magazine propose un article expliquant comment sortir des addictions au jeu.
« Le risque commence dès les premiers gains. En effet, le joueur qui gagne est incité à rejouer, et à miser encore plus pour gagner plus. Mais plus il joue, plus il court le risque de perdre, ce qui, inévitablement, finit par arriver. Or, au lieu d’arrêter le jeu, le joueur impulsif va jouer toujours plus pour « se refaire » et récupérer sa mise, même si pour cela, il doit s’endetter, voire dans certains cas, voler de l’argent. Le jeu devient la seule réalité, au détriment des relations familiales, sociales, ou de la situation financière…
A savoir : le risque de dépendance est lié à des facteurs génétiques. Les personnes déjà dépendantes à une substance (cigarette, alcool…), ou qui ont dans leur famille une personne dépendante, ont plus de risques de devenir accros au jeu d’argent.
Par qui se faire aider ?
Si vous prenez conscience de votre dépendance ou de la dépendance d’un proche, ne restez pas seul. Parlez-en à votre médecin (l’addiction est une maladie qui se soigne) ou demandez conseil à des structures ou associations spécialisées. […] »
A la suite se trouve une liste d’organismes pouvant vous aider.
Le site Doctissimo propose lui aussi des solutions pour aider les accros aux jeux d’argent :
« Votre conjoint(e) parie aux courses, organise des "soirées poker", raffole du casino et remplit tous les jours ses poches de black jack, banco, tacotac, et autres tickets de grattage ? Jeux d’argent et jeux de hasard, il les connaît tous, et toutes ses économies y passent. Est-il pour autant un joueur pathologique ? Jusqu’où ira t-il ?
Oui mais après, comment l’aider concrètement ? Vous avez bien essayé d’en parler avec lui, de le raisonner, mais il vous fait maintes promesses qu’il ne tient jamais et son portefeuille est toujours aussi vide. Alors faites-vous aider par quelqu’un, n’hésitez pas à faire appel à des associations de "joueurs anonymes" pour vous guider et l’aider à se soigner, car c’est une vraie maladie. Aujourd’hui il existe de nombreux moyens mis en oeuvre pour prévenir et traiter ces malades du jeu.
En consultation individuelle ou en groupe de parole, les personnes sont soutenues, travaillent sur des solutions concrètes pour abandonner leurs habitudes et ont aussi un suivi financier. Le traitement encourage l’abstinence totale au jeu, mais aussi apporte un soutien psychologique important. L’addiction aux jeux d’argent nécessite une prise en charge sérieuse et sur la durée car comme pour tout état de dépendance, le danger est de rechuter, même des mois ou des années après. »
Le site duMinistère des affaires sociales et de la santé propose un dispositif de prise en charge pour l’addiction aux jeux, ainsi qu’une liste de structures proposant une offre de soin sur les comportements addictifs aux jeux.
Le Centre du jeu excessif du CHU de Nantes spécialiste des question d’addictologie au jeu, permet d’effectuer une recherche par régions pour trouver des centres de soins adaptés à cette pathologie.
« Le jeu pathologique nécessite le plus souvent une prise en charge spécialisée et associant les intervenants de différents champs, médical, psychologique et social. En effet, le trouble va entraîner une souffrance chez l’individu, mais aussi son entourage. Certaines complications psychologiques (dépression, anxiété, abus d’alcool…) peuvent apparaître, de même que des difficultés sociales, financières, professionnelles, voire judiciaires.
Le médecin traitant est un acteur indispensable de cette prise en charge, et souvent le premier à intervenir et à diriger vers une équipe prodiguant les soins adaptés.
Les soins reposent avant tout sur l’approche psychologique. Différentes modalités de psychothérapie s’offrent au joueur pathologique, à définir avec le thérapeute. Il est fréquent aussi de lui proposer de participer à un groupe de parole où il peut partager son expérience avec d’autres joueurs et tenter de trouver des solutions.
Les médicaments ont pour l’instant une place très limitée (traitement des complications psychiatriques).
Un accompagnement social est souvent indispensable, lequel peut inclure la mise en place d'un dossier de surendettement, d'une demande d'interdiction de casino, voire d'une mesure de curatelle pour mieux gérer son argent. »
Le Centre propose aussi un site d’aide et d’informations Aide info jeu.
« Ce site s’adresse aux joueurs de jeux de hasard et d’argent et à leur entourage. Il a pour objectif d’informer, d’échanger et d’apporter de l’aide aux personnes rencontrant des problèmes liés à une pratique excessive du jeu.
Des psychologues et médecins spécialisés dans la prévention et la prise en charge du jeu excessif sont à votre écoute et répondent à vos questions. Tous sont soumis au secret professionnel et votre anonymat est respecté. »
Pour compléter, quelques pistes de lecture:
- 10 étapes pour surmonter l'addiction au jeu de Lisa Ustok et Joanna Hughes.
- Du plaisir du jeu au jeu pathologique: 100 questions pour mieux gérer la maladie : les réponses claires des spécialistes des Hôpitaux universitaires de Paris Sud et de Nantes.
- Promis, demain j’arrête: sexe, alcool, jeux et autres dépendances.
- Accro! de Laurent Karila et Annabel Benhaiem.
Pour finir, des questions déjà posées au Guichet sur les addictions :
- Le poker.
- Addiction.
- Addictions aux jeux d'argent.
Le meilleur conseil que nous puissions vous donner est donc decontacter des professionnels de santé plus à même de répondre à vos questions et de vous orienter auprès de spécialistes de la question . Nous en profitons pour vous rappeler que nous ne sommes que bibliothécaires, notre réponse ne propose donc que des indications pour vous aider dans votre démarche.
Bonne journée.
Le site Essentiel santé magazine propose un article expliquant comment sortir des addictions au jeu.
« Le risque commence dès les premiers gains. En effet, le joueur qui gagne est incité à rejouer, et à miser encore plus pour gagner plus. Mais plus il joue, plus il court le risque de perdre, ce qui, inévitablement, finit par arriver. Or, au lieu d’arrêter le jeu, le joueur impulsif va jouer toujours plus pour « se refaire » et récupérer sa mise, même si pour cela, il doit s’endetter, voire dans certains cas, voler de l’argent. Le jeu devient la seule réalité, au détriment des relations familiales, sociales, ou de la situation financière…
A savoir : le risque de dépendance est lié à des facteurs génétiques. Les personnes déjà dépendantes à une substance (cigarette, alcool…), ou qui ont dans leur famille une personne dépendante, ont plus de risques de devenir accros au jeu d’argent.
Par qui se faire aider ?
Si vous prenez conscience de votre dépendance ou de la dépendance d’un proche, ne restez pas seul. Parlez-en à votre médecin (l’addiction est une maladie qui se soigne) ou demandez conseil à des structures ou associations spécialisées. […] »
A la suite se trouve une liste d’organismes pouvant vous aider.
Le site Doctissimo propose lui aussi des solutions pour aider les accros aux jeux d’argent :
« Votre conjoint(e) parie aux courses, organise des "soirées poker", raffole du casino et remplit tous les jours ses poches de black jack, banco, tacotac, et autres tickets de grattage ? Jeux d’argent et jeux de hasard, il les connaît tous, et toutes ses économies y passent. Est-il pour autant un joueur pathologique ? Jusqu’où ira t-il ?
Oui mais après, comment l’aider concrètement ? Vous avez bien essayé d’en parler avec lui, de le raisonner, mais il vous fait maintes promesses qu’il ne tient jamais et son portefeuille est toujours aussi vide. Alors faites-vous aider par quelqu’un, n’hésitez pas à faire appel à des associations de "joueurs anonymes" pour vous guider et l’aider à se soigner, car c’est une vraie maladie. Aujourd’hui il existe de nombreux moyens mis en oeuvre pour prévenir et traiter ces malades du jeu.
En consultation individuelle ou en groupe de parole, les personnes sont soutenues, travaillent sur des solutions concrètes pour abandonner leurs habitudes et ont aussi un suivi financier. Le traitement encourage l’abstinence totale au jeu, mais aussi apporte un soutien psychologique important. L’addiction aux jeux d’argent nécessite une prise en charge sérieuse et sur la durée car comme pour tout état de dépendance, le danger est de rechuter, même des mois ou des années après. »
Le site du
Le Centre du jeu excessif du CHU de Nantes spécialiste des question d’addictologie au jeu, permet d’effectuer une recherche par régions pour trouver des centres de soins adaptés à cette pathologie.
« Le jeu pathologique nécessite le plus souvent une prise en charge spécialisée et associant les intervenants de différents champs, médical, psychologique et social. En effet, le trouble va entraîner une souffrance chez l’individu, mais aussi son entourage. Certaines complications psychologiques (dépression, anxiété, abus d’alcool…) peuvent apparaître, de même que des difficultés sociales, financières, professionnelles, voire judiciaires.
Le médecin traitant est un acteur indispensable de cette prise en charge, et souvent le premier à intervenir et à diriger vers une équipe prodiguant les soins adaptés.
Les soins reposent avant tout sur l’approche psychologique. Différentes modalités de psychothérapie s’offrent au joueur pathologique, à définir avec le thérapeute. Il est fréquent aussi de lui proposer de participer à un groupe de parole où il peut partager son expérience avec d’autres joueurs et tenter de trouver des solutions.
Les médicaments ont pour l’instant une place très limitée (traitement des complications psychiatriques).
Un accompagnement social est souvent indispensable, lequel peut inclure la mise en place d'un dossier de surendettement, d'une demande d'interdiction de casino, voire d'une mesure de curatelle pour mieux gérer son argent. »
Le Centre propose aussi un site d’aide et d’informations Aide info jeu.
« Ce site s’adresse aux joueurs de jeux de hasard et d’argent et à leur entourage. Il a pour objectif d’informer, d’échanger et d’apporter de l’aide aux personnes rencontrant des problèmes liés à une pratique excessive du jeu.
Des psychologues et médecins spécialisés dans la prévention et la prise en charge du jeu excessif sont à votre écoute et répondent à vos questions. Tous sont soumis au secret professionnel et votre anonymat est respecté. »
Pour compléter, quelques pistes de lecture:
- 10 étapes pour surmonter l'addiction au jeu de Lisa Ustok et Joanna Hughes.
- Du plaisir du jeu au jeu pathologique: 100 questions pour mieux gérer la maladie : les réponses claires des spécialistes des Hôpitaux universitaires de Paris Sud et de Nantes.
- Promis, demain j’arrête: sexe, alcool, jeux et autres dépendances.
- Accro! de Laurent Karila et Annabel Benhaiem.
Pour finir, des questions déjà posées au Guichet sur les addictions :
- Le poker.
- Addiction.
- Addictions aux jeux d'argent.
Le meilleur conseil que nous puissions vous donner est donc de
Bonne journée.
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