Question d'origine :
Combien d'hectares fait le parc de la Tete d'Or ? 117 ou 105 ? (plusieurs infos diffèrent à ce sujet.
Réponse du Guichet
bml_reg
- Département : Documentation régionale
Le 08/11/2013 à 12h23
Bonjour,
Le terrain acheté en 1856 aux Hospice civils de Lyon par la municipalité occupait une superficie de 117 ha ; mais on fut forcé d’utiliser une partie du terrain pour construire une digue sur le Rhône afin d’en maîtriser les débordements. Puis c'est la voie de chemin de fer qui ponctionna son dû sur le terrain. Le parc de la Tête d’Or s’étend finalement sur 105 ha.
Dans Le parc de la Tête d'Or, Vincent Desplanche indique :
Le 27 novembre 1856, le [préfet Vaïsse] signe, au nom de la municipalité l’acte de vente négocié avec les hospices civils de Lyon, d’un terrain de 117 ha sur le site de la Tête-d’Or, qui ne fut longtemps que pâturages et marécages.
Dans Le parc de la Tête d'Or : 1856-1971, la Société lyonnaise d'horticulture précise :
C’est le 14 mars 1856 que le sénateur Vaïsse, préfet et maire de Lyon nommé par le pouvoir central, demandait à celui-ci l’autorisation de traiter avec les Hospices en vue de l’acquisition par la ville de la plus grande partie du domaine de la Tête-d’Or, au prix de 1 250 000 francs, de l’époque évidemment.
Il justifiait sa demande par les arguments suivants :
« Ce domaine est à quinze cents mètres de la place des Terreaux, point le plus central de la ville ; isolé de ce côté par le boulevard (celui des Belges, actuellement, qui était loin d’avoir à l’époque sa belle allure d’aujourd’hui) et des autres côté: par le fleuve et les espaces ouverts où commence la vallée du haut-Rhône, qui lui envoie constamment un air rafraîchissant ; ayant l’aspect de cette vallée et des îles couvertes d’arbres; celui des riants coteaux de la Pape ; n’apercevant la ville que par les hauteurs pittoresques et par le clocher de Fourvière (celui de la chapelle primitive, la basilique n’ayant été commencée qu’en 1877) ; loin du mouvement et du bruit, l’emplacement se trouve dans les conditions d’isolement et de calme, de fraîcheur et d’horizon les plus souhaitables. »
Le traité intervint. La ville fut en possession du territoire. Malheureusement, il n’était pas tout entier à l’abri des débordements anarchiques de son impétueux voisin, le Rhône, dieu encore inconquis, dont un de ses bras l’entourait en partie et qu’une première digue construite en 1857 ne l’en protégeait que très insuffisamment.
La Grange Lambert pouvait s’en accommoder, tant bien que mal, pas le beau parc public dont on rêvait depuis si longtemps.
On dut se résoudre à sacrifier une bande de terrain d’environ cent mètres de largeur moyenne, sur laquelle le Service de la Navigation de l’Administration des Ponts-et-Chaussées, édifia en 1857 une nouvelle
Peu de temps après, il fallut encore céder une autre parcelle, mais de moindre largeur, à la Cie P.L.M. lors de la
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