Question d'origine :
Bonjour je suis eleve de 1ere et je cherche tous types de documents sur le sujets du foot business et son evolution au cours du temps j'ai chercher sur internet et mes recherches n'ont pas abouti a grand chose
Réponse du Guichet
gds_alc
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 23/11/2013 à 10h52
Bonjour,
Notre réponse apportée sur l’argent dans le monde du football en 2012 devrait vous donner de premières pistes pour réaliser votre exposé sur le thème du « Business foot ».
En complément, nous vous proposons ces deux ouvrages :
* Donqui foot : dictionnaire rock, historique et politique du football / Hubert Artus, préface d'Abd al Malik, 2012 : L'histoire du football à travers trois siècles, du XIXe au XXIe siècle. Ce sport était d'abord celui des aristocrates avant d'être celui des ouvriers. Il a pris ensuite un caractère nationaliste puis est devenu un sport de masse mondialisé avant d'être un symbole du business d'aujourd'hui.
* Foot : dans la tourmente du business : la logique financière change le cuir en or, certains s'y opposent et veulent protéger les cultures du foot, débats / Romaric Godin, 2007
Pour finir, des recherches dans Europresse, base de données disponible dans les bibliothèques de Lyon vous permettront de trouver de nombreux articles. A titre d’exemple, Le Monde a dernièrement publié un article "Cash investigation" : le "foot business" et ses dérives
(Mercredi 11 septembre 2013) dans lequel le journaliste relatait que le football moderne ne cesse d'amasser des milliards de dollars à travers les continents. Le sport le plus populaire de la planète est l'un des marchés les plus dérégulés. L'émission d'enquête de France 2 "Cash investigation" (une production Premières Lignes) a plongé pendant des mois dans le monde du "foot business". Derrière l'éthique et les valeurs du sport se cachent des agents avides d'argent, des responsables de clubs et de fédérations peu scrupuleux sur les règlements. Personne n'ose parler à visage découvert des graves dérives du ballon rond : c'est l'omerta.
L'enquête de Martin Boudot commence à Roubaix. Dans cette ville du nord de la France vit un petit génie de 11 ans, un virtuose du cuir. Les caméras suivent les parents de Madin jusqu'à Barcelone. On voit le garçon, quasi apeuré, peu avant son essai pour tenter d'entrer au centre de formation du célèbre club catalan. La famille de Madin a été contactée par un Dubaïote, patron d'une entreprise de BTP et qui se prétend agent. C'est lui qui joue les intermédiaires entre le petit joueur et le recruteur du FC Barcelone.
UN PLACEMENT PLUS JUTEUX QUE LA PIERRE
Avant de le rencontrer, les parents ne connaissaient pas cet agent ni ses véritables motivations. Très vite, ils vont parler argent. Pourtant, n'est-ce pas interdit d'établir un contrat commercial dans le sport entre un mineur et un agent ? Peu importe. Pour l'agent, l'enfant peut être un placement bien plus juteux que la pierre. Et un footballeur recruté dès le berceau par le Barça peut aussi rapporter beaucoup d'argent au club. Chaque année passée au centre de formation sera facturée 90 000 euros s'il est vendu plus tard à une autre équipe.
Dans le football, le joueur est devenu une vulgaire marchandise qui peut rapporter gros. Tellement gros que, depuis quelques années, les fonds investissent les terrains. Exemple : le jeune Français de 22 ans Eliaquim Mangala, défenseur du FC Porto, a de l'avenir. C'est donc un bon placement pour Doyen Group, un fonds spécialisé dans l'extraction d'uranium, qui possède... un tiers de la valeur marchande du footballeur ! Mangala ne le savait pas : il l'a appris dans la presse. Est-il offusqué ? Loin de là : il a intégré que les clubs sont "des usines" et les joueurs "des produits".
"Cash investigation" révèle aussi avec humour quelques magouilles de certaines équipes pour défiscaliser. Des clubs sont considérés comme des paradis fiscaux et s'avèrent peu regardants sur certaines pratiques. En 2012, le Colombien Carlos Sanchez quitte Valenciennes pour s'engager avec les Rangers de Talca, un club chilien. Il retourne aussitôt dans le club nordiste en prêt. Et, au passage, Carlos Sanchez accepte une diminution de 80 % de son salaire. Pourquoi une telle générosité ? Le magazine laisse entendre que "VA" aurait, grâce à cette opération, réalisé de substantielles économies de charges sociales. Le club dément.
Comme le rappelle le magazine, le football est gangrené par l'argent et, comme souvent, l'exemple vient du haut. Plusieurs imminents membres de la FIFA, l'instance mondiale du ballon rond, sont tombés pour des affaires de corruption. Le football moderne n'a plus rien de fair-play.
Nous vous laissons jongler avec ces références. bon travail !!
Notre réponse apportée sur l’argent dans le monde du football en 2012 devrait vous donner de premières pistes pour réaliser votre exposé sur le thème du « Business foot ».
En complément, nous vous proposons ces deux ouvrages :
* Donqui foot : dictionnaire rock, historique et politique du football / Hubert Artus, préface d'Abd al Malik, 2012 : L'histoire du football à travers trois siècles, du XIXe au XXIe siècle. Ce sport était d'abord celui des aristocrates avant d'être celui des ouvriers. Il a pris ensuite un caractère nationaliste puis est devenu un sport de masse mondialisé avant d'être un symbole du business d'aujourd'hui.
* Foot : dans la tourmente du business : la logique financière change le cuir en or, certains s'y opposent et veulent protéger les cultures du foot, débats / Romaric Godin, 2007
Pour finir, des recherches dans Europresse, base de données disponible dans les bibliothèques de Lyon vous permettront de trouver de nombreux articles. A titre d’exemple, Le Monde a dernièrement publié un article "Cash investigation" : le "foot business" et ses dérives
(Mercredi 11 septembre 2013) dans lequel le journaliste relatait que le football moderne ne cesse d'amasser des milliards de dollars à travers les continents. Le sport le plus populaire de la planète est l'un des marchés les plus dérégulés. L'émission d'enquête de France 2 "Cash investigation" (une production Premières Lignes) a plongé pendant des mois dans le monde du "foot business". Derrière l'éthique et les valeurs du sport se cachent des agents avides d'argent, des responsables de clubs et de fédérations peu scrupuleux sur les règlements. Personne n'ose parler à visage découvert des graves dérives du ballon rond : c'est l'omerta.
L'enquête de Martin Boudot commence à Roubaix. Dans cette ville du nord de la France vit un petit génie de 11 ans, un virtuose du cuir. Les caméras suivent les parents de Madin jusqu'à Barcelone. On voit le garçon, quasi apeuré, peu avant son essai pour tenter d'entrer au centre de formation du célèbre club catalan. La famille de Madin a été contactée par un Dubaïote, patron d'une entreprise de BTP et qui se prétend agent. C'est lui qui joue les intermédiaires entre le petit joueur et le recruteur du FC Barcelone.
UN PLACEMENT PLUS JUTEUX QUE LA PIERRE
Avant de le rencontrer, les parents ne connaissaient pas cet agent ni ses véritables motivations. Très vite, ils vont parler argent. Pourtant, n'est-ce pas interdit d'établir un contrat commercial dans le sport entre un mineur et un agent ? Peu importe. Pour l'agent, l'enfant peut être un placement bien plus juteux que la pierre. Et un footballeur recruté dès le berceau par le Barça peut aussi rapporter beaucoup d'argent au club. Chaque année passée au centre de formation sera facturée 90 000 euros s'il est vendu plus tard à une autre équipe.
Dans le football, le joueur est devenu une vulgaire marchandise qui peut rapporter gros. Tellement gros que, depuis quelques années, les fonds investissent les terrains. Exemple : le jeune Français de 22 ans Eliaquim Mangala, défenseur du FC Porto, a de l'avenir. C'est donc un bon placement pour Doyen Group, un fonds spécialisé dans l'extraction d'uranium, qui possède... un tiers de la valeur marchande du footballeur ! Mangala ne le savait pas : il l'a appris dans la presse. Est-il offusqué ? Loin de là : il a intégré que les clubs sont "des usines" et les joueurs "des produits".
"Cash investigation" révèle aussi avec humour quelques magouilles de certaines équipes pour défiscaliser. Des clubs sont considérés comme des paradis fiscaux et s'avèrent peu regardants sur certaines pratiques. En 2012, le Colombien Carlos Sanchez quitte Valenciennes pour s'engager avec les Rangers de Talca, un club chilien. Il retourne aussitôt dans le club nordiste en prêt. Et, au passage, Carlos Sanchez accepte une diminution de 80 % de son salaire. Pourquoi une telle générosité ? Le magazine laisse entendre que "VA" aurait, grâce à cette opération, réalisé de substantielles économies de charges sociales. Le club dément.
Comme le rappelle le magazine, le football est gangrené par l'argent et, comme souvent, l'exemple vient du haut. Plusieurs imminents membres de la FIFA, l'instance mondiale du ballon rond, sont tombés pour des affaires de corruption. Le football moderne n'a plus rien de fair-play.
Nous vous laissons jongler avec ces références. bon travail !!
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