Question d'origine :
Bonjour
Je vous écris pour qu pus puissiez m'éclairer.
Un de mes amis m'a dit que ce qui avait fait baisser le plus la mortalité dans les blocs opératoires, récemment (= après l'anesthésie, l'aseptie) c'était le confort du chirurgien ! (Moins de fatigue, de stress..)
Est ce que vous avez des sources en rapport avec cette info ?
Il y a t il d'autres métiers chez qui en améliorant le confort on voyait une diminution des erreurs et fautes professionnelles ?
Merci de votre aide !
Réponse du Guichet
bml_san
- Département : Médiathèque du Bachut Santé
Le 17/01/2014 à 15h10
Bonjour,
Votre question est très vaste et recouvre de larges domaines. En effet, la baisse de la mortalité après le passage en bloc opératoire peut être due à plusieurs facteurs : 1/ facteur humain (organisation de l’équipe soignante, stress) 2/ facteur technologique (formation aux outils, nouvelles technologies).
Concernant le facteur humain, vous pourrez trouver de nombreux travaux de fin d’étude infirmier sur l’impact du stress et de l'organisation de l'équipe sur les soignants, en voici 2 pour exemple : épuisement et travail en équipe - stress infirmier en situation d'urgence
Pour le facteur technologique, un travail de fin d’études sur l’évolution des technologies et qualité des soins en réanimation de Luc Baudelot fait un résumé assez intéressant. Vous pouvez aussi visionner une vidéo sur l’impact de la télé-imagerie sur l’amélioration de la qualité des soins, et enfin l’impact de la télésanté sur la qualité et la sécurité des soins.
Bonne lecture !
Cordialement,
L’équipe Cap’Culture Santé.
Retrouvez nous sur
Réponse du Guichet
gds_db
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 17/01/2014 à 17h24
Bonjour,
De manière générale, en améliorant les conditions de travail des salariés, il semblerait logique de constater moins d'erreurs ou de négligences et moins d'accidents du travail.
Au risque de frôler nous même la faute professionnelle, nous sommes malheureusement au regret de vous annoncer que nous n'avons pas trouvé d'étude chiffrée apportant de l'eau à notre moulin. Nous vous proposerons seulement la lecture des documents mentionnés ci-dessous :
D’après le Ministère du Travail, les risques psychosociaux recouvrent des risques professionnels qui portent atteinte à l’intégrité physique et/ou à la santé mentale des salariés. Parmi ces risques, nous retrouvons le stress, le harcèlement, l’épuisement professionnel, la violence au travail, etc…
Ils peuvent entraîner des pathologies professionnelles telles que des dépressions, des maladies psychosomatiques, l’altération du sommeil, mais aussi générer des troubles musculo-squelettiques, des maladies cardio-vasculaires, voire entraîner des accidents de travail.
source : Preventica
Nous vous laissons consulter l'ouvrage intitulé La qualité de vie au travail pour approfondir le sujet ainsi que cet article Désengagement : « Il faut écouter les salariés ».
Nous vous laissons consulter l'ouvrage intitulé La faute professionnelle : une sociologie des conflits de responsabilité qui aborde la faute professionnelle sous l'angle des les rapports de force au travail.
A savoir, les conditions de travail peuvent intervenir dans l’appréciation des manquements par les prud'hommes.
Voir cette page : Le licenciement pour insuffisance professionnelle
La prise en charge de publics vulnérables par les professionnels des établissements sociaux, médico-sociaux et éducatifs met en jeu des règles de responsabilité certaines.
Voici un extrait de l'ouvrage intitulé Maîtriser ses risques et responsabilités en action sociale d'Antoine Piqueras et Céline Coupard :
Dans les établissements du secteur social et médico-social, la surveillance des résidents constitue l'une des obligations les plus difficiles à mettre en place parce que tout simplement le nombre d'intervenants est limité par les budgets, mais surtout parce que les conséquences peuvent être très lourdes, notamment en matière de responsabilité.
Quelques décisions de jurisprudence Une institution avait licencié une éducatrice sur la base du défaut de surveillance, estimant que celle-ci avait commis une faute grave en ne s'inquiétant pas de la disparition de deux adolescents souffrant de déficience intellectuelle et de troubles psychiatriques.
La Cour de cassation a estimé que « les faits reprochés à la salariée [la fugue des adolescents] étaient intervenus au cours d'une sortie dont l'initiative incombait à l'association, et constituait un test pédagogique et que l'intéressée n'avait commis aucune faute professionnelle» (C. cass., soc., 26 oct. 1994, pourvoi n° 93-40-525V-ALEFPA/Dame T). L'association est seule responsable.
La responsabilité civile d'une éducatrice a été engagée au motif « qu'il appartenait à l'éducatrice, compte tenu de l'activité en cours et de l'état de santé, notamment psychiatrique d'A. B. qui réclamait une vigilance particulière, de prendre toutes mesures utiles pour ne pas perdre de vue le groupe dans lequel évoluait le jeune homme » (TGI Valence, 7 juill. 1992, jugement n° 1109/95).
Un moniteur-éducateur et une aide-soignante ont été condamnés car « l'inattention qui leur est reprochée a consisté à perdre de vue, fût-ce un instant, quelqu'un qui devait de plus être l'objet d'une surveillance constante, dans un milieu en rapport direct avec son affection » (tribunal correctionnel de Carcassonne, 29 nov. 1995, jugement n° 686/90).
Autres documents sur la responsabilité professionnelle consultables à la Bibliothèque municipale de Lyon.
De manière générale, en améliorant les conditions de travail des salariés, il semblerait logique de constater moins d'erreurs ou de négligences et moins d'accidents du travail.
Au risque de frôler nous même la faute professionnelle, nous sommes malheureusement au regret de vous annoncer que nous n'avons pas trouvé d'étude chiffrée apportant de l'eau à notre moulin. Nous vous proposerons seulement la lecture des documents mentionnés ci-dessous :
D’après le Ministère du Travail, les risques psychosociaux recouvrent des risques professionnels qui portent atteinte à l’intégrité physique et/ou à la santé mentale des salariés. Parmi ces risques, nous retrouvons le stress, le harcèlement, l’épuisement professionnel, la violence au travail, etc…
Ils peuvent entraîner des pathologies professionnelles telles que des dépressions, des maladies psychosomatiques, l’altération du sommeil, mais aussi générer des troubles musculo-squelettiques, des maladies cardio-vasculaires, voire entraîner des accidents de travail.
source : Preventica
Nous vous laissons consulter l'ouvrage intitulé La qualité de vie au travail pour approfondir le sujet ainsi que cet article Désengagement : « Il faut écouter les salariés ».
Nous vous laissons consulter l'ouvrage intitulé La faute professionnelle : une sociologie des conflits de responsabilité qui aborde la faute professionnelle sous l'angle des les rapports de force au travail.
A savoir, les conditions de travail peuvent intervenir dans l’appréciation des manquements par les prud'hommes.
Voir cette page : Le licenciement pour insuffisance professionnelle
La prise en charge de publics vulnérables par les professionnels des établissements sociaux, médico-sociaux et éducatifs met en jeu des règles de responsabilité certaines.
Voici un extrait de l'ouvrage intitulé Maîtriser ses risques et responsabilités en action sociale d'Antoine Piqueras et Céline Coupard :
Dans les établissements du secteur social et médico-social, la surveillance des résidents constitue l'une des obligations les plus difficiles à mettre en place parce que tout simplement le nombre d'intervenants est limité par les budgets, mais surtout parce que les conséquences peuvent être très lourdes, notamment en matière de responsabilité.
Quelques décisions de jurisprudence Une institution avait licencié une éducatrice sur la base du défaut de surveillance, estimant que celle-ci avait commis une faute grave en ne s'inquiétant pas de la disparition de deux adolescents souffrant de déficience intellectuelle et de troubles psychiatriques.
La Cour de cassation a estimé que « les faits reprochés à la salariée [la fugue des adolescents] étaient intervenus au cours d'une sortie dont l'initiative incombait à l'association, et constituait un test pédagogique et que l'intéressée n'avait commis aucune faute professionnelle» (C. cass., soc., 26 oct. 1994, pourvoi n° 93-40-525V-ALEFPA/Dame T). L'association est seule responsable.
La responsabilité civile d'une éducatrice a été engagée au motif « qu'il appartenait à l'éducatrice, compte tenu de l'activité en cours et de l'état de santé, notamment psychiatrique d'A. B. qui réclamait une vigilance particulière, de prendre toutes mesures utiles pour ne pas perdre de vue le groupe dans lequel évoluait le jeune homme » (TGI Valence, 7 juill. 1992, jugement n° 1109/95).
Un moniteur-éducateur et une aide-soignante ont été condamnés car « l'inattention qui leur est reprochée a consisté à perdre de vue, fût-ce un instant, quelqu'un qui devait de plus être l'objet d'une surveillance constante, dans un milieu en rapport direct avec son affection » (tribunal correctionnel de Carcassonne, 29 nov. 1995, jugement n° 686/90).
Autres documents sur la responsabilité professionnelle consultables à la Bibliothèque municipale de Lyon.
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