Bonjour,
En parlant de « créatures artificielles » employées lors d’offices religieux, l’émission fait référence aux statues animées. La
civilisation égyptienne fut en effet l’une des premières à fabriquer des statues articulées de l’Egypte ancienne.
Source :
Les grandes dates de l’automatisme.
Ainsi, trouvait-on des statues représentants les dieux, articulées et animées par des mécanismes ou par des fils, comme des marionnettes ou des encore des masques articulés dont les mâchoires actionnées par des fils cachés donnait par son mouvement l’illusion que le masque édictait l’ordre proféré par le prêtre.
L’article « automate » de l’Encyclopedia Universalis (consultabel dans les bibliothèques du réseau
BML) rapporte que
l’on connaît aussi un masque articulé de l'Anubis égyptien, au corps d'homme et à la tête de chacal : sa mâchoire, mue par des fils cachés, paraissait prononcer les ordres que dictaient les prêtres. L'automate était ici l'auxiliaire du merveilleux. Hérodote, Lucien, Diodore de Sicile font état de statues animées dont les oracles étaient prononcés selon les injonctions de la caste sacerdotale. D'Égypte également nous viennent des statuettes articulées, Boulanger pétrissant sa pâte au Louvre, Paysan au travail, à New York. Les âmes des morts, dans leurs pérégrinations, peuvent habiter ces figurines qui reproduisent les mouvements quotidiens. Ces premiers automates ne mettaient en action que des mécanismes élémentaires : leviers, poulies, treuils, vis, coins, tuyaux, en œuvre dans les machineries monumentales de l'époque.
Les exemples égyptiens sont fréquemment cités, comme c’est le cas dans votre émission pour parler de l’Intelligence artificielle. Vous trouverez ainsi des références similaires dans
L’intelligence artificielle par Jean-Gabriel Ganascia ou
Les créatures artificielles: des automates aux mondes virtuels par Jean-Claude Heudin.

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