Question d'origine :
bonjour ;je suis a la recherche d'un parent de mon épouse Monsieur SAINT - MARC qui est décédé a la fin de la guerre du TONKIN Il faisait son service militaire a cette époque . Il a été inhumé en Gironde . Ses parents étaient SAINT MARC PIERRE et CAZADE MARIE . Je ne connais pas dans qu'elle régiment il servait ;Espérant que vous pourrez me guider je vous prie de bien vouloir accepter mes sincères salutations .MONGABURE
PS JJ'ai en ma possession des cartes postale des marins qui était sur le Léon Cambetta avec mon ONCLE . Si des personnes sont intéressés je pourrai leur fournir
Réponse du Guichet
gds_db
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 18/02/2014 à 09h42
Bonjour,
Voici ce qu'indique le Service historique des armées concernant le Personnel de l’armée de terre depuis la Révolution : dossiers individuels, contrôles et matricules :
Les contrôles, les dossiers individuels ou les matricules du personnel de l'armée de terre des 19ème et 20ème siècles sont conservés, selon leur nature ou leur ancienneté, par les services d'archives départementales, le service historique de la défense à Vincennes, le bureau central des archives administratives militaires à Pau, ou le centre des archives de l'armement et du personnel à Châtellerault.
Pour faciliter vos recherches, essayez de réunir le maximum de renseignements (année de naissance, grade, régiment, date d'incorporation, date de fin de service, domicile au moment du recrutement).
Sous-officiers et hommes de troupe, appelés
En ce qui concerne les militaires du rang et les sous-officiers, le recours aux archives du recrutement militaire, conservées soit par les archives départementales soit par le bureau des archives administratives militaires à Pau, constitue un point de départ indispensable pour accéder aux documents conservés au SHD, dont elles peuvent même épargner la consultation.
Les archives du recrutement
Depuis le début du 19ème siècle, tout Français de sexe masculin a été inscrit sur au moins un tableau de recensement, et, s'il s'est engagé ou s'il a été mobilisé, sur d'autres registres. Pour les appelés, hommes du rang et sous-officiers, ces tableaux, registres et dossiers individuels sont conservés, selon la date de naissance des individus, dans la série R des archives départementales ou au bureau central d'archives administratives militaires (BCAAM.), situé à Pau. Selon les époques, l'historien y trouvera des renseignements plus ou moins riches.
Archives départementales (série R)
La série R des archives départementales contient tous les documents relatifs aux affaires militaires et aux organismes des temps de guerre entre 1800 et 1940. Les dossiers traitant du recrutement militaire sont parmi les plus nombreux et sont aussi les plus utiles à l'histoire des familles.
Après l'échec des systèmes de volontariat mis en place au début de la Révolution, la loi Jourdan du 19 fructidor an VI (5 septembre 1798) crée la conscription ; celle-ci touche tous les Français âgés de 20 à 25 ans, mais seuls les plus jeunes sont certains d'être mobilisés. La loi du 8 nivôse an XI (28 décembre 1803) supprime le choix en fonction de l'âge et le remplace par le procédé du tirage au sort, qui subsiste jusqu'en 1905.
Listes et tableaux :
Entre 1798 et la fin de l'Empire, il est formé chaque année, par canton, un tableau général et alphabétique des conscrits. On y trouve le numéro de tirage (à partir de 1803), l'état civil, la taille, la profession, le lieu de naissance, la résidence au moment de la conscription, les noms, prénoms et domicile des père et mère et, s'ils sont morts, ceux des tuteurs ou curateurs, le revenu présumé du conscrit et de ses père et mère, d'éventuelles observations. Selon les départements, d'autres listes et tableaux peuvent compléter le tableau général des conscrits.
La charte de 1814 abolit la conscription, remplacée en 1818 par l'appel (loi Gouvion Saint Cyr). Aux quatre grandes étapes de l'appel (recensement, tirage au sort, passage devant le conseil de révision, formation du contingent) correspondent différents types de listes : le jeune homme est d'abord inscrit sur un tableau de recensement par ordre alphabétique (avec indication de l'état civil, du numéro de tirage, de la profession du père, de celle de l'intéressé et de la taille de celui-ci). Il est ensuite inscrit sur une liste de tirage au sort par cantons, présentée dans l'ordre du numéro sorti au tirage et portant les mêmes indications que le tableau de recensement. Le passage devant le conseil de révision donne lieu à la rédaction de procès verbaux, reliés en registres, statuant sur l'aptitude au service des appelés.
Enfin, les conscrits tirés au sort et reconnus aptes forment la liste des conscrits, qui devient en 1815 la liste du contingent. Celle-ci fournit le nom du régiment et la date d'incorporation ; elle est départementale de 1815 à 1834, cantonale de 1834 à 1872, puis à nouveau départementale.
Registres matricules :
Les premiers registres matricules apparaissent en 1859, mais les séries sont continues à partir de 1867. Ces documents sont établis par les bureaux de recrutement, dont le ressort peut englober des cantons situés dans des départements limitrophes ; ils sont composés d'une succession de fiches individuelles, qui fournissent les renseignements suivants :
- nom, prénom, état civil détaillé ;
- signalement (couleur des cheveux et des yeux, forme du front, du nez et du visage, taille, marques particulières) ;
- renseignements divers sur les qualités, diplômes et aptitudes de l'individu ;
- degré d'instruction ;
- observations : on indique dans cette case si l'inscrit est soutien de famille, s'il demande un sursis d'incorporation, s'il est fils d'étranger, naturalisé, réintégré, etc. Sont également précisés les changements de résidence et l'adresse précise de l'individu, ou encore les maladies dont il souffre.
Un renvoi est fait à cette fiche Le passé militaire de votre ancêtre du Consulat à 1940.
Voir aussi : Personnel de l’armée de terre depuis la Révolution : sources complémentaires
Quelques ouvrages pour vous aider :
- Vos ancêtres à travers les archives militaires, Service historique de la Défense, 2012, 133 p
- Découvrir la carrière militaire d'un ancêtre / Yves Buffetaut
Bonne enquête !
Voici ce qu'indique le Service historique des armées concernant le Personnel de l’armée de terre depuis la Révolution : dossiers individuels, contrôles et matricules :
Les contrôles, les dossiers individuels ou les matricules du personnel de l'armée de terre des 19ème et 20ème siècles sont conservés, selon leur nature ou leur ancienneté, par les services d'archives départementales, le service historique de la défense à Vincennes, le bureau central des archives administratives militaires à Pau, ou le centre des archives de l'armement et du personnel à Châtellerault.
Pour faciliter vos recherches, essayez de réunir le maximum de renseignements (année de naissance, grade, régiment, date d'incorporation, date de fin de service, domicile au moment du recrutement).
En ce qui concerne les militaires du rang et les sous-officiers, le recours aux archives du recrutement militaire, conservées soit par les archives départementales soit par le bureau des archives administratives militaires à Pau, constitue un point de départ indispensable pour accéder aux documents conservés au SHD, dont elles peuvent même épargner la consultation.
Les archives du recrutement
Depuis le début du 19ème siècle, tout Français de sexe masculin a été inscrit sur au moins un tableau de recensement, et, s'il s'est engagé ou s'il a été mobilisé, sur d'autres registres. Pour les appelés, hommes du rang et sous-officiers, ces tableaux, registres et dossiers individuels sont conservés, selon la date de naissance des individus, dans la série R des archives départementales ou au bureau central d'archives administratives militaires (BCAAM.), situé à Pau. Selon les époques, l'historien y trouvera des renseignements plus ou moins riches.
Archives départementales (série R)
La série R des archives départementales contient tous les documents relatifs aux affaires militaires et aux organismes des temps de guerre entre 1800 et 1940. Les dossiers traitant du recrutement militaire sont parmi les plus nombreux et sont aussi les plus utiles à l'histoire des familles.
Après l'échec des systèmes de volontariat mis en place au début de la Révolution, la loi Jourdan du 19 fructidor an VI (5 septembre 1798) crée la conscription ; celle-ci touche tous les Français âgés de 20 à 25 ans, mais seuls les plus jeunes sont certains d'être mobilisés. La loi du 8 nivôse an XI (28 décembre 1803) supprime le choix en fonction de l'âge et le remplace par le procédé du tirage au sort, qui subsiste jusqu'en 1905.
Listes et tableaux :
Entre 1798 et la fin de l'Empire, il est formé chaque année, par canton, un tableau général et alphabétique des conscrits. On y trouve le numéro de tirage (à partir de 1803), l'état civil, la taille, la profession, le lieu de naissance, la résidence au moment de la conscription, les noms, prénoms et domicile des père et mère et, s'ils sont morts, ceux des tuteurs ou curateurs, le revenu présumé du conscrit et de ses père et mère, d'éventuelles observations. Selon les départements, d'autres listes et tableaux peuvent compléter le tableau général des conscrits.
La charte de 1814 abolit la conscription, remplacée en 1818 par l'appel (loi Gouvion Saint Cyr). Aux quatre grandes étapes de l'appel (recensement, tirage au sort, passage devant le conseil de révision, formation du contingent) correspondent différents types de listes : le jeune homme est d'abord inscrit sur un tableau de recensement par ordre alphabétique (avec indication de l'état civil, du numéro de tirage, de la profession du père, de celle de l'intéressé et de la taille de celui-ci). Il est ensuite inscrit sur une liste de tirage au sort par cantons, présentée dans l'ordre du numéro sorti au tirage et portant les mêmes indications que le tableau de recensement. Le passage devant le conseil de révision donne lieu à la rédaction de procès verbaux, reliés en registres, statuant sur l'aptitude au service des appelés.
Enfin, les conscrits tirés au sort et reconnus aptes forment la liste des conscrits, qui devient en 1815 la liste du contingent. Celle-ci fournit le nom du régiment et la date d'incorporation ; elle est départementale de 1815 à 1834, cantonale de 1834 à 1872, puis à nouveau départementale.
Les premiers registres matricules apparaissent en 1859, mais les séries sont continues à partir de 1867. Ces documents sont établis par les bureaux de recrutement, dont le ressort peut englober des cantons situés dans des départements limitrophes ; ils sont composés d'une succession de fiches individuelles, qui fournissent les renseignements suivants :
- nom, prénom, état civil détaillé ;
- signalement (couleur des cheveux et des yeux, forme du front, du nez et du visage, taille, marques particulières) ;
- renseignements divers sur les qualités, diplômes et aptitudes de l'individu ;
- degré d'instruction ;
- observations : on indique dans cette case si l'inscrit est soutien de famille, s'il demande un sursis d'incorporation, s'il est fils d'étranger, naturalisé, réintégré, etc. Sont également précisés les changements de résidence et l'adresse précise de l'individu, ou encore les maladies dont il souffre.
Un renvoi est fait à cette fiche Le passé militaire de votre ancêtre du Consulat à 1940.
Voir aussi : Personnel de l’armée de terre depuis la Révolution : sources complémentaires
Quelques ouvrages pour vous aider :
- Vos ancêtres à travers les archives militaires, Service historique de la Défense, 2012, 133 p
- Découvrir la carrière militaire d'un ancêtre / Yves Buffetaut
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