Question d'origine :
Bonjour, quand je m'endors, je commence très largement à rêver, et des fois, je crois tomber, alors pour me "rattraper", je me secoue dans mon lit brutalement et ça me réveille. Pourquoi ?
Réponse du Guichet
gds_ctp
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 07/04/2014 à 12h37
Bonjour,
Les mouvements brusques de votre corps que vous ressentez lors de votre endormissement n’ont rien d’inquiétants ni de dangereux. Il s’agit de myoclonies d’endormissement.
L’ouvrage Les troubles du sommeil de Michel Billiard et Yves Dauvilliers explique ces sursauts :
« Il s’agit d’un phénomène très fréquent dont nous avons presque tous fait l’expérience un jour ou l’autre et rarement à l’origine d’une consultation en neurologie.
Epidémiologie :
Elles sont rapportées chez 60 à 70% de la population générale sans prédominance masculine ou féminine et sans forme familiale décrite.
Physiopathologie :
Elles sont physiologiques et surviennent à la faveur des modifications de la régulation motrice liées à l’endormissement. Aucune pathologie ne leur a jamais été associée.
Signes cliniques :
Elles correspondent à une contraction musculaire brutale des muscles des membres ou de l’ensemble du corps, survenant à l’endormissement. Elles peuvent être uniques ou survenir en salves. Elles peuvent entraîner une réaction d’éveil lorsqu’elles provoquent un sursaut massif ou répété. Dans ce cas, l’épisode est mémorisé. Mais, le plus souvent, c’est le partenaire de lit qui les perçoit. Parfois elles s’accompagnent d’hallucinations hypnagogiques visuelles, auditives ou plus souvent cénesthésiques. Elles peuvent être spontanées ou déclenchées par une stimulation extérieure. Leur survenue est favorisée par la prise d’alcool, de stimulants comme le café, l’exercice physique intense et le stress.
Evolution et complications :
Ces phénomènes surviennent de façon ponctuelle et n’entraînent en général pas de complication. Elles peuvent cependant parfois être à l’origine d’une insomnie d’endormissement. »
Le sommeil d’Elisabeth Gordon, Raphaël Heinzer et José Haba-Rubio explique que le sommeil connaît quatre phases et que les spasmes musculaires arrivent lors de la première phase:
« Nos nuits sont faites d’un enchaînement de quatre stades différents et distincts : la phase d’endormissement, le sommeil lent léger, puis lent profond, et enfin le sommeil paradoxal. Un cycle qui se répète à plusieurs reprises.
L’endormissement (phase 1) :
Une fois la lumière éteinte, nos paupières se ferment, notre respiration devient plus lente, nos muscles se relâchent, notre cerveau fonctionne au ralenti. Cette phase d’endormissement persiste en moyenne un quart d’heure, bien que sa durée puisse varier grandement d’une personne à l’autre. C’est une sorte de demi-sommeil pendant lequel on est parfois capable de percevoir les bruits de l’environnement. D’où ces scènes cocasses où la femme demande à son conjoint qui ronfle à ses côtés : « tu dors? » et qui se voit répondre « non ! ».
C’est aussi pendant cette période d’endormissement que nos muscles, qui sont pourtant détendus, subissent des petites contractions qui nous donnent l’impression que nous tombons brusquement dans le vide. C’est désagréable, mais cela n’a rien d’inquiétant : la plupart des gens ont cette sensation de chute. »
Ces sursauts ne sont pas dangereux pour la santé, ils ne sont d’ailleurs pas considérés comme des troubles du sommeil. Dans le premier ouvrage cité, des conseils sont donnés pour éviter la multiplication de ce type de contraction (éviter l’alcool, le café, l’exercice physique trop intense…). En clair, tout ce qui peut surexciter votre corps et perturber sa phase d’endormissement.
source : themankipedia.com
Bonne journée.
Les mouvements brusques de votre corps que vous ressentez lors de votre endormissement n’ont rien d’inquiétants ni de dangereux. Il s’agit de myoclonies d’endormissement.
L’ouvrage Les troubles du sommeil de Michel Billiard et Yves Dauvilliers explique ces sursauts :
« Il s’agit d’un phénomène très fréquent dont nous avons presque tous fait l’expérience un jour ou l’autre et rarement à l’origine d’une consultation en neurologie.
Elles sont rapportées chez 60 à 70% de la population générale sans prédominance masculine ou féminine et sans forme familiale décrite.
Elles sont physiologiques et surviennent à la faveur des modifications de la régulation motrice liées à l’endormissement. Aucune pathologie ne leur a jamais été associée.
Ces phénomènes surviennent de façon ponctuelle et n’entraînent en général pas de complication. Elles peuvent cependant parfois être à l’origine d’une insomnie d’endormissement. »
Le sommeil d’Elisabeth Gordon, Raphaël Heinzer et José Haba-Rubio explique que le sommeil connaît quatre phases et que les spasmes musculaires arrivent lors de la première phase:
« Nos nuits sont faites d’un enchaînement de quatre stades différents et distincts : la phase d’endormissement, le sommeil lent léger, puis lent profond, et enfin le sommeil paradoxal. Un cycle qui se répète à plusieurs reprises.
Une fois la lumière éteinte, nos paupières se ferment, notre respiration devient plus lente, nos muscles se relâchent, notre cerveau fonctionne au ralenti. Cette phase d’endormissement persiste en moyenne un quart d’heure, bien que sa durée puisse varier grandement d’une personne à l’autre. C’est une sorte de demi-sommeil pendant lequel on est parfois capable de percevoir les bruits de l’environnement. D’où ces scènes cocasses où la femme demande à son conjoint qui ronfle à ses côtés : « tu dors? » et qui se voit répondre « non ! ».
Ces sursauts ne sont pas dangereux pour la santé, ils ne sont d’ailleurs pas considérés comme des troubles du sommeil. Dans le premier ouvrage cité, des conseils sont donnés pour éviter la multiplication de ce type de contraction (éviter l’alcool, le café, l’exercice physique trop intense…). En clair, tout ce qui peut surexciter votre corps et perturber sa phase d’endormissement.
source : themankipedia.com
Bonne journée.
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