Question d'origine :
Bonjour,
En regardant des documentaires sur l'évolution de l'univers, tantôt on nous annonce que la planète terre disparaîtra absorbée par le soleil, tantôt notre système solaire sera englouti par un trou noir !, tantôt parce que la lune échappera à l'attraction terrestre etc...
Ma question est celle-ci: Suite à quel phénomène notre terre disparaîtra hormis une collision imprévisible ?
simone11
Réponse du Guichet
gds_se
- Département : Équipe du Guichet du Savoir
Le 23/09/2014 à 13h30
Bonjour,
Il va être difficile de répondre à votre question avec une seule et unique réponse. Nous ne pourrions même pas vous donner de réponses sûres et certaines.
En effet, personne (que ce soit les scientifiques ou les mayas) ne peut prévoir avec certitude quand et comment arrivera la « fin du monde » !
Cependant, plusieurs hypothèses ont été avancées concernant la destruction de notre planète :
1. L’autodestruction du soleil
Depuis sa naissance, il y a 4.5 milliard d’années, la luminosité du soleil a doucement augmentée de 30%. C’est une évolution inévitable qui vient du fait que le soleil brûle l’hydrogène contenu dans son cœur, au fil des années. Les « cendres » d’hélium laissées derrière sont plus denses que l’hydrogène, de sorte que le mélange d’hydrogène et d’hélium dans le cœur du soleil devient très lentement de plus en plus dense, augmentant ainsi la pression. […]
Mais finalement, le cœur devient si sévèrement dépourvu de carburant [l’hydrogène ndlr] que la production d’énergie commence à chuter en dépit de l’accroissement de la densité. Quand ceci arrive, la densité du cœur commence à s’accroître encore plus, parce que sans source de chaleur pour l’aider à résister à la gravité, la seule manière pour le cœur d’y répondre est de se contracter jusqu’à ce que sa pression interne soit suffisamment haute pour retenir le poids de l’étoile toute entière.
Bizarrement, cette vidange du réservoir de carburant central fait que le soleil est plus brillant, et non plus sombre, parce que la pression intense à la surface du cœur fait brûler l’hydrogène qui se trouve là encore plus rapidement. Ceci d’autant plus quand elle prend le relais du cœur vidé de son carburant. Non seulement l’illumination de l’étoile continue, mais il accélère.
Le soleil est environ à la moitié d’un très long processus où il passera d’un mode de combustion où l’hydrogène est brûlé en son cœur, à un mode de combustion où l’hydrogène sera brûlé dans une coquille sphérique enveloppée autour d’un noyau d’hélium intensément chaud, très dense mais très inerte.
Une fois que la transition sera faite entre le mode de combustion dans le cœur au mode de combustion dans une coquille, le soleil entrera dans ses années crépusculaires. Comme le cœur d’hélium va grandir, tout comme la coquille permettant la combustion de l’hydrogène, cela rendra le soleil encore un peu plus brillant alors même que la vitesse à laquelle l’hélium s’accumule autour du noyau augmentera de façon inquiétante. Ce noyau grandissant brûle l’hydrogène du soleil plus vite encore, ce qui a pour effet d’agrandir le noyau plus rapidement …
En bref, à la fin, la fournaise nucléaire du centre de chaque étoile commence à surchauffer. Pour mettre des chiffres là-dessus, quand le soleil s’est formé il y a environ 4.5 milliards, il était 30% plus sombre qu’aujourd’hui. A la fin des 4.8 milliards d’années prochaines, le soleil sera environ 67% plus brillant que de nos jours. Dans les 1.6 milliards d’années qui suivront cela, la luminosité du soleil s’élèvera à 2.2 Lo, ce qui est léthal. (Lo représentant le soleil actuel)
La Terre aura alors été « rôtie » pour ne plus qu'être un tas de roches nues, ses océans et sa vie bouillis par un soleil qui sera devenu 60% large qu’à présent. La température à la surface de la Terre dépassera les 600 F° [un peu plus de 315 C° ndlr].
(Source : The Sun’s Evolution / Northwestern University)
2. Une collision entre Andromède et la Voie lactée
Pendant près d’un siècle, le destin de la Voie lactée et de sa voisine, la galaxie d’Andromède (également connue sous le nom M31) a fait débat. La galaxie d’Andromède, distante de 2,5 millions d’années-lumière, finira-t-elle par entrer en collision avec la nôtre, ou va-t-elle seulement la frôler ? En effet, elle se rapproche de nous à 430 000 kilomètres par heure, mais les incertitudes sur sa direction ne permettaient pas de prédire sa trajectoire avec une précision suffisante. Aujourd’hui, Roeland van der Marel et son équipe de la NASA tranchent enfin cette question : les deux galaxies devraient entrer en collision dans environ quatre milliards d’années.
De façon générale, les galaxies s’éloignent les unes des autres car l’Univers est en expansion. Néanmoins, pour les groupes de galaxies proches, l’attraction gravitationnelle domine les effets de l’expansion et finit par les faire entrer en collision. Les astrophysiciens ont utilisé les observations du télescope spatial Hubble pour mesurer avec précision le mouvement de certaines étoiles de la galaxie d’Andromède entre 2003 et 2010. Ils ont ainsi pu déterminer la trajectoire de M31 par rapport à celle de la Voie lactée : la galaxie d'Andromède fonce bien sur nous.
Lorsqu'elles se rencontreront, le risque de collisions stellaires sera faible. En effet, les étoiles – respectivement au nombre de 300 et 1 000 milliards dans la Voie lactée et dans M31 – sont très petites et très éloignées les unes des autres à l'échelle d'une galaxie. Cependant, leurs trajectoires seront fortement perturbées par les forces gravitationnelles. Cela conduira à un réarrangement de la structure globale des deux galaxies. Après une première collision frontale, la forme spirale des galaxies disparaîtra, puis il faudra attendre encore deux milliards d’années pour obtenir leur fusion complète et la formation d’une galaxie elliptique.
Les astrophysiciens de la NASA ont créé une simulation de ce que pourrait être la collision de la Voie lactée et de M31. La galaxie M33, satellite de la galaxie d'Andromède et ne représentant que cinq pour cent de sa masse, pourrait s’inviter dans le bal et entrer en collision avec la galaxie elliptique résultante.
(Source : La collision avec Andromède se confirme / Pour la Science)
Lors de cette collision, le soleil pourrait être projeté dans une nouvelle région de notre galaxie, mais ni la Terre, ni le système solaire ne risquent d’être détruit.
(Source : NASA's Hubble Shows Milky Way is Destined for Head-On Collision / NASA)
Pour en savoir plus : Astronomers predict titanic collision : Milky Way vs Andromeda / NASA
3. Une inversion des pôles magnétiques
Une inversion de l’axe de rotation de la Terre est impossible. Il y a bien de lents mouvements des continents (par exemple l’Antarctique était proche de l’équateur des centaines de millions d’années plus tôt) ; mais il est hors de propos de parler d’une inversion des pôles de rotation. Néanmoins, plusieurs sites sur les catastrophes ont monté ce leurre pour tromper les gens. Ils affirment qu’il existe une relation entre la rotation et le champ magnétique de la Terre, qui change irrégulièrement ; avec une inversion magnétique qui aurait lieu tout les 400 000 ans. Pour autant que l’on sache, une telle inversion magnétique ne porterait pas atteinte à la vie sur Terre. Les scientifiques pensent qu’une telle inversion est fortement improbable dans le prochain millénaire.
(Source : Beyond 2012: Why the World Didn't End / NASA)
4. Un trou noir
Quelle est la probabilité qu’un trou noir puisse entrer dans le système solaire ? Et bien, vous devez définir le mot probable ; il y a plus de chance que la Terre se fasse avaler par un trou noir que de gagner au loto mais moins que d'être frapper par la foudre. En fait, les chances qu’un trou noir dévore notre planète sont estimés à une sur mille milliards.
Il y a deux types prédominant de trous noirs dans l’univers. Les premiers sont des trous noirs supermassifs que l’on trouve au centre des galaxies. Ceux-ci ne sont pas vraiment une menace pour nous, jusqu'à ce que notre galaxie entre en collision avec une autre comme Andromède dans quelques millions d’années.
Les autres sont des trous noirs intersidéraux, qui se forment quand une étoile devient une supernova. Ils sont justes une douzaine à quelques miles de nous, le plus près de nous est Cygnus X-1 qui se trouve à 6000 années-lumière, mesure 44 kilomètres de diamètre. Si un trou noir comme Cygnus X-1 se rapprochait du système solaire, dans 1 ou 2 années-lumière, sa gravité provoquerait le chaos. Les orbites des planètes extérieures et des comètes pourraient être significativement et désastreusement altérées, et elles menaceraient à leur tout les orbites des planètes intérieures et même du Soleil. Toutefois, si un trou noir passait directement à travers le système solaire, les choses deviendraient bien pires.
A une distance 100 000 fois plus grande que celle entre la Terre et le soleil , un trou noir pourrait passer à travers le nuage d’Oort. Il est semblable que cela enverrait un grand nombre de comètes dévaler vers la Terre et les autres planètes. En dehors de cet afflux de comètes, cependant, les choses n’iraient pas trop mal dans un premier temps.
Pendant que le trou noir ferait son chemin jusqu’au soleil, il serait invisible pour nous excepté un léger effet de lentille gravitationnelle sur les étoiles distantes. Ce ne serait que lorsqu’il commencerait à déchirer les gaz extérieurs des planètes géantes qu’un disque d’accrétion visible, un ensemble de gaz et de poussières surchauffés, se formerait autour du trou noir. Maintenant, la puissance terrifiante d’un trou noir est bien trop manifeste pour nous sur Terre.
(Source : What would happen if a black hole entered our Solar System ? / Space Answers)
Il existe bien d’autres théories, dont certaines sont erronées :
• Neuf scenarios de « vraies » fins du monde (Le Monde) : éruptions en de super volcans, hiver nucléaire, pandémie, alignement des astres …
• L’avenir de la Terre (Dinosoria) : explosion d’astéroïdes, tectoniques des plaques, nouvelle ère glaciaire …
• Fin du monde (Science & Avenir) : alignement galactique, expulsion de l’orbite (ce dossier a été rédigé peu avant le 21 décembre 2012 et la fin programmée du monde )
• Fin du monde (Wikipédia) : hiver d’impact, disparition de l’atmosphère …
• Les expériences menés au CERN avec son LHC (La fin du monde partira-t-elle de Suisse ? / Le Nouvel Obs)
• Et plus encore …
• Enfin, l’émission Supersciences diffusé sur France 5 proposait un manuel de destruction de la Terre : six scientifiques exposent différentes théories possibles pour détruire la Terre, créant de la science-fiction avec des faits scientifiques probables. Le premier serait le trou noir qui absorberait intégralement la Terre. Mais les scientifiques ne savent pas encore le créer ni le trouver. En seconde position : une collision avec le Soleil. Si la planète bleue venait à trop se rapprocher du Soleil, elle serait littéralement incinérée. Suit la thèse de la bombe d'anti-matière, la substance la plus explosive qui existe, quatre fois plus puissante qu'une bombe H. Mais sa fabrication reste ardue, même pour les scientifiques du CERN, spécialistes des particules subatomiques. (Le Figaro)
"Impact event" by Original uploader was Fredrik at en.wikipedia - Transferred from en.wikipedia; transfer was stated to be made by User:Vojtech.dostal.. Licensed under Public domain via Wikimedia Commons
Il va être difficile de répondre à votre question avec une seule et unique réponse. Nous ne pourrions même pas vous donner de réponses sûres et certaines.
En effet, personne (que ce soit les scientifiques ou les mayas) ne peut prévoir avec certitude quand et comment arrivera la « fin du monde » !
Cependant, plusieurs hypothèses ont été avancées concernant la destruction de notre planète :
Depuis sa naissance, il y a 4.5 milliard d’années, la luminosité du soleil a doucement augmentée de 30%. C’est une évolution inévitable qui vient du fait que le soleil brûle l’hydrogène contenu dans son cœur, au fil des années. Les « cendres » d’hélium laissées derrière sont plus denses que l’hydrogène, de sorte que le mélange d’hydrogène et d’hélium dans le cœur du soleil devient très lentement de plus en plus dense, augmentant ainsi la pression. […]
Mais finalement, le cœur devient si sévèrement dépourvu de carburant [l’hydrogène ndlr] que la production d’énergie commence à chuter en dépit de l’accroissement de la densité. Quand ceci arrive, la densité du cœur commence à s’accroître encore plus, parce que sans source de chaleur pour l’aider à résister à la gravité, la seule manière pour le cœur d’y répondre est de se contracter jusqu’à ce que sa pression interne soit suffisamment haute pour retenir le poids de l’étoile toute entière.
Bizarrement, cette vidange du réservoir de carburant central fait que le soleil est plus brillant, et non plus sombre, parce que la pression intense à la surface du cœur fait brûler l’hydrogène qui se trouve là encore plus rapidement. Ceci d’autant plus quand elle prend le relais du cœur vidé de son carburant. Non seulement l’illumination de l’étoile continue, mais il accélère.
Le soleil est environ à la moitié d’un très long processus où il passera d’un mode de combustion où l’hydrogène est brûlé en son cœur, à un mode de combustion où l’hydrogène sera brûlé dans une coquille sphérique enveloppée autour d’un noyau d’hélium intensément chaud, très dense mais très inerte.
Une fois que la transition sera faite entre le mode de combustion dans le cœur au mode de combustion dans une coquille, le soleil entrera dans ses années crépusculaires. Comme le cœur d’hélium va grandir, tout comme la coquille permettant la combustion de l’hydrogène, cela rendra le soleil encore un peu plus brillant alors même que la vitesse à laquelle l’hélium s’accumule autour du noyau augmentera de façon inquiétante. Ce noyau grandissant brûle l’hydrogène du soleil plus vite encore, ce qui a pour effet d’agrandir le noyau plus rapidement …
En bref, à la fin, la fournaise nucléaire du centre de chaque étoile commence à surchauffer. Pour mettre des chiffres là-dessus, quand le soleil s’est formé il y a environ 4.5 milliards, il était 30% plus sombre qu’aujourd’hui. A la fin des 4.8 milliards d’années prochaines, le soleil sera environ 67% plus brillant que de nos jours. Dans les 1.6 milliards d’années qui suivront cela, la luminosité du soleil s’élèvera à 2.2 Lo, ce qui est léthal. (Lo représentant le soleil actuel)
La Terre aura alors été « rôtie » pour ne plus qu'être un tas de roches nues, ses océans et sa vie bouillis par un soleil qui sera devenu 60% large qu’à présent. La température à la surface de la Terre dépassera les 600 F° [un peu plus de 315 C° ndlr].
(Source : The Sun’s Evolution / Northwestern University)
Pendant près d’un siècle, le destin de la Voie lactée et de sa voisine, la galaxie d’Andromède (également connue sous le nom M31) a fait débat. La galaxie d’Andromède, distante de 2,5 millions d’années-lumière, finira-t-elle par entrer en collision avec la nôtre, ou va-t-elle seulement la frôler ? En effet, elle se rapproche de nous à 430 000 kilomètres par heure, mais les incertitudes sur sa direction ne permettaient pas de prédire sa trajectoire avec une précision suffisante. Aujourd’hui, Roeland van der Marel et son équipe de la NASA tranchent enfin cette question : les deux galaxies devraient entrer en collision dans environ quatre milliards d’années.
De façon générale, les galaxies s’éloignent les unes des autres car l’Univers est en expansion. Néanmoins, pour les groupes de galaxies proches, l’attraction gravitationnelle domine les effets de l’expansion et finit par les faire entrer en collision. Les astrophysiciens ont utilisé les observations du télescope spatial Hubble pour mesurer avec précision le mouvement de certaines étoiles de la galaxie d’Andromède entre 2003 et 2010. Ils ont ainsi pu déterminer la trajectoire de M31 par rapport à celle de la Voie lactée : la galaxie d'Andromède fonce bien sur nous.
Lorsqu'elles se rencontreront, le risque de collisions stellaires sera faible. En effet, les étoiles – respectivement au nombre de 300 et 1 000 milliards dans la Voie lactée et dans M31 – sont très petites et très éloignées les unes des autres à l'échelle d'une galaxie. Cependant, leurs trajectoires seront fortement perturbées par les forces gravitationnelles. Cela conduira à un réarrangement de la structure globale des deux galaxies. Après une première collision frontale, la forme spirale des galaxies disparaîtra, puis il faudra attendre encore deux milliards d’années pour obtenir leur fusion complète et la formation d’une galaxie elliptique.
Les astrophysiciens de la NASA ont créé une simulation de ce que pourrait être la collision de la Voie lactée et de M31. La galaxie M33, satellite de la galaxie d'Andromède et ne représentant que cinq pour cent de sa masse, pourrait s’inviter dans le bal et entrer en collision avec la galaxie elliptique résultante.
(Source : La collision avec Andromède se confirme / Pour la Science)
Lors de cette collision, le soleil pourrait être projeté dans une nouvelle région de notre galaxie, mais ni la Terre, ni le système solaire ne risquent d’être détruit.
(Source : NASA's Hubble Shows Milky Way is Destined for Head-On Collision / NASA)
Pour en savoir plus : Astronomers predict titanic collision : Milky Way vs Andromeda / NASA
Une inversion de l’axe de rotation de la Terre est impossible. Il y a bien de lents mouvements des continents (par exemple l’Antarctique était proche de l’équateur des centaines de millions d’années plus tôt) ; mais il est hors de propos de parler d’une inversion des pôles de rotation. Néanmoins, plusieurs sites sur les catastrophes ont monté ce leurre pour tromper les gens. Ils affirment qu’il existe une relation entre la rotation et le champ magnétique de la Terre, qui change irrégulièrement ; avec une inversion magnétique qui aurait lieu tout les 400 000 ans. Pour autant que l’on sache, une telle inversion magnétique ne porterait pas atteinte à la vie sur Terre. Les scientifiques pensent qu’une telle inversion est fortement improbable dans le prochain millénaire.
(Source : Beyond 2012: Why the World Didn't End / NASA)
Quelle est la probabilité qu’un trou noir puisse entrer dans le système solaire ? Et bien, vous devez définir le mot probable ; il y a plus de chance que la Terre se fasse avaler par un trou noir que de gagner au loto mais moins que d'être frapper par la foudre. En fait, les chances qu’un trou noir dévore notre planète sont estimés à une sur mille milliards.
Il y a deux types prédominant de trous noirs dans l’univers. Les premiers sont des trous noirs supermassifs que l’on trouve au centre des galaxies. Ceux-ci ne sont pas vraiment une menace pour nous, jusqu'à ce que notre galaxie entre en collision avec une autre comme Andromède dans quelques millions d’années.
Les autres sont des trous noirs intersidéraux, qui se forment quand une étoile devient une supernova. Ils sont justes une douzaine à quelques miles de nous, le plus près de nous est Cygnus X-1 qui se trouve à 6000 années-lumière, mesure 44 kilomètres de diamètre. Si un trou noir comme Cygnus X-1 se rapprochait du système solaire, dans 1 ou 2 années-lumière, sa gravité provoquerait le chaos. Les orbites des planètes extérieures et des comètes pourraient être significativement et désastreusement altérées, et elles menaceraient à leur tout les orbites des planètes intérieures et même du Soleil. Toutefois, si un trou noir passait directement à travers le système solaire, les choses deviendraient bien pires.
A une distance 100 000 fois plus grande que celle entre la Terre et le soleil , un trou noir pourrait passer à travers le nuage d’Oort. Il est semblable que cela enverrait un grand nombre de comètes dévaler vers la Terre et les autres planètes. En dehors de cet afflux de comètes, cependant, les choses n’iraient pas trop mal dans un premier temps.
Pendant que le trou noir ferait son chemin jusqu’au soleil, il serait invisible pour nous excepté un léger effet de lentille gravitationnelle sur les étoiles distantes. Ce ne serait que lorsqu’il commencerait à déchirer les gaz extérieurs des planètes géantes qu’un disque d’accrétion visible, un ensemble de gaz et de poussières surchauffés, se formerait autour du trou noir. Maintenant, la puissance terrifiante d’un trou noir est bien trop manifeste pour nous sur Terre.
(Source : What would happen if a black hole entered our Solar System ? / Space Answers)
Il existe bien d’autres théories, dont certaines sont erronées :
• Neuf scenarios de « vraies » fins du monde (Le Monde) : éruptions en de super volcans, hiver nucléaire, pandémie, alignement des astres …
• L’avenir de la Terre (Dinosoria) : explosion d’astéroïdes, tectoniques des plaques, nouvelle ère glaciaire …
• Fin du monde (Science & Avenir) : alignement galactique, expulsion de l’orbite (ce dossier a été rédigé peu avant le 21 décembre 2012 et la fin programmée du monde )
• Fin du monde (Wikipédia) : hiver d’impact, disparition de l’atmosphère …
• Les expériences menés au CERN avec son LHC (La fin du monde partira-t-elle de Suisse ? / Le Nouvel Obs)
• Et plus encore …
• Enfin, l’émission Supersciences diffusé sur France 5 proposait un manuel de destruction de la Terre : six scientifiques exposent différentes théories possibles pour détruire la Terre, créant de la science-fiction avec des faits scientifiques probables. Le premier serait le trou noir qui absorberait intégralement la Terre. Mais les scientifiques ne savent pas encore le créer ni le trouver. En seconde position : une collision avec le Soleil. Si la planète bleue venait à trop se rapprocher du Soleil, elle serait littéralement incinérée. Suit la thèse de la bombe d'anti-matière, la substance la plus explosive qui existe, quatre fois plus puissante qu'une bombe H. Mais sa fabrication reste ardue, même pour les scientifiques du CERN, spécialistes des particules subatomiques. (Le Figaro)
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