Question d'origine :
Quel rôle à jouer Robert Batailly à Lyon, dans la vie publique et politique
Merci
dinalino
Réponse du Guichet
bml_reg
- Département : Documentation régionale
Le 01/12/2014 à 14h43
Bonjour,
Robert Batailly, ancien (et premier) maire du 8ème arrondissement, a connu une carrière particulièrement riche, comme en témoigne les évocations du personnage dans la presse lyonnaise ; par exemple, une recherche sur son nom dans la base europresse (en libre accès dans le réseau des bibliothèques de Lyon) permet de cerner les nombreuses fonctions qu’il a été amené à exercer :
Au service des Lyonnais pendant trente-six ans, Robert Batailly a été maire adjoint de Lyon de 1965 à 2001, et premier maire du huitième arrondissement de 1977 à 1989, mais aussi député Européen (liste Simone Weill) secrétaire de la Communauté Urbaine de Lyon de 1977 à 1995, Conseiller général du Rhône, Président de la Commission du logement social et Administrateur d'Offices HLM de 1977 à ce jour, soit vingt-sept ans. Et ainsi que l'a exprimé Christian Coulon : « La République a su récompenser ce fidèle serviteur, ardent défenseur de ses principes et de la laïcité. Il gravira successivement tous les échelons des distinctions nationales : Officier de l'Ordre de la Légion d'Honneur, Commandeur de l'Ordre national du Mérite, Commandeur de l'Ordre des Palmes Académiques ».
Mais la retraite politique n'arrête pas Robert Batailly. Comptable de profession, il a dirigé avec son épouse, Irène, et ses deux fils, Christian et Thierry, une agence de représentation et de distribution en parfumerie. Parallèlement, Irène Batailly a régenté un cours d'expression corporelle jusqu'en 1977. Le Progrès - Lyon - 12/12/2004
« Jamais trop à gauche, jamais trop à droite, et vous vous rattrapez facilement ! » Pour autant, Raymond Barre a salué, en Robert Batailly, celui qui restera « le maire du 8e », et retracé sa carrière d'homme public. Pour le remercier d'avoir, en tant que président délégué, « remis sur pied cette excellente institution qu'est l'Opac du Grand Lyon », initié le musée urbain Tony-Garnier et oeuvré pour « l'environnement avant qu'il ne devienne une tarte à la crême ! » Le Progrès - Lyon - 30/10/2002
C'est le 4 juillet dernier, dans sa villa du 64, rue Feuillat, dans le 3e, que Robert Batailly, inlassable défenseur du Radical-Socialisme et de ses valeurs, a réuni plusieurs de ses amis en vue de créer une association dite du « Souvenir Garibaldien ».
Garibaldi, un homme d'une valeur humaine incontestable
Robert Batailly a toujours admiré cet homme, né le 4 juillet 1807 à Nice, que sa famille vouait à la pretrise et qui devint un ardent défenseur des valeurs humaines et de la liberté des peuples. (...)
Dans la future association, dont les statuts vont être déposés en préfecture du Rhone, les présidents d'honneur devraient être Anita Garbaldi, de la famille de Giuseppe Garibaldi, le sénateur-maire de Lyon, le président-fondateur sera Robert Batailly, les vice-présidents fondateurs Yvon Deschamps et Pierre Masia, le secrétaire général Frédéric Barthet, le trésorier Jacques Biard, les membres du bureau Jean Belmer, Jean-Jacques Billon, Joannès Durantet et Didier Ruilhe. Le Progrès - Lyon Rhône, lundi 6 août 2007
C'est dans le caveau beaujolais, un brin feutré, de la résidence de Robert Batailly, que l'ancien collaborateur de Raymond Barre a réuni quelques amis et fidèles de l'ancien maire de Lyon pour lui rendre hommage. Robert Batailly, qui a été un proche de l'ancien Premier ministre, puisqu'il a été membre de son cabinet à la mairie de Lyon, a rappelé l'oeuvre de Raymond Barre. Une réunion qui a rappelé à l'ancien maire du 8e, le temps où Raymond Barre animait des réunions politico-conviviales, comme il aime les définir, souvent autour d'un verre de beaujolais. C'est d'ailleurs autour de ce nectar que la rencontre s'est terminée avec une annonce : Robert Batailly déposera dans un mois, les statuts de l'association des amis de Raymond Barre. Un hommage entre anciens collaborateurs du maire de Lyon, mais où les absences étaient nombreuses, car beaucoup étaient en vacances. Le Progrès (Lyon) - 29/08/2013
Il y a trente trois ans décédait Louis Pradel, successeur d'Edouard Herriot à la mairie de Lyon. Vendredi, les membres de l'association « Les Amis de Louis Pradel », présidée par Robert Batailly, se sont retrouvés au cimetière du Bois d'Oingt afin de rendre un hommage à l'homme qui fut maire de Lyon entre 1957 et 1976. Pour ctte cérémonie, le sénateur maire Gérard Collomb était représenté par Sandrine Runel, élue du 7e arrondissement. Le Progrès - Lyon - 28/11/2009
Le 26 août 1984 disparaissait Auguste Pinton, sénateur du Rhône pendant plus de trente ans et ministre. Samedi, Eric Pommet président du Cercle Edouard-Herriot et ses adhérents se sont retrouvés au cimetière de la Croix-Rousse afin d'honorer la mémoire de cet homme politique. Après le dépôt de gerbe, Thierry Braillard, député du Rhône et adjoint aux Sports à la mairie centrale, a retracé la carrière politique d'Auguste Pinton et a rappelé qu'il a aussi été le fondateur du Cercle Edouard-Herriot.
Robert Batailly, président des Amitiés radicales et républicaines, était présent à cette cérémonie. Le Progrès - Lyon - 10/09/2012
C'est dans la salle du conseil de la mairie du 3e, que la Société d'entraide des membres de la Légion d'honneur (SEMLH), a convié le public pour une conférence d'actualité intitulée « Heurts et malheurs de l'Hôtel-Dieu de Lyon ».
C'est le professeur Mornex, doyen de la faculté de médecine qui a répondu à l'invitation de Robert Batailly, le président de SEMLH. L'occasion d'évoquer la création de l'Hôtel-Dieu qui était destiné à soigner les indigents, le bombardement du dôme durant la guerre, sa réfection... jusqu'à, ironie de l'histoire, l'annonce du projet d'hôtellerie de luxe envisagé. Le Progrès - Lyon - 24/11/2011
C'est avec le soutien du G.R.A.D que les compagnons du tour de France sont partis au Sénégal jusqu'à fin janvier.
Ce Groupe d'Amitié Rhône-Alpes Dakar, présidé par Robert Batailly, oeuvre pour le rapprochement entre la région Rhône-Alpes et Dakar. « Le but est de soutenir les projets économiques, les échanges entre universités, ou plus globalement toutes les initiatives qui contribuent au développement des deux entités administratives », commente Robert Batailly qui a longtemps été consul du Sénégal à Lyon.Le Progrès - Lyon - 17/02/2008
Toujours aux premières loges ! Robert Batailly figurait en bonne place dans les rangs des invités de marque lors du traditionnel défilé militaire du 13 juillet, en sa qualité de consul du Sénégal à Lyon. Échangeant avec les uns une chaleureuse poignée de mains, avec les autres une fraternelle accolade, l'ancien maire du 8e arrondissement de Lyon - de tous ses mandats, c'est celui dont il avoue être resté le plus fier - n'a rien perdu de sa chaleureuse bonhomie.
Une qualité dont il fait profiter depuis cinq ans déjà la communauté sénégalaise de la région Rhône-Alpes, forte d'environ 3 000 ressortissants. " Une communauté tranquille et dynamique " constate monsieur le consul, particulièrement fier du parcours accompli par " son " équipe lors de la Coupe du Monde de football. Des fonctions auxquelles Robert Batailly se consacre avec une disponibilité dont témoigne une série de voyages voués à des opérations d'aide sanitaire : " notamment le creusement de puits d'eau potable, en pays Bassari " Dans le même registre, il ne manque pas de plaider, lors de réunions avec les collectivités locales, en faveur d'actions de coopération avec le Sénégal ; il coprésidait récemment la signature d'une convention entre le Conseil général de l'Isère et la région sénégalaise de Tambacounda.
Autant dire que Robert Batailly conserve un emploi du temps chargé, à la mesure d'une carte de visite où figurent également ses titres de
L'ancien élu a mené son parcours municipal pendant trente six années, aux côtés de Louis Pradel et l'a terminé avec Raymond Barre. " Comme aurait dit Edouard Herriot, j'ai la tête d'un Français moyen et je reste attentif au bien être de mes concitoyens " Et ces derniers le savent bien qui lui adressent chaque jour un abondant courrier sollicitant son assistance dans de multiples démarches. " Certains pensent que je suis toujours maire du 8e ". Et d'en rajouter : " je me demande si Christian Coulon a un agenda aussi chargé que le mien " Ce qui n'empêche pas ce " radical grattons " d'entretenir d'excellentes relations avec ses successeurs qu'il qualifie de " gauche caviar ". Au moins aussi bonnes qu'avec d'anciens amis politiques dont il ne cache pas qu'ils l'ont un peu déçu lors de la préparation des municipales 2001
Une bien mauvaise année que celle là où il a connu de sérieux ennuis de santé, qui le contraignent aujourd'hui à un régime strict. Mais ce radical emblématique, adhérent depuis 1952 au parti d'Edouard Herriot, démontre toujours un bel appétit de la vie. " J'ai effleuré les marches du paradis, ou de l'enfer, mais je suis bien décidé à profiter encore de quelques années de purgatoire " proclame-t-il avec malice. Un purgatoire bien agréable au demeurant, dans sa confortable demeure de Grange-Blanche où il s'est installé il y a quarante trois ans déjà ; avec Irène, rencontrée sur les bancs de la communale de Bourg-de-Thizy. Mariés depuis 1954, ils ont eu deux fils qui occupent la même propriété avec leurs familles respectives
Des fils que Robert Batailly a eu le plaisir de voir reprendre le flambeau et s'engager à leur tour en politique aux dernières municipales La relève est assurée. Jeune patriarche de 68 ans, époux attentif et grand père affectueux, il peut désormais cultiver son jardin. " Un rang de fleurs, un rang de légumes, c'est un vrai jardin de curé " plaisante Robert, radical mais croyant. Un havre de paix en tout cas où il élève tourterelles et colombes. Quant à Biquette, une petite chèvre blanche, tondeuse efficace et silencieuse assurant la quiétude des voisins, elle fait de Robert Batailly " le dernier éleveur de Lyon. " A quand le Mérite Agricole pour cet officier de la Légion d'Honneur ? Le Progrès - Lyon - 25/08/2002
C'est Robert Batailly, président de l'association « Ceux de Verdun », qui avait réuni place Carnot, plus de 70 porte-drapeaux, des élus, un représentant de la préfecture, les plus hautes autorités militaires et religieuses, pour un hommage à ceux qui sont tombés pour la France, à la terrible bataille de Verdun.
Une cérémonie qui a été une sorte de coup d'envoi aux célébrations du centenaire de la Grande Guerre. Robert a rappelé les terribles souffrances et les sacrifices consentis pour la patrie : « Bien souvent, la terre de Verdun a été la dernière vision de la mère patrie pour ces soldats », a rappelé l'ancien élu. Il a aussi fait mention, auprès de Mgr Barbarin, des plus de mille prêtres et séminaristes morts à Verdun. Une cérémonie où également des élèves d'un collège de Décines ont lu deux lettres de poilus à leur famille. Enfin, le ministre des anciens combattants a rappelé dans une allocution écrite, que la flamme de la paix est fragile, et qu'il est essentiel de la préserver, pour que cette tuerie n'est pas été totalement inutile.Le Progrès (Lyon) - 13/04/2014
Samedi 28 juin 1997
Dans le détail, avant le 6 octobre, Robert Batailly était conjointement président du Symalim (Syndicat mixte pour l'aménagement et la gestion du parc de loisirs et du lac de Miribel-Jonage) et de la Segapal (Société d'économie mixte pour la gestion et l'animation des équipement de plein air et de loisirs du parc de Miribel-Jonage). Le 6 octobre, Claude Pillonel est devenu président du Symalim, (partant du parc nature des îles de Miribel-Jonage) tandis que Robert Batailly demeurait président de la Segapal. Ainsi, lorsque Claude Pillonel précise qu'il veut rétablir les compétences de ces deux structures, il estime que le Symalin doit donner les grandes orientations politiques pour l'aménagement du parc, et que la Segapal doit seulement être la société de mise en oeuvre de cette politique voulue par le Symalim ! Le Progrès - Lyon - 12/11/1998
La première pierre de l'immeuble Le Cardinal a été posée dernièrement rue des Moulins. Une construction qui boucle le dossier des logements sociaux
Pour répondre aux exigences d'une loi de 1992 qui impose un certain pourcentage de logements sociaux, la commune de Rochetaillée a dû engager il y a quelques années un programme d'élargissement de son parc immobilier. Ce dernier était en effet insuffisant pour répondre aux demandes locatives croissantes dans l'Ouest lyonnais. Aujourd'hui, la commune arrive au terme de ce dossier " logement social " avec la construction de 53 logements, situés au Carrefour de la rue des Moulins et de la rue Bouchard, à proximité du quai de Saône. Pour marquer le début des travaux, les différents partenaires se sont rassemblés pour poser symboliquement la première pierre de l'immeuble. Ainsi, le maire, Max Giroud, les représentants du cabinet d'architecte, Raphaël Pistilli, et Robert Batailly, président de la Sauvegarde immobilière, qui est la société choisie comme maître d'ouvrage du projet, étaient réunis dernièrement, rue des Moulins.Le Progrès - Lyon - 26/11/1997
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