VOYAGE AU BENIN
DIVERS
+ DE 2 ANS
Le 04/03/2015 à 08h53
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Question d'origine :
Mon fils de 22 ans veut partir au Benin pour faire un stage pour ses études de master en gestion de projet. Comment savoir si ce pays est stable, et si il peut parcourir le pays en toute sécurité ?
Merci pour votre réponse.
Réponse du Guichet
gds_et
- Département : Équipe du Guichet du Savoir
Le 05/03/2015 à 10h20
Bonjour,
On trouve une présentation générale du Bénin sur France Diplomatie. Politiquement, le pays est stable, et n’est pas une zone de conflit :
Malgré un poids économique modeste au sein de l’UEMOA et de la CEDEAO, le Bénin sait jouer de son image de « bon élève » de l’Afrique de l’Ouest pour peser dans les relations internationales. Il exerce une diplomatie dont la compétence est reconnue et est très actif dans les organisations internationales. Le président Boni Yayi a été élu président de l’Union africaine en janvier 2012. Son mandat s’est achevé le 26 janvier 2013. Il est, depuis le 24 octobre 2013, Président de l’UEMOA.
La stabilité du pays depuis quinze ans, dans une sous-région de l’Afrique de l’Ouest secouée par de graves crises politiques, en fait un médiateur recherché. De plus, le rôle modéré et constructif qu’il a joué comme membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations unies dans les années 2004-2005 a été apprécié par l’ensemble de la communauté internationale.
Le Bénin participe à plusieurs opérations de maintien de la paix menées par l’ONU, principalement en Haïti au sein de la Minustah (40 hommes), en RDC au sein de la Monusco (494 hommes), et plus récemment au Mali au sein de la Minusma (250 hommes au 31 janvier 2014). Il est le 22ème contributeur des Nations unies dans le classement mondial des contributions pour les troupes.
Sur le plan économique, le Bénin s’est fait le porte-parole des pays ouest-africains producteurs de coton avec le Burkina Faso, le Mali et le Tchad. Après l’échec de la conférence de l’OMC à Cancun, il continue d’être, à Genève, un pays moteur pour la reprise de négociations, dont l’un des objectifs est la disparition des subventions aux agriculteurs européens et américains.
Respectueux du droit international, il s’est conformé à la décision de la Cour internationale de justice attribuant l’île de Lété au Niger (arrêt de la CIJ du 12 juillet 2005). Membre très actif de la Francophonie, dont il a fait l’un des axes de sa politique étrangère, le Bénin a accueilli à Cotonou le Sommet des chefs d’Etat des pays ayant le français en partage en 1995. Il joue un rôle important par l’intermédiaire des programmes de l’AUF et, sur le plan linguistique, par le développement du CEBELAE (centre béninois des langues étrangères) en direction du Nigeria, du Ghana et de la Guinée équatoriale. Plusieurs villes du Bénin sont membres de l’Association internationale des maires francophones (AIMF).
Toutefois, pour leur sécurité, les voyageurs sont encouragés à prendre certaines précautions :
Sécurité
Consignes de sécurité
• Il est demandé à tous nos ressortissants d’observer une vigilance renforcée et d’adopter une posture de prudence en toutes circonstances et en particulier lors de déplacements sur des axes ou dans des lieux nouveaux et dans les transports en commun.
•Il est déconseillé sauf raison impérative de séjourner dans la zone comprise entre la Route Nationale Inter-Etats (RNIE) n°2 et la frontière nigériane de Tchaourou à Malanville et dans le parc national du W.
• Il convient de faire preuve d’une grande prudence sur l’ensemble des axes y compris les RNIE en raison de l’activité de «coupeurs de route». Leurs attaques violentes, parfois avec usage d’armes, se déroulent la plupart du temps de nuit, à proximité des agglomérations et des zones frontalières. On observe également de plus en plus des d’ attaques de jour et, en fin de semaine et notamment le dimanche.
• Il est dès lors conseillé de voyager de préférence en convoi, d’éviter de circuler le week-end, de disposer des numéros des autorités de police, de s’informer auprès de la gendarmerie des conditions de sécurité des routes.
• éviter certains quartiers de Cotonou la nuit (le port, le long des voies ferrées du centre ville, les plages) ;
• ne pas porter de sacs ou bijoux dans certains lieux très fréquentés (marché Dantokpa) ;
• n’avoir sur soi que de petites sommes en argent liquide et éviter de manipuler beaucoup d’argent en public. Un billet de 5 000 FCFA représente une somme importante localement et peut susciter la convoitise ;
• retraits d’argent : préférer les distributeurs de billets situés dans des endroits clos et surveillés par des vigiles. S’assurer de ne pas être suivi après le retrait.
• être prudent sur les plages de Cotonou qui sont peu sûres, de jour comme de nuit ;
• ne pas s’attarder dans les zones frontalières avec le Nigeria de manière à réduire les risques de rencontre avec les trafiquants ;
• ne pas prendre de photographies ou filmer des personnes sans leur autorisation préalable (une rétribution peut être éventuellement demandée) ;
• ne pas photographier ou filmer les infrastructures publiques (aéroport, gares, bâtiments de l’administration).
En cas de long séjour, il est recommandé de se faire enregistrer auprès du Consulat de France.
Risques encourus pour délits sexuels
La législation au Bénin prévoit de lourdes sanctions à l’encontre des auteurs de viols, d’attentats à la pudeur, d’actes de débauche et de dépravation. Les peines sont aggravées si la victime est mineure (l’âge légal de la majorité sexuelle au Bénin est fixé par la loi à 21 ans). En tout état de cause et conformément à l’article 113-6 du code pénal, la loi pénale française est applicable à tout crime commis par un Français hors du territoire de la République. Les ressortissants français coupables d’une infraction sexuelle punie par la loi française et commise au Bénin peuvent aussi être poursuivis en France en application de la loi 98-468 du 17 juin 1998 pour des faits constitutifs de délits à caractère sexuel y compris si ceux-ci ne sont pas réprimés par la législation locale (articles 227-22 et suivants du code pénal).
Risques encourus pour trafic de stupéfiants
Au Bénin, le cannabis est considéré, tout comme l’héroïne et la cocaïne, comme une drogue dite « à haut risque ». Toute tentative d’emporter avec soi lors du voyage retour, l’une de ces drogues est qualifiée sur le plan pénal de trafic international quelle que soit la quantité. Les peines encourues sont de dix à vingt ans de prison, assorties d’amendes (référence légale au Bénin : article 96 de la loi 97-025 du 18 juin 1997 relative au contrôle des drogues et des précurseurs).
La France n’ayant pas de convention de transfèrement de prisonniers avec le Bénin, toute peine d’emprisonnement, si lourde soit-elle, doit être purgée au Bénin.
Source : Conseils aux voyageurs par pays : Bénin, diplomatie.gouv.fr
Concernant les risques liés à la santé :
Santé
Avant le départ
Consultez votre médecin (éventuellement votre dentiste) et souscrivez un contrat auprès d’une compagnie d’assistance couvrant les frais médicaux et le rapatriement sanitaire. Ne pas oublier d’emporter avec soi le contact de l’assureur et le numéro de sociétaire.
Ne pas hésiter à appeler l’Association médico-sociale du Bénin (AMS) pour prendre des renseignements préalables, notamment en cas de pathologie préexistante et nécessitant des soins spécifiques.
Tél : +229 21 30 10 27.
Adresse électronique : amsbenin@gmail.com
Une épidémie de fièvre hémorragique virale Ebola sévit actuellement en Guinée, au Libéria et en Sierra Leone.
A ce jour, aucun cas de fièvre Ebola n’a été déclaré au Bénin.
Hygiène alimentaire – Prévention du choléra
Choléra
Une épidémie de choléra, assez récurrente en saison de pluies, sévit notamment dans les zones marécageuses.
Il convient de respecter des mesures d’hygiène alimentaire rigoureuses.
Prévention de la diarrhée du voyageur et du choléra :
• Faire particulièrement attention avec les enfants.
• Il est conseillé de ne pas boire l’eau du robinet : préférez les eaux en bouteilles capsulées. A défaut, consommez de l’eau filtrée, bouillie et décontaminée.
• Evitez l’ingestion de glaçons, de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés.
• Evitez la consommation d’aliments (poisson, viande, volaille, lait) insuffisamment cuits.
• Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.
Prévention du paludisme (malaria)
Cette maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…)
A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs.
Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé.
Classification : zone 3
Durant votre séjour, et durant les deux mois qui suivent votre retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement, pour mettre en œuvre dès que possible un traitement anti-paludique éventuel. Ne pas oublier de signaler à votre médecin que vous avez fait un séjour en zone impaludée, même six mois après.
Épidémie de grippe aviaire
A titre informatif, il est conseillé de consulter l’encart "Grippe aviaire" figurant dans Infos pratiques/Risques sanitaires. La Direction Générale de la Santé recommande aux voyageurs d’éviter tout contact avec les volailles et les oiseaux, c’est-à-dire de ne pas se rendre dans des élevages, ni sur les marchés aux volatiles. Les recommandations générales d’hygiène lors des voyages dans les pays en développement, qui visent à se protéger des infections microbiennes, sont préconisées.
Vaccinations
Comme souvent au début de l’année, de nombreux cas de méningite à méningocoque sont rapportés. La vaccination anti-méningococcique (vaccination A+C+W135) est vivement recommandée.
• La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire (à pratiquer dans un centre agréé).
• La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est recommandée.
• Le nord du Bénin est affecté chaque année, notamment au cours de la saison sèche (décembre à mars) par des épidémies de méningite bactérienne qui touchent la zone sahélienne du continent. Il est vivement recommandé aux voyageurs de se faire vacciner (vaccin tétravalent conjugué anti-méningococcique A+C+W135+Y) notamment en cas de déplacement dans les départements de l’Atacora et du Borgou.
• Autres vaccinations conseillées (selon conditions d’hygiène et durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B.
• La vaccination contre la rage peut également être proposée dans certains cas. Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.
VIH-Sida
Prévalence non négligeable du VIH-Sida. Toute mesure de prévention est indispensable.
Quelques règles simples
• Eviter les baignades dans les eaux stagnantes (risque d’infection parasitaire) ;
• Eviter de marcher pieds nus sur le sable et les sols humides ;
• Ne pas caresser les animaux rencontrés ;
• Veiller à votre sécurité routière (port de la ceinture de sécurité en automobile ou du casque en moto) ;
• Ne jamais consommer de médicaments achetés dans la rue ;
• Emporter dans ses bagages les médicaments nécessaires pendant la durée du séjour.
Il est fortement recommandé de rentrer en France pour tout incident sérieux de santé.
Source : Conseils aux voyageurs par pays : Bénin, diplomatie.gouv.fr
Pour aller plus loin :
- Bénin, routard.com
- Bénin, lonelyplanet.fr
Bonne journée.
On trouve une présentation générale du Bénin sur France Diplomatie. Politiquement, le pays est stable, et n’est pas une zone de conflit :
Malgré un poids économique modeste au sein de l’UEMOA et de la CEDEAO, le Bénin sait jouer de son image de « bon élève » de l’Afrique de l’Ouest pour peser dans les relations internationales. Il exerce une diplomatie dont la compétence est reconnue et est très actif dans les organisations internationales. Le président Boni Yayi a été élu président de l’Union africaine en janvier 2012. Son mandat s’est achevé le 26 janvier 2013. Il est, depuis le 24 octobre 2013, Président de l’UEMOA.
La stabilité du pays depuis quinze ans, dans une sous-région de l’Afrique de l’Ouest secouée par de graves crises politiques, en fait un médiateur recherché. De plus, le rôle modéré et constructif qu’il a joué comme membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations unies dans les années 2004-2005 a été apprécié par l’ensemble de la communauté internationale.
Le Bénin participe à plusieurs opérations de maintien de la paix menées par l’ONU, principalement en Haïti au sein de la Minustah (40 hommes), en RDC au sein de la Monusco (494 hommes), et plus récemment au Mali au sein de la Minusma (250 hommes au 31 janvier 2014). Il est le 22ème contributeur des Nations unies dans le classement mondial des contributions pour les troupes.
Sur le plan économique, le Bénin s’est fait le porte-parole des pays ouest-africains producteurs de coton avec le Burkina Faso, le Mali et le Tchad. Après l’échec de la conférence de l’OMC à Cancun, il continue d’être, à Genève, un pays moteur pour la reprise de négociations, dont l’un des objectifs est la disparition des subventions aux agriculteurs européens et américains.
Respectueux du droit international, il s’est conformé à la décision de la Cour internationale de justice attribuant l’île de Lété au Niger (arrêt de la CIJ du 12 juillet 2005). Membre très actif de la Francophonie, dont il a fait l’un des axes de sa politique étrangère, le Bénin a accueilli à Cotonou le Sommet des chefs d’Etat des pays ayant le français en partage en 1995. Il joue un rôle important par l’intermédiaire des programmes de l’AUF et, sur le plan linguistique, par le développement du CEBELAE (centre béninois des langues étrangères) en direction du Nigeria, du Ghana et de la Guinée équatoriale. Plusieurs villes du Bénin sont membres de l’Association internationale des maires francophones (AIMF).
Toutefois, pour leur sécurité, les voyageurs sont encouragés à prendre certaines précautions :
Consignes de sécurité
• Il est demandé à tous nos ressortissants d’observer une vigilance renforcée et d’adopter une posture de prudence en toutes circonstances et en particulier lors de déplacements sur des axes ou dans des lieux nouveaux et dans les transports en commun.
•
• Il convient de faire preuve d’une grande prudence sur l’ensemble des axes y compris les RNIE en raison de l’activité de «coupeurs de route». Leurs attaques violentes, parfois avec usage d’armes, se déroulent la plupart du temps de nuit, à proximité des agglomérations et des zones frontalières. On observe également de plus en plus des d’ attaques de jour et, en fin de semaine et notamment le dimanche.
• Il est dès lors conseillé de voyager de préférence en convoi, d’éviter de circuler le week-end, de disposer des numéros des autorités de police, de s’informer auprès de la gendarmerie des conditions de sécurité des routes.
• éviter certains quartiers de Cotonou la nuit (le port, le long des voies ferrées du centre ville, les plages) ;
• ne pas porter de sacs ou bijoux dans certains lieux très fréquentés (marché Dantokpa) ;
• n’avoir sur soi que de petites sommes en argent liquide et éviter de manipuler beaucoup d’argent en public. Un billet de 5 000 FCFA représente une somme importante localement et peut susciter la convoitise ;
• retraits d’argent : préférer les distributeurs de billets situés dans des endroits clos et surveillés par des vigiles. S’assurer de ne pas être suivi après le retrait.
• être prudent sur les plages de Cotonou qui sont peu sûres, de jour comme de nuit ;
• ne pas s’attarder dans les zones frontalières avec le Nigeria de manière à réduire les risques de rencontre avec les trafiquants ;
• ne pas prendre de photographies ou filmer des personnes sans leur autorisation préalable (une rétribution peut être éventuellement demandée) ;
• ne pas photographier ou filmer les infrastructures publiques (aéroport, gares, bâtiments de l’administration).
En cas de long séjour, il est recommandé de se faire enregistrer auprès du Consulat de France.
La législation au Bénin prévoit de lourdes sanctions à l’encontre des auteurs de viols, d’attentats à la pudeur, d’actes de débauche et de dépravation. Les peines sont aggravées si la victime est mineure (l’âge légal de la majorité sexuelle au Bénin est fixé par la loi à 21 ans). En tout état de cause et conformément à l’article 113-6 du code pénal, la loi pénale française est applicable à tout crime commis par un Français hors du territoire de la République. Les ressortissants français coupables d’une infraction sexuelle punie par la loi française et commise au Bénin peuvent aussi être poursuivis en France en application de la loi 98-468 du 17 juin 1998 pour des faits constitutifs de délits à caractère sexuel y compris si ceux-ci ne sont pas réprimés par la législation locale (articles 227-22 et suivants du code pénal).
Au Bénin, le cannabis est considéré, tout comme l’héroïne et la cocaïne, comme une drogue dite « à haut risque ». Toute tentative d’emporter avec soi lors du voyage retour, l’une de ces drogues est qualifiée sur le plan pénal de trafic international quelle que soit la quantité. Les peines encourues sont de dix à vingt ans de prison, assorties d’amendes (référence légale au Bénin : article 96 de la loi 97-025 du 18 juin 1997 relative au contrôle des drogues et des précurseurs).
La France n’ayant pas de convention de transfèrement de prisonniers avec le Bénin, toute peine d’emprisonnement, si lourde soit-elle, doit être purgée au Bénin.
Source : Conseils aux voyageurs par pays : Bénin, diplomatie.gouv.fr
Concernant les risques liés à la santé :
Avant le départ
Consultez votre médecin (éventuellement votre dentiste) et souscrivez un contrat auprès d’une compagnie d’assistance couvrant les frais médicaux et le rapatriement sanitaire. Ne pas oublier d’emporter avec soi le contact de l’assureur et le numéro de sociétaire.
Ne pas hésiter à appeler l’Association médico-sociale du Bénin (AMS) pour prendre des renseignements préalables, notamment en cas de pathologie préexistante et nécessitant des soins spécifiques.
Tél : +229 21 30 10 27.
Adresse électronique : amsbenin@gmail.com
Une épidémie de fièvre hémorragique virale Ebola sévit actuellement en Guinée, au Libéria et en Sierra Leone.
A ce jour, aucun cas de fièvre Ebola n’a été déclaré au Bénin.
Choléra
Une épidémie de choléra, assez récurrente en saison de pluies, sévit notamment dans les zones marécageuses.
Il convient de respecter des mesures d’hygiène alimentaire rigoureuses.
• Faire particulièrement attention avec les enfants.
• Il est conseillé de ne pas boire l’eau du robinet : préférez les eaux en bouteilles capsulées. A défaut, consommez de l’eau filtrée, bouillie et décontaminée.
• Evitez l’ingestion de glaçons, de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés.
• Evitez la consommation d’aliments (poisson, viande, volaille, lait) insuffisamment cuits.
• Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.
Cette maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…)
A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs.
Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé.
Classification : zone 3
Durant votre séjour, et durant les deux mois qui suivent votre retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement, pour mettre en œuvre dès que possible un traitement anti-paludique éventuel. Ne pas oublier de signaler à votre médecin que vous avez fait un séjour en zone impaludée, même six mois après.
A titre informatif, il est conseillé de consulter l’encart "Grippe aviaire" figurant dans Infos pratiques/Risques sanitaires. La Direction Générale de la Santé recommande aux voyageurs d’éviter tout contact avec les volailles et les oiseaux, c’est-à-dire de ne pas se rendre dans des élevages, ni sur les marchés aux volatiles. Les recommandations générales d’hygiène lors des voyages dans les pays en développement, qui visent à se protéger des infections microbiennes, sont préconisées.
Comme souvent au début de l’année, de nombreux cas de méningite à méningocoque sont rapportés. La vaccination anti-méningococcique (vaccination A+C+W135) est vivement recommandée.
• La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire (à pratiquer dans un centre agréé).
• La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est recommandée.
• Le nord du Bénin est affecté chaque année, notamment au cours de la saison sèche (décembre à mars) par des épidémies de méningite bactérienne qui touchent la zone sahélienne du continent. Il est vivement recommandé aux voyageurs de se faire vacciner (vaccin tétravalent conjugué anti-méningococcique A+C+W135+Y) notamment en cas de déplacement dans les départements de l’Atacora et du Borgou.
• Autres vaccinations conseillées (selon conditions d’hygiène et durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B.
• La vaccination contre la rage peut également être proposée dans certains cas. Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.
Prévalence non négligeable du VIH-Sida. Toute mesure de prévention est indispensable.
• Eviter les baignades dans les eaux stagnantes (risque d’infection parasitaire) ;
• Eviter de marcher pieds nus sur le sable et les sols humides ;
• Ne pas caresser les animaux rencontrés ;
• Veiller à votre sécurité routière (port de la ceinture de sécurité en automobile ou du casque en moto) ;
• Ne jamais consommer de médicaments achetés dans la rue ;
• Emporter dans ses bagages les médicaments nécessaires pendant la durée du séjour.
Il est fortement recommandé de rentrer en France pour tout incident sérieux de santé.
Source : Conseils aux voyageurs par pays : Bénin, diplomatie.gouv.fr
- Bénin, routard.com
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