Question d'origine :
J'ai remarqué en fréquentant de nombreux concerts à caractère punk et crust que 70 pour cent des usagers sont perché à grand coup d'extasy.
Pourquoi la drogue dur fait -elle partie intégrante du mouvement punk?
Réponse du Guichet
gds_db
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 12/04/2005 à 09h44
C'est quoi le punk ?
Les trois descriptions suivantes doivent être mentionnées, car elles relèvent toutes d'opinions pertinentes et sont toutes vraies :
* Le punk est une
* Le punk, c'est la
* Le punk est une redoutable
Alors que la troisième description sert d'idéal aux deux autres, la première est celle le plus couramment donnée par les médias. C'est la moins exacte, mais la plus populaire image du punk, comme cela sera démontré.
Le but des premiers punks était d’exprimer leur rage de façon discordante et originale. Quelqu’un de conformiste était le plus détestable au monde. De nombreux groupes punks ont construit leurs plates-formes ou leurs messages avec le plaidoyer et l’admission de non-conformité. La conformité est rejetée sur tous les fronts possibles de façon à dénicher la vérité ou parfois simplement pour choquer les gens.
Des épisodes des feuilletons télévisés Chips, Quincy, Square Pegs, 21 Jump Street, et des films tels Class of 1984, Repo Man, et beaucoup d'autres ont présenté le punk comme une «cause directe de sadomasochisme, de suicide, de meurtre, de viol et autre forme de violence» (Larry Zbach, MRP #22, fév. 1995). Les considérations non-hollywoodiennes et les attitudes des punks seront étudiées dans ce livre et démontreront clairement qu'ils ne sont pas les stéréotypes nuisibles présentés lors de ces shows télévisés et dans ces films. Pour le téléspectateur moyen ignorant, il était toutefois, et
Pour être honnête,
«
Les autorités morales pourront démontrer qu'elles ont raison et les actions appropriées, jugées nécessaires par les autorités socioculturelles pour traiter du problème, seront légitimées. Le potentiel pour détruire ou compromettre le mouvement punk sera énorme» (Larry Zbach, MRR).
Bien que la représentation médiatique n'a pas détruit la scène punk, elle a eu un effet préjudiciable. Dans beaucoup d'endroits en Amérique du Nord et dans certains endroits en Angleterre, le fait de dépeindre les punks comme des êtres violents a attiré dans le milieu des gens vraiment violents. [...] Ce fut particulièrement flagrant à New York City et à Los Angeles, où des gangs rivaux composés de skinheads et d'hispaniques allaient à des shows en se promettant de mettre en oeuvre cette même violence qu'ils voyaient à la télévision.
Source : La philosophie du punk / Craig O'Hara, 2006, livre consultable à la
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