Evénements d'ordre sociologique dans les années 1950.
DIVERS
+ DE 2 ANS
Le 15/04/2015 à 16h35
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Question d'origine :
Bonjour,
Je m'intéresse à la France des années 1950, plus précisément de 1945 à 1955, surtout à partir de 1950. J'ai lu récemment 2 livres qui m'aident à me faire idée plus juste de la France à cette période. Les 2 livres que j'ai lu sont d'une part "La grande peur de l'après-guerre, 1946-1953" de François Fonvielle-Alquier (1973), d'autre part "L'histoire des médias en France de la Grande guerre à nos jours de Fabrice d'Almeida et Christian Delporte (2003).
Je cherche savoir si au cours de la période 1945-1955, des phénomènes d'ordre sociologique comme des paniques d'achats, des peurs irraisonnées, des rumeurs persistantes, des comportements collectifs particuliers qui seraient apparus. Je souhaiterai savoir dans quels documents je pourrais les trouver (ex : mémoires d'écrivains, livres, articles de journaux).
En vous remerciant pour votre réponse.
Réponse du Guichet
gds_ctp
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 16/04/2015 à 15h26
Bonjour,
Pour connaître les rumeurs, les peurs et les comportements collectifs, la meilleure source est le journal. Malheureusement, la plupart ne sont pas encore numérisés pour les années recherchées. Ainsi, Gallica, la bibliothèque numérique de la BnF, propose de nombreux journaux numérisés mais leur disponibilité s’arrête en 1944.
Certains journaux permettent néanmoins d’effectuer des recherches directement dans leurs archives. Le journal Le Monde fondé en 1944 permet de rechercher par mots-clés dans ses archives. La recherche sera plus aisée si vous avez une thématique.
Le site Live2times propose une chronologie des « évènements presse et médias marquants » depuis 1944. Vous pouvez ainsi consulter par année et par mois les évènements (politiques, sociaux, culturels, judiciaires) qui ont marqué la période. Vous pourrez ensuite prolonger vos recherches dans les archives des journaux indiqués ci-dessus pour obtenir des détails supplémentaires.
Nous n’avons pas trouvé d’éléments indiquant des psychoses dans la population française à cette période. Néanmoins, l’immédiat après-guerre a connu des crises conséquentes. Une fois le conflit fini, les français ont continué à subir les restrictions et les privations ainsi que la prolongation du marché noir.
Dans l’ouvrage La France de la IVe République. L’ardeur de la nécessité (1944-1952) de Jean-Pierre Rioux, un chapitre est consacré à cela :
« L’obsession du ravitaillement.
C’est sur le front de l’alimentation que les difficultés éclatent aux yeux de tous, c’est l’obsession de la ration quotidienne qui fixe les mécontentements. La satisfaction des besoins élémentaires est, dans les villes surtout, la pierre de touche de la popularité durable ou du désenchantement pour le gouvernement. Or le malentendu est inévitable car la marge de manœuvre est très étroite.
La guerre a installé dans la pénurie et le déséquilibre alimentaire une nation qui importait déjà en 1938 près de 10% de sa nourriture et qui a dû apprendre à survivre « au ras des rutabagas ». Au fil des mois de restriction et de règlementation des prix, un thème s’est imposé : la pénurie, c’est le prélèvement par les Allemands de la moitié au moins des richesses nourricières inépuisables de ce vieux sol gaulois dont, au même moment, Vichy s’obstine à chanter les vertus.
[…]
Les vieux réflexes eux aussi jouent encore à plein. Frauder, c’était résister aux Allemands et aux bureaucrates : pourquoi ne pas perpétuer cette règle « patriotique » ? Et la meilleure preuve que des stocks existent n’est-elle pas qu’on peut tout se procurer au marché noir ?
[…]
C’est dire que les rations restent maigres, inférieures aux besoins physiologiques élémentaires pour les plus démunis dans les villes. La ration alimentaire minimale, on le sait, oscille, suivant l’âge, le sexe, le type de travail à fournir, aux alentours de 2 400 calories par jour. La sécheresse des chiffres officiels laisse entendre que le marché parallèle est un strict impératif: à peine 900 calories par jour en août 1944 pour les adultes à Paris, 1210 en septembre et 1515 en mai 1945 !
A terme, quelle qu’ait été la valeur des « appoints », les Français souffriront dans leur chair. En 1945 encore, pour une ration indispensable de 78 grammes de matières grasses par jour, ils en touchent 15 ; ils se contentent de 25 grammes de viande contre 40 ; le lait manque, et sa collecte est la hantise des parents jusqu’en 1948. Autoconsommation, système D, repliement sur soi, insolence de l’argent sont pour longtemps de règle dans la jungle du ravitaillement. […] »
Le ravitaillement va donc faire partie des préoccupations des français même une fois la guerre finie.
Nous n’avons pas trouvé d’articles indiquant des mouvements d’achats massifs mais on peut supposer que lorsque les denrées alimentaires sont revenues en quantité, des stocks ont pu être constitué en prévision d’autres conflits.
La guerre froide va elle aussi au cours des années inquiéter les populations qui vont craindre une nouvelle guerre mondiale et qui vont chercher à se protéger en achetant des vivres.
L’exode rural va lui aussi questionner les français. « De 1946 à 1982, la population urbaine passe de 53% à 70%, soit un gain de 17 millions de personnes pour les villes et une perte de plus de 5 millions pour les campagnes. La croissance de l’agglomération parisienne se ralentit après 1962, au profit des villes moyennes à grandes, puis des plus petites. »
Source : La France au XXe siècle de Jean-Paul Barrière.
La conjugaison de l’exode rural, du baby-boom et de la destruction des habitations durant la guerre va engendrer un nouveau problème : le manque de logements dans les agglomérations. On va dès lors voir apparaître des bidonvilles autour de ces villes :
« La Seconde Guerre Mondiale laisse un pays sinistré. Pour le logement, le bilan est très lourd, plus de 400 000 immeubles sont détruits et deux millions sont endommagés. Les conséquences du conflit se cumulent avec celles des insuffisances des politiques menées au cours de la période précédente, pour donner lieu à une pénurie dramatique.
Les premières années de l’après-guerre posent les premiers jalons de la relance. Le ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme est créé fin 1944 et, dès juin 1945 est instauré un prélèvement sur les loyers du secteur privé afin d’alimenter une Caisse nationale pour l’amélioration et l’entretien de l’habitat rural et urbain, qui deviendra en 1948 le Fonds national d’amélioration de l’habitat (FNAH), préfiguration de l’ANAH.
Les lois du 30 mars et du 3 septembre 1947 définissent les nouvelles modalités de fonctionnement des HBM, en particulier dans le secteur locatif. C’est un peu plus tard, par la loi du 21 juillet 1950, qu’ils deviennent des « Habitations à Loyer Modéré » (HLM). La même loi crée les primes et prêts du Crédit Foncier qui constituent le nouveau mode de financement de l’accession à la propriété.
La loi du 1er septembre 1948 complète le système avec pour redonner de l’air aux propriétaires du secteur libre, tout en évitant de créer un choc trop violent pour des locataires habitués depuis 30 ans à des loyers très bas. La loi libère les loyers des nouveaux logements et, pour ceux qui avaient été soumis au blocage des réglementations précédentes, institue un dispositif de rattrapage très régulé, tenant compte des ressources des occupants, et sous condition d’amélioration du patrimoine. Pour les ménages à bas revenus, l’augmentation des loyers est partiellement compensée par la création d’une allocation-logement.
Très rapidement, cet ensemble de mesures s’avère insuffisant pour stimuler un secteur économique totalement déstructuré et manquant des moyens financiers d’une relance rendue d’autant plus nécessaire que les mouvements revendicatifs se multiplient et se radicalisent.
L’année 1953 marque un tournant. Le logement est enfin considéré comme une des priorités et l’Etat engage un effort sans précédent pour favoriser la construction. C’est le plan « Courant », du nom du ministre de la Reconstruction, constitué d’une série de dispositions visant à fournir au secteur de nouveaux moyens financiers, afin d’atteindre un objectif minimum de 240 000 nouveaux logements par an. Le décret du 16 mars 1953 crée les « logements économiques et familiaux » (« Logeco ») et la loi du 10 juillet 1953 institue la participation des employeurs à l’effort de construction (PEEC), basée sur le versement, pour le logement, de 1 % de la masse salariale des entreprises. Afin d’obtenir la relance attendue, le plan « Courant » se fonde sur une politique de soutien au secteur de la construction en lui garantissant un carnet de commande suffisant et en favorisant son industrialisation. C’est le début de la production en série et l’occasion de mettre en place un ensemble de normes qui permettront la généralisation de l’eau courante, de l’électricité, du gaz et de la salle d’eau. Les grands ensembles sont nés. Dès 1953, la construction neuve passe la barre des 190 000 unités, et atteint les 270 000 l’année suivante.
Le 1er février 1954, le décès d’une femme, morte de froid à Paris, donne lieu au premier appel de l’Abbé Pierre, et provoque un électrochoc dans l’opinion qui conduira à ce que la presse appellera « l’insurrection de la bonté ». Le Parlement réagit à la hâte et vote trois semaines plus tard une série de mesures visant à construire rapidement 12 000 logements d’urgence. Par ailleurs, le décret du 27 mars 1954 institue le plafond de ressources et met en place une procédure destinée à assurer une meilleure transparence des attributions de logements HLM. »
Source : 1850-1995 - Les étapes de la politique du logement en France par Jean-Claude Driant publié dans Réalités Familiales n°98/99.
Parallèlement à cette croissance de population, on va assister à une amélioration des conditions de vie avec des logements pas assez nombreux mais qui vont gagner en confort avec l’eau courante, des toilettes et des salles de bain, des équipements encore rares avant la guerre.
Pour approfondir ce sujet, vous pouvez consulter, l’Histoire de la société française au XXe siècle de Ralph Schor ou Les Trente Glorieuses de Jean Fourastié.
Vous trouverez des documents pouvant vous intéresser dans le catalogue de la bibliothèque :
- L'ennemie intime : la peur : perceptions, expressions, effets, sous la direction de Frédéric Chauvaud.
- Les Français en famille, Lionel Cartegini.
- Histoire culturelle de la France. 04. Le temps des masses : le vingtième siècle sous la dir. de Jean-Pierre Rioux et de Jean-François Sirinelli.
- Dictionnaire d'histoire culturelle de la France contemporaine, sous la direction de Christian Delporte, Jean-Yves Mollier, Jean-François Sirinelli.
- La vie privée des Français à travers l'histoire de France, François Trassard.
- Histoire des femmes en France : XIXe-XXe siècles, Michelle Zancarini-Fournel.
Vous pouvez ensuite dans chaque notice cliquer sur les sujets pour obtenir plus d’ouvrages sur la thématique.
Bonne journée.
Pour connaître les rumeurs, les peurs et les comportements collectifs, la meilleure source est le journal. Malheureusement, la plupart ne sont pas encore numérisés pour les années recherchées. Ainsi, Gallica, la bibliothèque numérique de la BnF, propose de nombreux journaux numérisés mais leur disponibilité s’arrête en 1944.
Certains journaux permettent néanmoins d’effectuer des recherches directement dans leurs archives. Le journal Le Monde fondé en 1944 permet de rechercher par mots-clés dans ses archives. La recherche sera plus aisée si vous avez une thématique.
Le site Live2times propose une chronologie des « évènements presse et médias marquants » depuis 1944. Vous pouvez ainsi consulter par année et par mois les évènements (politiques, sociaux, culturels, judiciaires) qui ont marqué la période. Vous pourrez ensuite prolonger vos recherches dans les archives des journaux indiqués ci-dessus pour obtenir des détails supplémentaires.
Nous n’avons pas trouvé d’éléments indiquant des psychoses dans la population française à cette période. Néanmoins, l’immédiat après-guerre a connu des crises conséquentes. Une fois le conflit fini, les français ont continué à subir les restrictions et les privations ainsi que la prolongation du marché noir.
Dans l’ouvrage La France de la IVe République. L’ardeur de la nécessité (1944-1952) de Jean-Pierre Rioux, un chapitre est consacré à cela :
« L’obsession du ravitaillement.
C’est sur le front de l’alimentation que les difficultés éclatent aux yeux de tous, c’est l’obsession de la ration quotidienne qui fixe les mécontentements. La satisfaction des besoins élémentaires est, dans les villes surtout, la pierre de touche de la popularité durable ou du désenchantement pour le gouvernement. Or le malentendu est inévitable car la marge de manœuvre est très étroite.
La guerre a installé dans la pénurie et le déséquilibre alimentaire une nation qui importait déjà en 1938 près de 10% de sa nourriture et qui a dû apprendre à survivre « au ras des rutabagas ». Au fil des mois de restriction et de règlementation des prix, un thème s’est imposé : la pénurie, c’est le prélèvement par les Allemands de la moitié au moins des richesses nourricières inépuisables de ce vieux sol gaulois dont, au même moment, Vichy s’obstine à chanter les vertus.
[…]
Les vieux réflexes eux aussi jouent encore à plein. Frauder, c’était résister aux Allemands et aux bureaucrates : pourquoi ne pas perpétuer cette règle « patriotique » ? Et la meilleure preuve que des stocks existent n’est-elle pas qu’on peut tout se procurer au marché noir ?
[…]
C’est dire que les rations restent maigres, inférieures aux besoins physiologiques élémentaires pour les plus démunis dans les villes. La ration alimentaire minimale, on le sait, oscille, suivant l’âge, le sexe, le type de travail à fournir, aux alentours de 2 400 calories par jour. La sécheresse des chiffres officiels laisse entendre que le marché parallèle est un strict impératif: à peine 900 calories par jour en août 1944 pour les adultes à Paris, 1210 en septembre et 1515 en mai 1945 !
A terme, quelle qu’ait été la valeur des « appoints », les Français souffriront dans leur chair. En 1945 encore, pour une ration indispensable de 78 grammes de matières grasses par jour, ils en touchent 15 ; ils se contentent de 25 grammes de viande contre 40 ; le lait manque, et sa collecte est la hantise des parents jusqu’en 1948. Autoconsommation, système D, repliement sur soi, insolence de l’argent sont pour longtemps de règle dans la jungle du ravitaillement. […] »
Le ravitaillement va donc faire partie des préoccupations des français même une fois la guerre finie.
Nous n’avons pas trouvé d’articles indiquant des mouvements d’achats massifs mais on peut supposer que lorsque les denrées alimentaires sont revenues en quantité, des stocks ont pu être constitué en prévision d’autres conflits.
La guerre froide va elle aussi au cours des années inquiéter les populations qui vont craindre une nouvelle guerre mondiale et qui vont chercher à se protéger en achetant des vivres.
L’exode rural va lui aussi questionner les français. « De 1946 à 1982, la population urbaine passe de 53% à 70%, soit un gain de 17 millions de personnes pour les villes et une perte de plus de 5 millions pour les campagnes. La croissance de l’agglomération parisienne se ralentit après 1962, au profit des villes moyennes à grandes, puis des plus petites. »
Source : La France au XXe siècle de Jean-Paul Barrière.
La conjugaison de l’exode rural, du baby-boom et de la destruction des habitations durant la guerre va engendrer un nouveau problème : le manque de logements dans les agglomérations. On va dès lors voir apparaître des bidonvilles autour de ces villes :
« La Seconde Guerre Mondiale laisse un pays sinistré. Pour le logement, le bilan est très lourd, plus de 400 000 immeubles sont détruits et deux millions sont endommagés. Les conséquences du conflit se cumulent avec celles des insuffisances des politiques menées au cours de la période précédente, pour donner lieu à une pénurie dramatique.
Les premières années de l’après-guerre posent les premiers jalons de la relance. Le ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme est créé fin 1944 et, dès juin 1945 est instauré un prélèvement sur les loyers du secteur privé afin d’alimenter une Caisse nationale pour l’amélioration et l’entretien de l’habitat rural et urbain, qui deviendra en 1948 le Fonds national d’amélioration de l’habitat (FNAH), préfiguration de l’ANAH.
Les lois du 30 mars et du 3 septembre 1947 définissent les nouvelles modalités de fonctionnement des HBM, en particulier dans le secteur locatif. C’est un peu plus tard, par la loi du 21 juillet 1950, qu’ils deviennent des « Habitations à Loyer Modéré » (HLM). La même loi crée les primes et prêts du Crédit Foncier qui constituent le nouveau mode de financement de l’accession à la propriété.
La loi du 1er septembre 1948 complète le système avec pour redonner de l’air aux propriétaires du secteur libre, tout en évitant de créer un choc trop violent pour des locataires habitués depuis 30 ans à des loyers très bas. La loi libère les loyers des nouveaux logements et, pour ceux qui avaient été soumis au blocage des réglementations précédentes, institue un dispositif de rattrapage très régulé, tenant compte des ressources des occupants, et sous condition d’amélioration du patrimoine. Pour les ménages à bas revenus, l’augmentation des loyers est partiellement compensée par la création d’une allocation-logement.
Très rapidement, cet ensemble de mesures s’avère insuffisant pour stimuler un secteur économique totalement déstructuré et manquant des moyens financiers d’une relance rendue d’autant plus nécessaire que les mouvements revendicatifs se multiplient et se radicalisent.
L’année 1953 marque un tournant. Le logement est enfin considéré comme une des priorités et l’Etat engage un effort sans précédent pour favoriser la construction. C’est le plan « Courant », du nom du ministre de la Reconstruction, constitué d’une série de dispositions visant à fournir au secteur de nouveaux moyens financiers, afin d’atteindre un objectif minimum de 240 000 nouveaux logements par an. Le décret du 16 mars 1953 crée les « logements économiques et familiaux » (« Logeco ») et la loi du 10 juillet 1953 institue la participation des employeurs à l’effort de construction (PEEC), basée sur le versement, pour le logement, de 1 % de la masse salariale des entreprises. Afin d’obtenir la relance attendue, le plan « Courant » se fonde sur une politique de soutien au secteur de la construction en lui garantissant un carnet de commande suffisant et en favorisant son industrialisation. C’est le début de la production en série et l’occasion de mettre en place un ensemble de normes qui permettront la généralisation de l’eau courante, de l’électricité, du gaz et de la salle d’eau. Les grands ensembles sont nés. Dès 1953, la construction neuve passe la barre des 190 000 unités, et atteint les 270 000 l’année suivante.
Source : 1850-1995 - Les étapes de la politique du logement en France par Jean-Claude Driant publié dans Réalités Familiales n°98/99.
Parallèlement à cette croissance de population, on va assister à une amélioration des conditions de vie avec des logements pas assez nombreux mais qui vont gagner en confort avec l’eau courante, des toilettes et des salles de bain, des équipements encore rares avant la guerre.
Pour approfondir ce sujet, vous pouvez consulter, l’Histoire de la société française au XXe siècle de Ralph Schor ou Les Trente Glorieuses de Jean Fourastié.
Vous trouverez des documents pouvant vous intéresser dans le catalogue de la bibliothèque :
- L'ennemie intime : la peur : perceptions, expressions, effets, sous la direction de Frédéric Chauvaud.
- Les Français en famille, Lionel Cartegini.
- Histoire culturelle de la France. 04. Le temps des masses : le vingtième siècle sous la dir. de Jean-Pierre Rioux et de Jean-François Sirinelli.
- Dictionnaire d'histoire culturelle de la France contemporaine, sous la direction de Christian Delporte, Jean-Yves Mollier, Jean-François Sirinelli.
- La vie privée des Français à travers l'histoire de France, François Trassard.
- Histoire des femmes en France : XIXe-XXe siècles, Michelle Zancarini-Fournel.
Vous pouvez ensuite dans chaque notice cliquer sur les sujets pour obtenir plus d’ouvrages sur la thématique.
Bonne journée.
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