Jorge Luis Borges
DIVERS
+ DE 2 ANS
Le 12/04/2005 à 22h44
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Question d'origine :
Comment faut-il prononcer le nom de ce célèbre auteur argentin ?
Réponse du Guichet
anonyme
- Département : Équipe du Guichet du Savoir
Le 14/04/2005 à 08h41
Il n'y pas de règle particulière de prononciation des noms propres de personne, de nationalité étrangère, en français : soit vous l'exprimez à l'espagnol c'est à dire en prononçant le "j" et les "g" avec le son de la "jota", puisque le "g" devant les "e" et "i" se prononce comme le "j" ; soit vous prononcez "à la française" et cela donne en général "borjès".
Après avoir habité à Genève, en Suisse et en Espagne dans sa jeunesse, il retourna à Buenos Aires en 1921 et s'engagea dans de multiples activités culturelles: il fonda des revues, traduisit Kafka et Faulkner, publia des poèmes et des essais.
À la fin des années trente, il commença à écrire des contes et des nouvelles et publia l'Histoire universelle de l'infamie, qui le fit connaître en tant que prosateur.
Principalement connu pour ses nouvelles, il a aussi écrit de la poésie et une quantité considérable de critique littéraire. Il est également l'un des auteurs des récits policiers signés Bustos Domecq, écrits en collaboration avec son ami Adolfo Bioy Casares et de chansons sur des musiques de Astor Piazzolla.
C'est seulement dans les années soixante que Borges fut découvert par la critique internationale. Si l'écrivain Roger Caillois fut l'un des premiers à en parler en France, c'est la revue Planète qui l'y fît connaître du grand public.
Certains considèrent Borges comme l'un des fondateurs de l'école latino-américaine du réalisme magique. Il est considéré, de même que Gabriel García Márquez, un autre « réaliste magique », comme l'un des principaux auteurs de fiction sud-américains du XXe siècle. D'autres y voient au contraire un auteur universel dans lequel peut se reconnaître toute l'humanité.
Son travail est profondément érudit, et à l'occasion délibérément trompeur (Tlön uqbar orbis tertius). Il traite souvent de la nature de l'infini (La bibliothèque de Babel, Le livre de sable...), de miroirs, de labyrinthes, de la réalité et de l'identité. Borges est devenu aveugle assez jeune à la suite d'une infection à la tête, ce qui a eu une forte influence sur ses écrits.
En dehors des fictions, son œuvre est abondante et généralement considérée comme de valeur. Elle comprend des critiques sagaces de films et de livres (y compris une réhabilitation du roman policier, considéré comme plus digne héritier de la littérature classique que le nouveau roman), de courtes biographies et de plus longues réflexions philosophiques sur des sujets tels que la nature du dialogue, du langage, de la pensée ainsi que de leurs relations. Il explore aussi empiriquement ou rationnellement nombre des thèmes que l'on trouve dans ses fictions, comme l'identité du peuple argentin. Dans des articles comme « L'histoire du Tango » et « Les traducteurs des Mille et Une Nuits », il écrit avec lucidité sur des éléments qui eurent sûrement une place importante dans sa propre vie.
Borges a été directeur de la Bibliothèque nationale d'Argentine.
source : Wikipédia
Liste des livres de Borges dans le fonds de la BML
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