Question d'origine :
Bonjour,
je fais actuellement des recherches sur l'écharpe et son histoire.
J ai trouvé pas mal de ressources sur la toile comme ici sur les origines de l'écharpe et là à propos des soieries de Lyon.
Pensez vous qu il existe un livre qui traite en particulier de l'écharpe, son évolution à travers les âges jusqu'à l'accessoire de mode qu'il est devenu aujourd hui ?
je vous remercie
Réponse du Guichet
gds_ctp
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 11/06/2015 à 13h55
Bonjour,
Nos recherches dans différents catalogues de bibliothèque et sur internet ne nous ont pas permis de trouver d’ouvrage traitant de l’histoire de l’écharpe.
Des passages d’ouvrage sont consacrés à ce vêtement mais de manière rapide.
Le Dictionnaire du costume propose un article sur le sujet :
« Echarpe : à l’origine, on appela écharpe une sacoche portée en bandoulière. Puis ce fut, une large bande d’étoffe portée par-dessus l’armure et servant pour s’essuyer le front, étancher le sang et même se moucher. On l’utilisait aussi pour serrer ses provisions comme dans une musette.
Avant Louvois, comme il n’y avait pas réellement d’uniforme, on se basait sur la couleur de l’écharpe pour distinguer les corps de troupe les uns des autres. Puis l’écharpe devint une parure, un signe extérieur et une marque de commandement.
Au XVe siècle, les maisons de Lorraine et d’Anjou, de Sicile avaient l’écharpe verte. Au XVIe siècle, les huguenots prirent l’écharpe blanche, les catholiques l’écharpe rouge. Sous Henri III, les ligueurs, les Guise, portèrent l’écharpe verte, mais après l’assassinat du Balafré, ils eurent l’écharpe noire. Henri IV portait l’écharpe blanche mais lorsqu’il devint roi, il la porta bleue, aux couleurs de France.
Sous Louis XIV, l’écharpe entra dans le costume civil, et les élégants portèrent des écharpes à franges noires par-dessus leur justaucorps.
Depuis la Révolution, l’écharpe est un insigne. Aujourd’hui, les parlementaires la portent tricolores en bandoulière, les glands à gauche, sous le gilet ; les maires et les officiers de police en ceinture, par-dessus le costume.
Dans le costume militaire, les officiers supérieurs et les généraux portèrent l’écharpe ainsi que les maréchaux de France, jusqu’à l’institution des épaulettes et insignes.
On donne aujourd’hui le nom d’écharpe à une bande de lainage, de mousseline, de soie, de fourrure, que l’on porte autour du cou en guise de cache-col, ou jetée en fichu sur les épaules et qui est d’usage courant pour les deux sexes. »
Vous trouverez des éléments sur l’écharpe dans l’ouvrage Histoire technique & morale du vêtement. La consultation des ouvrages sur les vêtements pourront vous aider dans vos recherches.
L’article Vertus et signification de l'ostensible écharpe du magazine La France pittoresque propose un historique de l’écharpe mais la bibliothèque municipale de Lyon n’est pas abonnée à cette revue, nous n’avons donc pas pu consulter l’article en intégralité.
Sur le cas des écharpes blanches et rouges portées lors des guerres religion, vous pouvez lire l’article de Denise Turrel, Le Blanc de France. La construction des signes identitaires pendant les guerres de religion (1562-1629).
La consultation des catalogues et sites suivants n’ont pas donné de résultats intéressants :
- Catalogue de la BnF.
- Sudoc.
- Google books.
Bonne journée.
Nos recherches dans différents catalogues de bibliothèque et sur internet ne nous ont pas permis de trouver d’ouvrage traitant de l’histoire de l’écharpe.
Des passages d’ouvrage sont consacrés à ce vêtement mais de manière rapide.
Le Dictionnaire du costume propose un article sur le sujet :
« Echarpe : à l’origine, on appela écharpe une sacoche portée en bandoulière. Puis ce fut, une large bande d’étoffe portée par-dessus l’armure et servant pour s’essuyer le front, étancher le sang et même se moucher. On l’utilisait aussi pour serrer ses provisions comme dans une musette.
Avant Louvois, comme il n’y avait pas réellement d’uniforme, on se basait sur la couleur de l’écharpe pour distinguer les corps de troupe les uns des autres. Puis l’écharpe devint une parure, un signe extérieur et une marque de commandement.
Au XVe siècle, les maisons de Lorraine et d’Anjou, de Sicile avaient l’écharpe verte. Au XVIe siècle, les huguenots prirent l’écharpe blanche, les catholiques l’écharpe rouge. Sous Henri III, les ligueurs, les Guise, portèrent l’écharpe verte, mais après l’assassinat du Balafré, ils eurent l’écharpe noire. Henri IV portait l’écharpe blanche mais lorsqu’il devint roi, il la porta bleue, aux couleurs de France.
Sous Louis XIV, l’écharpe entra dans le costume civil, et les élégants portèrent des écharpes à franges noires par-dessus leur justaucorps.
Depuis la Révolution, l’écharpe est un insigne. Aujourd’hui, les parlementaires la portent tricolores en bandoulière, les glands à gauche, sous le gilet ; les maires et les officiers de police en ceinture, par-dessus le costume.
Dans le costume militaire, les officiers supérieurs et les généraux portèrent l’écharpe ainsi que les maréchaux de France, jusqu’à l’institution des épaulettes et insignes.
On donne aujourd’hui le nom d’écharpe à une bande de lainage, de mousseline, de soie, de fourrure, que l’on porte autour du cou en guise de cache-col, ou jetée en fichu sur les épaules et qui est d’usage courant pour les deux sexes. »
Vous trouverez des éléments sur l’écharpe dans l’ouvrage Histoire technique & morale du vêtement. La consultation des ouvrages sur les vêtements pourront vous aider dans vos recherches.
L’article Vertus et signification de l'ostensible écharpe du magazine La France pittoresque propose un historique de l’écharpe mais la bibliothèque municipale de Lyon n’est pas abonnée à cette revue, nous n’avons donc pas pu consulter l’article en intégralité.
Sur le cas des écharpes blanches et rouges portées lors des guerres religion, vous pouvez lire l’article de Denise Turrel, Le Blanc de France. La construction des signes identitaires pendant les guerres de religion (1562-1629).
La consultation des catalogues et sites suivants n’ont pas donné de résultats intéressants :
- Catalogue de la BnF.
- Sudoc.
- Google books.
Bonne journée.
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