Question d'origine :
On dit souvent à nos proches ou à es gens que l'on aime qu'il nous manque. Est-ce un simple phénomène de société ou l'homme est-il réellement dépendant de ceux qu'il aime et qui l'aiment?
Y a-t'il eu des recherches scientifiques pour démontrer le manque physique ou psychologique d'amour et d'affection?
Réponse du Guichet
bml_sci
- Département : Sciences et Techniques
Le 20/04/2005 à 09h25
Comme nous l'avons déjà dit dans une précédente réponse
Cette affirmation est extraite de l'article "Le cerveau et l'amour" paru dans le numéro 380 (novembre 2004) de La recherche.
Pour analyser la propension à la monogamie, l'expérience type consiste à placer un campagnol dans une enceinte. On fait entrer dans deux enceintes latérales deux individus de l'autre sexe : le premier individus'est déjà accouplé avec l'un mais n'a jamis rencontré l'autre. On mesure ensuite le temps passé avec chacun. Dans ce dispositif, les femelles des montagnes, contrairement à celles des plaines ne donnent qu'une légère préférence aux mâles familiers. Par ailleurs, l'injection d'ocytocine (OT) dans le cerveau des campagnols monogames accroît le temps passé en contact physique avec un partenaire familier, même lorsque l'injection est faite dans le cerveau des mâles.
En utilisant un vecteur viral, on surexprime le gène d'un récepteur de la vasopressine dans une aire du cerveau des campagnols mâles monogames. L'effet est patent lorsque le gène est surexprimé dans le pallidum ventral, nul quand il est dans une aire de contrôle (le putamen caudé). Ainsi, après avoir cohabité une nuit sans copuler avec une femelle, un mâle affiche le lendemain une forte préférence pour celle-ci. L'effet est même sensible quand le mâle est simplement mis en contact avec un jeune mâle impubère. La formation du lien social est évaluée au temps passé à renifler le nouveau venu et à se serrer contre lui.
Pour en savoir davantage sur ces hormones :
- schwann
- bacterio.cict
Les scientifiques s'intéressent effectivement à ce sujet.
Vous pouvez lire en ligne l'article du CNRS, L'amour à l'épreuve des sciences.
Réponse du Guichet
bml_civ
- Département : Civilisation
Le 22/04/2005 à 09h29
Sur l’interaction du biologique et du psychologique dans le domaine de l’amour, vous pouvez lire avec fruit la synthèse du Docteur Arthur Janov : La Biologie de l’amour
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