Question d'origine :
Bonjour! Est ce qu un bus, un métro, un tramway ont une empreinte carbone plus importante si je suis dedans que si je n y suis pas? Et si oui en quelle proportion? Merci de votre réponse!
Réponse du Guichet
gds_alc
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 25/01/2016 à 09h34
Bonjour,
Nous n’avons pas vraiment trouvé de réponse à votre question et nous sommes à la fois tentées de répondre par l’affirmative et la négative. L’affirmative car plus le taux d’occupation des transports en commun est élevé et plus l’impact carbone diminue. Par la négative car la plupart des calculs dont ceux proposés par l’Ademe prennent en compte divers critères dont unemoyenne annuelle du nombre de personnes .
Pour expliciter notre propose, retenons tout d’abord les explications apportées par la Ratp :
Pour le calcul des émissions de CO2, la RATP se conforme à l’article L 1431-3 du code des transports ainsi qu’au décret n° 2011-1336 du 24 octobre 2011. Les émissions prises en compte dans le calcul sont celles induites par les consommations d’énergie nécessaires au fonctionnement du ou des modes de transport utilisés. Pour les énergies fossiles, les émissions de dioxyde de carbone concernées sont celles générées par la combustion du carburant (gazole, gaz naturel pour véhicule, biocarburant, etc.). Pour les modes ferrés, les rejets de CO2 rentrant dans le cadre du décret sont ceux nécessaires à la production et à la fourniture de l’électricité consommée.
Le tableau suivant présente les émissions générées par le trajet d’un voyageur sur un kilomètre pour les différents modes de transport exploités par la RATP, pour la voiture particulière et pour le Transilien exploité par la SNCF :
Le transilien applique lui aussi un calcul global :
La quantité moyenne de CO2 émise par km et par personne est calculée par les transporteurs en divisant leur consommation d’énergie de l’année précédente (à laquelle on applique un facteur d’émission de CO2 par type d’énergie) par le nombre de voyageurs transportés de l’année précédente et la distance qu’ils ont parcourue. On obtient ainsi un facteur d’émission qui sera utilisé dans le calcul des émissions sur un trajet précis, en fonction de la distance du trajet et du mode de transport utilisé.
Par ailleurs, l’éco-comparateur proposé par ADeme permet de quantifier l’émission de CO2 au m2 en fonction du type de transport employé. Le taux d'émission diffère quelque peu de celui de la RATP :
Marche : 0 g
TGV 2,6 g
Tramway 3,8 g
Métro 4,1 g
RER 4,2 g
Transilien (Ile de France) 12 g
Train (TER) 37 g
Autobus 120 g
Dans un même temps, notons que la quantité d'énergie consommée par personne et par kilomètre dépend du taux d'occupation moyen ; dans le cas des déplacements domicile-travail, ce taux est structurellement bas car tous les déplacements se font dans un sens le matin et dans l'autre en fin de journée. On parle alors de migration pendulaire, il crée deux zones de suractivité en début et en fin de journée.
Source : wikipedia
Ainsi, dans Mondialisation, transport et environnement, l’ OECD reproduit un tableau sur représentant l’intensité des émissions du CO2 du transport de passager. Dans le cas de l’autobus, on note un changement entre un taux d’occupation élevé (environ 3 g de carbone par passager au Km) et un faible taux d’occupation (avoisinant les 30 g).
Pour finir, nous vous laissons lire les rapports publiés par le Ministère de l'Écologie, du Développement durable et de l’Énergie Information CO2 des prestations de transport et de l’Ademe, Calcul des facteurs d’émissions et sources bibliographiques utilisées.
Nous n’avons pas vraiment trouvé de réponse à votre question et nous sommes à la fois tentées de répondre par l’affirmative et la négative. L’affirmative car plus le taux d’occupation des transports en commun est élevé et plus l’impact carbone diminue. Par la négative car la plupart des calculs dont ceux proposés par l’Ademe prennent en compte divers critères dont une
Pour expliciter notre propose, retenons tout d’abord les explications apportées par la Ratp :
Pour le calcul des émissions de CO2, la RATP se conforme à l’article L 1431-3 du code des transports ainsi qu’au décret n° 2011-1336 du 24 octobre 2011. Les émissions prises en compte dans le calcul sont celles induites par les consommations d’énergie nécessaires au fonctionnement du ou des modes de transport utilisés. Pour les énergies fossiles, les émissions de dioxyde de carbone concernées sont celles générées par la combustion du carburant (gazole, gaz naturel pour véhicule, biocarburant, etc.). Pour les modes ferrés, les rejets de CO2 rentrant dans le cadre du décret sont ceux nécessaires à la production et à la fourniture de l’électricité consommée.
Le tableau suivant présente les émissions générées par le trajet d’un voyageur sur un kilomètre pour les différents modes de transport exploités par la RATP, pour la voiture particulière et pour le Transilien exploité par la SNCF :
Le transilien applique lui aussi un calcul global :
La quantité moyenne de CO2 émise par km et par personne est calculée par les transporteurs en divisant leur consommation d’énergie de l’année précédente (à laquelle on applique un facteur d’émission de CO2 par type d’énergie) par le nombre de voyageurs transportés de l’année précédente et la distance qu’ils ont parcourue. On obtient ainsi un facteur d’émission qui sera utilisé dans le calcul des émissions sur un trajet précis, en fonction de la distance du trajet et du mode de transport utilisé.
Par ailleurs, l’éco-comparateur proposé par ADeme permet de quantifier l’émission de CO2 au m2 en fonction du type de transport employé. Le taux d'émission diffère quelque peu de celui de la RATP :
Marche : 0 g
TGV 2,6 g
Tramway 3,8 g
Métro 4,1 g
RER 4,2 g
Transilien (Ile de France) 12 g
Train (TER) 37 g
Autobus 120 g
Dans un même temps, notons que la quantité d'énergie consommée par personne et par kilomètre dépend du taux d'occupation moyen ; dans le cas des déplacements domicile-travail, ce taux est structurellement bas car tous les déplacements se font dans un sens le matin et dans l'autre en fin de journée. On parle alors de migration pendulaire, il crée deux zones de suractivité en début et en fin de journée.
Source : wikipedia
Ainsi, dans Mondialisation, transport et environnement, l’ OECD reproduit un tableau sur représentant l’intensité des émissions du CO2 du transport de passager. Dans le cas de l’autobus, on note un changement entre un taux d’occupation élevé (environ 3 g de carbone par passager au Km) et un faible taux d’occupation (avoisinant les 30 g).
Pour finir, nous vous laissons lire les rapports publiés par le Ministère de l'Écologie, du Développement durable et de l’Énergie Information CO2 des prestations de transport et de l’Ademe, Calcul des facteurs d’émissions et sources bibliographiques utilisées.
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