Question d'origine :
Bonjour,
On dit souvent (toujours, en fait ) que l'empreinte génétique d'un individu est unique dans la population, et qu'elle n'a jamais existé avant lui.
Seulement voilà. Nous avons un nombre précis de chromosomes, et chaque chromosome a un nombre précis de gènes, lesquels ont chacun un nombre précis d'allèles possibles. Si, pour simplifier, on prend un seul chromosome avec trois gènes et trois allèles pour chaque gène, on arrive à 27 combinaisons possibles, et le 28ème individu serait sûr d'avoir un sosie.
Alors bien sûr, nous avons 46 chromosomes, chaque chromosome a bien plus de trois gènes, et les gènes ayant plus de trois allèles possibles sont certainement légion. Mais le nombre de combinaisons possibles, pour être incroyablement élevé, n'en est pas moins fini, ce qui implique que la probabilité d'avoir un sosie parfait, en écartant le cas des jumeaux, est infime mais pas nulle.
Evidemment, après, la probabilité de se trouver nez à nez avec ledit sosie est encore plus négligeable...
Ma question est la suivante: Ma réflexion est-elle correcte, et si non, pourquoi?
Merci beaucoup!
Réponse du Guichet
bml_sci
- Département : Sciences et Techniques
Le 06/05/2005 à 08h43
Voici quelques éléments pour vous permettre de répondre à votre question :
De la cellule au gène explique les base de la génétique
Les gènes, des composantes de l'ADN, sont les unités fonctionnelles du génome. Ils contiennent toute l'information nécessaire pour créer les protéines dont vous avez besoin. Vous avez plus de
Les
La méiose et les cycles de développement sexué
En regardant attentivement une micrographie des 46 chromosomes humains, on constate qu'il y en a qui se ressemblent. Cela devient évident quand on les regroupe par paires en ordre de taille décroissant. L'image obtenue se nomme caryotype. Les chromosomes d'une même paire ont la même longueur, présentent le même arrangement de bandes et ont leur centromère situé au même endroit ; on les appelle chromosomes homologues. Les deux chromosomes de chaque paire portent des gènes qui déterminent les mêmes caractères héréditaires.
Dans les cellules somatiques humaines, la règle des chromosomes homologues connaît une exception importante : les deux chromosomes distincts que l'on appelle X et Y. Comme se sont les chromosomes X et Y qui déterminent le sexe de l'individu, on les nomme chromosomes sexuels. Les autres chromosomes sont appelés autosomes.
La présence de paire de chromosomes dans notre caryotype est le résultat de notre origine sexuée. Chacun de nos parents nous transmet un chromosome de chaque paire. Ainsi, les 46 chromosomes de nos cellules somatiques constituent en fait deux jeux de 23 chromosomes, soit un jeu maternel et un jeu paternel.
Contrairement aux cellules somatiques qui possèdent 46 chromosomes, chacune des cellules reproductrices, ou gamètes, n'a que 23 chromosomes : un jeu de 22 autosomes et un chromosome sexuel, soit X, soit Y. On appelle cellule haploïde une cellule qui n'a qu'un seul jeu de chromosomes. Chez l'humain, le nombre haploïde (abrégé n) est 23.
C'est grâce aux rapports sexuels qu'un spermatozoïde haploïde venant du père peut rejoindre un ovule haploïde de la mère et fusionner avec lui. Cette union des gamètes se nomme fécondation ou syngamie. L'œuf fécondé qui en résulte, le zygote, contient deux jeux haploïdes de chromosomes dont les gènes représentent les lignées paternelle et maternelle. Le zygote et toutes les autres cellules qui possèdent deux jeux de chromosomes sont des cellules diploïdes. Chez les humains, le nombre diploïde (abrégé 2n) est 46.
Wikipédia présente la technique du clonage qui permet d'obtenir des copies conformes.
Nous vous recommandons l'ouvrage :Copies conformes le clonage en question par Axel Kahn
On
DANS NOS COLLECTIONS :
Commentaires 0
Connectez-vous pour pouvoir commenter.
Se connecter