Un vent à décorner les bœufs
DIVERS
+ DE 2 ANS
Le 14/01/2017 à 09h46
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Question d'origine :
Bonjour,
Pouvez-vous me donner l'origine de l'expression "un vent à décorner les bœufs".
Merci
Réponse du Guichet
gds_et
- Département : Équipe du Guichet du Savoir
Le 16/01/2017 à 10h03
Bonjour,
C’est sur le site du Bureau de la traduction du Canada que nous trouvons l’explication la plus complète : Fanny Vittecoq y présente la théorie la plus répandue (mais qui, semble-t-il, ne s’appuie sur aucune source concrète) selon laquelle les paysans dès le XIIe siècle écornaient les bœufs par grand vent, afin d’éviter les infections au contact des mouches :
« Jadis, les paysans écornaient les bœufs une fois par année pour éviter qu’ils se blessent les uns les autres ou que leurs cornes les gênent pendant qu’ils s’alimentaient. On procédait à l’opération par jour de grand vent, puis on faisait courir les bovins dans les champs, car cela permettait d’assécher la plaie et d’accélérer ainsi la cicatrisation. C’était également une façon d’empêcher la plaie de s’infecter au contact des mouches et autres insectes, qui sont attirés par le sang mais fuient le vent. Un vent à écorner les bœufs signifie ici « un vent propice à l’écornage des bœufs ». »
Nous retrouvons cette théorie sur le site expressio notamment.
Mais Fanny Vittecoq trouve une autre origine possible, liée au milieu maritime :
« Selon cette théorie, l’expression aurait vu le jour sur les navires transportant des bovins.
Par grosse mer et par grand vent, la force du roulis poussait les bœufs tête première contre la paroi du navire. Sous le choc, leurs cornes se brisaient, s’arrachaient même, ce qui causait parfois leur mort. Le verbe décorner prend ici un sens concret : il vente assez fort pour littéralement décorner les bœufs. »
Elle s’appuie sur un périodique de 1876, « Le correspondant ». Malheureusement nos recherches ne nous ont pas permis de consulter directement ce document.
Bonne journée.
C’est sur le site du Bureau de la traduction du Canada que nous trouvons l’explication la plus complète : Fanny Vittecoq y présente la théorie la plus répandue (mais qui, semble-t-il, ne s’appuie sur aucune source concrète) selon laquelle les paysans dès le XIIe siècle écornaient les bœufs par grand vent, afin d’éviter les infections au contact des mouches :
« Jadis, les paysans écornaient les bœufs une fois par année pour éviter qu’ils se blessent les uns les autres ou que leurs cornes les gênent pendant qu’ils s’alimentaient. On procédait à l’opération par jour de grand vent, puis on faisait courir les bovins dans les champs, car cela permettait d’assécher la plaie et d’accélérer ainsi la cicatrisation. C’était également une façon d’empêcher la plaie de s’infecter au contact des mouches et autres insectes, qui sont attirés par le sang mais fuient le vent. Un vent à écorner les bœufs signifie ici « un vent propice à l’écornage des bœufs ». »
Nous retrouvons cette théorie sur le site expressio notamment.
Mais Fanny Vittecoq trouve une autre origine possible, liée au milieu maritime :
« Selon cette théorie, l’expression aurait vu le jour sur les navires transportant des bovins.
Par grosse mer et par grand vent, la force du roulis poussait les bœufs tête première contre la paroi du navire. Sous le choc, leurs cornes se brisaient, s’arrachaient même, ce qui causait parfois leur mort. Le verbe décorner prend ici un sens concret : il vente assez fort pour littéralement décorner les bœufs. »
Elle s’appuie sur un périodique de 1876, « Le correspondant ». Malheureusement nos recherches ne nous ont pas permis de consulter directement ce document.
Bonne journée.
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