mobilier urbain

Bonjour,

Nous avons parcouru le quartier de l'opéra et les pentes de la Croix-Rousse avec l'application Google street View mais n'avons pas trouvé de quelle cage en fer vous parlez.
Pourriez-vous nous préciser l'emplacement exact de ces "cages" ?
Ou bien nous faire parvenir une photographie à l'adresse mail gds_support@bm-lyon.fr ?

Nous n'avons pas trouvé non plus de photographie de ces cages dans les ouvrages suivants :
- La soie à Lyon : de la Grande fabrique aux textiles du XXIe siècle / Bernard Tassinari
- Soierie : artisans et métiers / Bernard Bensoussan, Henriette Pommier
- La soierie lyonnaise / Jean Etèvenaux
- Les Filières de la soie lyonnaise

La Maison des canuts, que nous avons contactée, ne voit pas de quel mobilier urbain il pourrait s'agir.

N'hésitez pas à nous donner un maximum d'informations pour nous aider à mieux vous répondre.
Merci de poser une nouvelle question pour préciser votre demande.

Bonne journée.

Bonjour,

Nous avons bien reçu vos images et les ajoutons ci-dessous.





Nous vous répondrons dans les meilleurs délais.

Bonne journée.

Réponse de la Documentation régionale

Bonjour,
Le mobilier urbain visible au niveau des numéros 1-3 de la rue de la République (Lyon 1er), était appelé « la console des rondeurs » : tables à jour de fer forgé, à hauteurs des reins, où les coltineurs (hommes qui transportaient de pesants fardeaux) appuyaient leurs crochets pour se reposer sans défaire l’arrimage. Nous trouvons cette information dans l’ouvrage Le Rhône : de Genève à la Méditerranée. Ces « consoles » se trouvaient aux points de haltes des rampes d’escaliers « haut comme cinq ou six maisons » qui séparaient la ville des canuts (en haut) de la ville des soyeux (en bas).
A propos des rendeurs on lit dans La vie lyonnaise autrefois, aujourd'hui [Soyeux et Canuts], la description suivante […] des hommes descendent (de camions couverts), avec de lourds ballots entourés de serpillières de cotonnade : ce sont les rendeurs des apprêteurs et des teinturiers, rapportant la marchandise- soie en pièces ou en flottes- qu’on leur a confiée la veille.»

Sur le site Photographe en Rhône-Alpes nous trouvons un très beau cliché en noir et blanc de ce "repose-colis", situé alors rue de la Bourse, emplacement qui n’était probablement pas non plus son lieu d’origine (photo ci-dessus en P.J)

Bonne journée