Question d'origine :
prison lambezze en algerie detail
Réponse attendue le 23/05/2018 - 16:49
Réponse du Guichet
gds_db
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 22/05/2018 à 10h36
Bonjour,
" Une prison militaire est créée par décret en janvier 1850. Elle sert à emprisonner les Transportés de 1848 et des condamnés de droit commun[3], et est gardée par un détachement du 3e régiments de zouaves.
Un petit village peuplé d’ouvriers, d’artisans et de commerçants se crée autour de la prison. En 1862, une colonie agricole de 4619 hectares est créée, pour une centaine de colons. Le peuplement entraîne la création d’une commune de plein exercice en 1869[3]. Quelques bâtiments publics complètent l’établissement : église, hôpital, bureau de poste. Les prisonniers peuvent vendre une partie de leur production, afin de se constituer un pécule qui leur est remis à leur libération[4].
Le bagne de Lambèse est connu pour ses conditions extrêmement dures d’emprisonnement. Il accueille, à l’époque de la conquête de l’Algérie, ceux qui combattent la France[5]. Pendant la guerre d’indépendance algérienne, les indépendantistes et les réfractaires y sont envoyés[6].
Après l’indépendance de l’Algérie, le bagne de Tazoult est converti en pénitencier. Tout comme à l’époque coloniale, les conditions d’existence des prisonniers y sont toujours dramatiquement contraire aux droits de l’homme ; elle sert à emprisonner et briser les opposants au pouvoir et les déviants. "
source : Tazoult ! Lambèse! La ville que j'aime
Pour approfondir le sujet : Info 294 : La ville de LAMBESE devenue TAZOULT à l’indépendance
Quelques références d'archives :
- Maison d'arrêt et centre pénitentiaire de Constantine (1853-1962)
- Établissements pénitentiaires d'Algérie. Maison d'arrêt et centre pénitentiaire de Constantine (1853-1962)
- Décret relatif à l'organisation de l 'établissement disciplinaire affecté aux transportés du 31 janvier 1850
- Service général du Génie. Rapporteur Majorel. Création de l'établissement disciplinaire de Lambessa. Dossier n° 1599. Séance du 10 octobre 1850
- Décret impérial portant création d'un centre de population, sous le nom de Lambèse, dans le département de Constantine
En complément, quelques documents :
- Algérie - Lambèse
- Trains de nuit : une captivité à l'ombre des Aurès / Boualem Makouf
La centrale de Lambèse était connue bien avant le 1er novembre 1954 par les patriotes algériens, marocains et tunisiens. Des démocrates français, en lutte contre Pétain pendant la Deuxième Guerre mondiale, y furent enfermés. L'intensification de la résistance et l'afflux de milliers de combattants prisonniers en firent un bagne. Militant du FLN, l'auteur y fut emprisonné de 1956 à l'Indépendance.
- Lambèse 1956-1961 : le bagne de l'indicible barbarie / Boualem Makouf
- Mémoires torturées : un journaliste et écrivain algérien raconte. T. 1 / SaÏd Smail
- Mémoires torturées : un journaliste et écrivain algérien raconte. T. 2 / SaÏd Smail
Bonne journée.
" Une prison militaire est créée par décret en janvier 1850. Elle sert à emprisonner les Transportés de 1848 et des condamnés de droit commun[3], et est gardée par un détachement du 3e régiments de zouaves.
Un petit village peuplé d’ouvriers, d’artisans et de commerçants se crée autour de la prison. En 1862, une colonie agricole de 4619 hectares est créée, pour une centaine de colons. Le peuplement entraîne la création d’une commune de plein exercice en 1869[3]. Quelques bâtiments publics complètent l’établissement : église, hôpital, bureau de poste. Les prisonniers peuvent vendre une partie de leur production, afin de se constituer un pécule qui leur est remis à leur libération[4].
Le bagne de Lambèse est connu pour ses conditions extrêmement dures d’emprisonnement. Il accueille, à l’époque de la conquête de l’Algérie, ceux qui combattent la France[5]. Pendant la guerre d’indépendance algérienne, les indépendantistes et les réfractaires y sont envoyés[6].
Après l’indépendance de l’Algérie, le bagne de Tazoult est converti en pénitencier. Tout comme à l’époque coloniale, les conditions d’existence des prisonniers y sont toujours dramatiquement contraire aux droits de l’homme ; elle sert à emprisonner et briser les opposants au pouvoir et les déviants. "
source : Tazoult ! Lambèse! La ville que j'aime
Pour approfondir le sujet : Info 294 : La ville de LAMBESE devenue TAZOULT à l’indépendance
Quelques références d'archives :
- Maison d'arrêt et centre pénitentiaire de Constantine (1853-1962)
- Établissements pénitentiaires d'Algérie. Maison d'arrêt et centre pénitentiaire de Constantine (1853-1962)
- Décret relatif à l'organisation de l 'établissement disciplinaire affecté aux transportés du 31 janvier 1850
- Service général du Génie. Rapporteur Majorel. Création de l'établissement disciplinaire de Lambessa. Dossier n° 1599. Séance du 10 octobre 1850
- Décret impérial portant création d'un centre de population, sous le nom de Lambèse, dans le département de Constantine
En complément, quelques documents :
- Algérie - Lambèse
- Trains de nuit : une captivité à l'ombre des Aurès / Boualem Makouf
La centrale de Lambèse était connue bien avant le 1er novembre 1954 par les patriotes algériens, marocains et tunisiens. Des démocrates français, en lutte contre Pétain pendant la Deuxième Guerre mondiale, y furent enfermés. L'intensification de la résistance et l'afflux de milliers de combattants prisonniers en firent un bagne. Militant du FLN, l'auteur y fut emprisonné de 1956 à l'Indépendance.
- Lambèse 1956-1961 : le bagne de l'indicible barbarie / Boualem Makouf
- Mémoires torturées : un journaliste et écrivain algérien raconte. T. 1 / SaÏd Smail
- Mémoires torturées : un journaliste et écrivain algérien raconte. T. 2 / SaÏd Smail
Bonne journée.
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