Question d'origine :
Bonjour,
Je sais que la Gendarmerie nationale a mené des les années 1970 des enquêtes chaque fois qu'un Phénomène aérien non identifié (i.e. un Ovni) était signalé à une brigade par un observateur. Je sais également que le journaliste J-C. Bourret a écrit un livre à ce sujet qui s'intitule OVNI : l'armée parle (1979) que j'ai lu.
Je souhaiterais savoir s'il existe dans la presse française des années 1970 des articles qui évoquent le rôle de la Gendarmerie dans la collecte des témoignages.
Si des articles de presse existent, pourriez-vous m'en faire parvenir une liste.
Merci d'avance pour votre aide précieuse.
Réponse du Guichet
gds_db
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 06/09/2018 à 11h06
Bonjour,
Notre base de donnéesEuropresse nous a permis de relever deux articles en lien avec votre recherche. Nous vous proposons quelques extraits :
-Les O.V.N.I. existent la gendarmerie mène l'enquête - SUD OUEST - Vendredi 29 septembre 1978
" On en voit autant qu'ailleurs, pas plus certes, mais pas moins. Et il ne faut pas oublier que la présence d'un aéroport international à Mérignac et du fameux Centre d'essais des Landes à Biscarrosse, d'où partent de nombreuses et mystérieuses fusées, sont de nature à peupler le ciel girondin de maints engins plus ou moins facilement reconnaissables.
Ainsi, il y a quelques années, deux automobilistes roulant près de Bourg-sur-Gironde, furent-ils saisis d'épouvante en voyant en pleine nuit deux énormes projecteurs foncer sur eux à basse altitude et en plein ciel. Ce n'était qu'un Boeing s’apprêtant à atterrir à Mérignac et qui, volant par un fort vent de face, ne faisait pas entendre ses réacteurs. Il est donc très difficile de comptabiliser les « apparitions » sérieuses et celles qui ne le sont pas. Pour les gendarmes, la personnalité du témoin compte évidemment avant tout et ils ne transmettent à leur état-major que les observations jugées sérieuses à leurs yeux.
La procédure est ensuite envoyée à diverses autorités locales ou nationales ; ce sont le préfet de région, le procureur de la République, la 3° Région aérienne et la direction nationale de la gendarmerie à Paris. Celle-ci possède un bureau spécialisé dans ces problèmes, qui centralise tous les témoignages sous l'autorité d'un officier et en voie un double de chaque cas intéressant au Centre national d'études spatiales de Toulouse. Ce dernier transmet aussitôt à son « département O.V.N.I . », le Groupe d'études des phénomènes aériens non identifiés, qui est dirigé par M. Claude Poher, le propre fils du président du Sénat. "
-Les enfants voient moins de " soucoupes volantes " que les adultes / Le Monde - lundi 28 janvier 1974
" M. Claude Poher, chef de la division " fusées et sondes " du Centre national d'études spatiales, à Toulouse, vient de terminer une étude sur les objets volants non identifiés ou OVNI. Cette étude, menée à titre personnel, a demandé quatre ans de travaux. M. Claude Poher a sélectionné mille témoignages " sérieux ", dont deux cent vingt d'origine française (1). Certains de ces rapports émanent de la gendarmerie, de l'armée de l'air, de personnalités scientifiques.
Europresse est accessible sur place dans les bibliothèques et à distance pour les abonnés.
Quelques sites internet qui pourront vous intéresser :
- La Gendarmerie et les dossiers O.V.N.I
- Les OVNIS dans la presse quotidienne
- Quand les gendarmes chassent les ovnis / Christophe Cornevin - Le Figaro - 18/08/2008
- Les ovnis dans la presse
Bonne journée.
Notre base de données
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" On en voit autant qu'ailleurs, pas plus certes, mais pas moins. Et il ne faut pas oublier que la présence d'un aéroport international à Mérignac et du fameux Centre d'essais des Landes à Biscarrosse, d'où partent de nombreuses et mystérieuses fusées, sont de nature à peupler le ciel girondin de maints engins plus ou moins facilement reconnaissables.
Ainsi, il y a quelques années, deux automobilistes roulant près de Bourg-sur-Gironde, furent-ils saisis d'épouvante en voyant en pleine nuit deux énormes projecteurs foncer sur eux à basse altitude et en plein ciel. Ce n'était qu'un Boeing s’apprêtant à atterrir à Mérignac et qui, volant par un fort vent de face, ne faisait pas entendre ses réacteurs. Il est donc très difficile de comptabiliser les « apparitions » sérieuses et celles qui ne le sont pas. Pour les gendarmes, la personnalité du témoin compte évidemment avant tout et ils ne transmettent à leur état-major que les observations jugées sérieuses à leurs yeux.
La procédure est ensuite envoyée à diverses autorités locales ou nationales ; ce sont le préfet de région, le procureur de la République, la 3° Région aérienne et la direction nationale de la gendarmerie à Paris. Celle-ci possède un bureau spécialisé dans ces problèmes, qui centralise tous les témoignages sous l'autorité d'un officier et en voie un double de chaque cas intéressant au Centre national d'études spatiales de Toulouse. Ce dernier transmet aussitôt à son « département O.V.N.I . », le Groupe d'études des phénomènes aériens non identifiés, qui est dirigé par M. Claude Poher, le propre fils du président du Sénat. "
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" M. Claude Poher, chef de la division " fusées et sondes " du Centre national d'études spatiales, à Toulouse, vient de terminer une étude sur les objets volants non identifiés ou OVNI. Cette étude, menée à titre personnel, a demandé quatre ans de travaux. M. Claude Poher a sélectionné mille témoignages " sérieux ", dont deux cent vingt d'origine française (1). Certains de ces rapports émanent de la gendarmerie, de l'armée de l'air, de personnalités scientifiques.
Europresse est accessible sur place dans les bibliothèques et à distance pour les abonnés.
Quelques sites internet qui pourront vous intéresser :
- La Gendarmerie et les dossiers O.V.N.I
- Les OVNIS dans la presse quotidienne
- Quand les gendarmes chassent les ovnis / Christophe Cornevin - Le Figaro - 18/08/2008
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