Question d'origine :
Bonjour,
Je sais que dans les annales historiques de la Révolution française un article m'intéresse au plus haut point, mais qui m'est inaccessible. Il s'agit d'un article relatif aux jacobins de Toulouse, qui en 1801 ont été déportés à l'Île d'Oléron ( Article de M.T. Lagasquié). Je m'intéresse au graveur ARTHAUD qui, avant d'être déporté, aura eu des ennuis comme fédéraliste, puis comme terroriste, ensuite comme babouviste et pour terminer en 1801, comme opposant au 18 brumaire. Serait-il possible de savoir si gratuitement je pourrais obtenir cette page des annales ? Pourriez-vous savoir combien de temps il a pu rester déporté à l'Île d'Oléron sachant qu'en 1805, je sais qu'il est de retour étant donné qu'il est nommé doyen de sa loge maçonnique ? Y aurait-il une liste des proscrits sur l'Île d'Oléron où figurerait le nom d'Arthaud ? Il semblerait que lorsque' Claude Arthaud est déporté, c'est plutôt après l'attentat de la rue Nicaise avec la Machine infernale et qu'il n'a pas été arrêté tout de suite après le 18 brumaire (comme Destrem).
Merci pour votre réponse si possible. Meilleures salutations.
interessus
Réponse du Guichet
gds_ctp
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 24/06/2019 à 10h14
Bonjour,
Sauf erreur de notre part, l’article qui vous intéresse est celui-ci :
Lagasquié Marie –Thérèse : « Recherches sur le personnel terroriste toulousain », Annales historiques de la Révolution française, 43e Année, No. 204, Avril-Juin 1971, pp.248-263
Malheureusement, les archives de la revue sur cairn.info et openedition.org ne remontent que jusqu’à 1999.
En revanche, l’article est accessible via jstor.org. Si le téléchargement est payant, laconsultation de l’article en ligne, sur inscription, est gratuite sur inscription .
La base de données Worldcat indique également qu’on trouve la revue dans un grand nombre de bibliothèques universitaires.
Il semble qu’un autre article, plus ancien évoque Arthaud : Le Parti Jacobin à Toulouse sous le Directoire, Jean Beyssi and J. Bessy, Annales historiques de la Révolution française , 22e Année, No. 117 (Janvier-Mars 1950), pp. 28-54 ; en outre, on trouve la trace d’un « Arthaud aîné, graveur », dans les instances municipales toulousaines à la période révolutionnaire, dans un Recueil de législation de Toulouse disponible au format numérique sur Gallica.
L’ouvrage La franc-maçonnerie toulousaine : sous l'Ancien Régime et la Révolution de Michel Taillefer, consultable sur Google Livres, consacre une entrée à Claude Arthaud, mais on y apprend peu de choses que vous ne sachiez déjà.
Nos recherches ne nous ont pas permis d’en apprendre plus sur la durée de la peine effectuée par le graveur. Tout au plus pouvons-nous dire qu’il ne fait pas partie de la liste des 130 jacobins proscrits le 5 janvier 1801 rédigée par Joseph Fouché.
Mais peut-être est-il possible d’en apprendre plus aux Archives de Toulouse pour le destin d’Arthaud qui fut un notable de la ville, et aux Archives de Charente-Maritime pour ce qui touche au bagne de l’île d’Oléron.
Bonnes recherches.
Sauf erreur de notre part, l’article qui vous intéresse est celui-ci :
Lagasquié Marie –Thérèse : « Recherches sur le personnel terroriste toulousain », Annales historiques de la Révolution française, 43e Année, No. 204, Avril-Juin 1971, pp.248-263
Malheureusement, les archives de la revue sur cairn.info et openedition.org ne remontent que jusqu’à 1999.
En revanche, l’article est accessible via jstor.org. Si le téléchargement est payant, la
La base de données Worldcat indique également qu’on trouve la revue dans un grand nombre de bibliothèques universitaires.
Il semble qu’un autre article, plus ancien évoque Arthaud : Le Parti Jacobin à Toulouse sous le Directoire, Jean Beyssi and J. Bessy, Annales historiques de la Révolution française , 22e Année, No. 117 (Janvier-Mars 1950), pp. 28-54 ; en outre, on trouve la trace d’un « Arthaud aîné, graveur », dans les instances municipales toulousaines à la période révolutionnaire, dans un Recueil de législation de Toulouse disponible au format numérique sur Gallica.
L’ouvrage La franc-maçonnerie toulousaine : sous l'Ancien Régime et la Révolution de Michel Taillefer, consultable sur Google Livres, consacre une entrée à Claude Arthaud, mais on y apprend peu de choses que vous ne sachiez déjà.
Nos recherches ne nous ont pas permis d’en apprendre plus sur la durée de la peine effectuée par le graveur. Tout au plus pouvons-nous dire qu’il ne fait pas partie de la liste des 130 jacobins proscrits le 5 janvier 1801 rédigée par Joseph Fouché.
Mais peut-être est-il possible d’en apprendre plus aux Archives de Toulouse pour le destin d’Arthaud qui fut un notable de la ville, et aux Archives de Charente-Maritime pour ce qui touche au bagne de l’île d’Oléron.
Bonnes recherches.
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