Question d'origine :
on conseille aux femmes qui allaitent de ne pas manger des aliment avec un gout trop fort, car celui-ci "passe" dans le lait... mais comment "passe" ce gout de l'assiette au lait ? le lait a-t-il le gout de la derniere chose mangée ou est-ce celui de la derniere chose digérée (voir un melange de toutes les choses mangées)
Réponse du Guichet
bml_sci
- Département : Sciences et Techniques
Le 29/06/2005 à 13h31
Il est difficile de répondre à votre question en l'état actuel des recherches.
En dehors des effets bien connus de certains régimes (chou, ail…) sur le goût du lait, les travaux concernant l’effet de l’alimentation sur les caractéristiques sensorielles des produits laitiers sont récents, essentiellement conduits sur les fromages, en particulier d’AOC, pour lesquels l’alimentation est un des éléments de la liaison au terroir.
Source : Inra
Source : doctissimo
Dans notre pays, une mère qui allaite ne doit en principe pas s'inquiéter de la valeur nutritionnelle de son lait. Grâce à une alimentation variée et équilibrée, la mère reçoit en général toutes les substances nécessaires au développement de son enfant. Seuls les composants alimentaires comme le fer, le calcium, la vitamine D et la vitamine K, requièrent une attention particulière. Un apport de grandes quantités de fer et de calcium est très important pour l'état de santé de la mère qui allaite, mais a peu d'effet sur leur concentration dans le lait maternel. Les concentrations de vitamines liposolubles (A, D, E, K) dans le lait maternel sont également peu influencées par l'alimentation de la mère. Un apport élevé en vitamine D est absolument nécessaire pour maintenir le taux de calcium de la mère mais n'augmente pas la teneur dans le lait maternel. La concentration de vitamines hydrosolubles (B, C) peut, en revanche, être influencée positivement par l'alimentation. La teneur en acides gras polyinsaturés (acide linoléique, par exemple) est, elle aussi, influencée par une alimentation riche en ce type d'acides, principalement dans les poissons gras.
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• On peut affirmer qu'une série d'aliments provoquent chez le nourrisson, par le biais de l'allaitement, des crampes, de la diarrhée ou des éruptions cutanées. L'interdiction de la consommation d'oignons, de choux, d'agrumes, de poireaux, de plats forts épicés et de boissons gazeuses ne repose cependant pas sur des arguments scientifiques. La suppression d'un aliment dans l'alimentation de la mère n'est justifiée que si l'enfant en éprouve réellement des conséquences néfastes
Source : Farmacompendium
A consulter: ce site du CHUPS de Jussieu
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