Un incipit d'une nouvelle de Roger Grenier
DIVERS
+ DE 2 ANS
Le 30/06/2019 à 18h18
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Question d'origine :
Je recherche l'incipit, soit la ou les premières phrases, d'une nouvelle de Roger Grenier qui, selon mes notes (manuscrites à la hâte) serait intitulée "Mariette et le serpent", et recueillie dans "Quelqu'un de ce temps-là" (Gallimard, 1997). Internet, au titre (supposé) de cette nouvelle, ne fournit aucune réponse. Eclaireriez-vous ma lanterne ? Merci d'avance.
Réponse du Guichet
gds_et
- Département : Équipe du Guichet du Savoir
Le 03/07/2019 à 07h37
Bonjour,
Voici le premier paragraphe de la nouvelle « Mariette et le serpent », que nous trouvons bien dans le recueil Quelqu'un de ce temps-là, p. 107 :
« Deux agents de police d’Oloron-Sainte-Marie arrêtaient, le lundi 1er juillet 19.., un ecclésiastique en auto, l’abbé Bestéguy. Ils n’avaient rien à lui reprocher et ne lui voulaient aucun mal. Ils avaient simplement besoin d’un véhicule. On leur avait donné l’ordre de gagner de toute urgence le village de M., à quelques kilomètres. Ils étaient armés et prêts à toute éventualité. Moi qui me suis fait le chroniqueur de notre village, mais il ne s’y passe jamais rien, la chance m’envoyait enfin un événement de première importance. J’allais pouvoir enquêter, tout noter et trouver enfin une justification au journal de bord que je tiens depuis tant et tant d’années. En relisant ces notes précieuses, je crois revivre comme alors ce drame qui agita si fortement les esprits de mes concitoyens. »
Bonne journée.
Voici le premier paragraphe de la nouvelle « Mariette et le serpent », que nous trouvons bien dans le recueil Quelqu'un de ce temps-là, p. 107 :
« Deux agents de police d’Oloron-Sainte-Marie arrêtaient, le lundi 1er juillet 19.., un ecclésiastique en auto, l’abbé Bestéguy. Ils n’avaient rien à lui reprocher et ne lui voulaient aucun mal. Ils avaient simplement besoin d’un véhicule. On leur avait donné l’ordre de gagner de toute urgence le village de M., à quelques kilomètres. Ils étaient armés et prêts à toute éventualité. Moi qui me suis fait le chroniqueur de notre village, mais il ne s’y passe jamais rien, la chance m’envoyait enfin un événement de première importance. J’allais pouvoir enquêter, tout noter et trouver enfin une justification au journal de bord que je tiens depuis tant et tant d’années. En relisant ces notes précieuses, je crois revivre comme alors ce drame qui agita si fortement les esprits de mes concitoyens. »
Bonne journée.
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