Question d'origine :
Cher Guichet,
j'aimerais savoir si cette gravure de 1554 intitulée Italia fui et attribuée à un anonyme vous inspire quelque chose. Vous pouvez la voir sur ce site :
http://old.unica.it/pub/7/show.jsp?id=11495&iso=97&is=7
Savez-vous où des exemplaires de celles-ci sont conservés ? Est-elle référencée dans des catalogues ?
Lancellotti dans L'Hoggidi en donne une description.
A vous lire et merci beaucoup pour vos recherches.
Réponse du Guichet
bml_anc
- Département : Fonds Ancien
Le 14/08/2019 à 13h06
Bonjour,
L’estampe qui vous intéresse est une représentation allégorique de la situation politique de la péninsule italienne au milieu du XVIe siècle. L’Italie y est figurée au centre sous les traits d’une jeune femme assise. Elle est environnée d’allégories renvoyant aux différents états qui la composent et aux puissances étrangères qui la menacent. Au-dessus de sa tête flotte un phylactère portant la mention « Italia fui », reprise en titre.
Nous avons pris contact avec la conférencière afin de lui demander une vue intégrale du document ainsi que des précisions sur la source utilisée pour illustrer son propos. Si nous obtenons ces éléments, nous ne manquerons pas de compléter notre réponse.
Dans l’attente, nous vous invitons à compulser les livres auxquels a contribué Anna Fontes Baratto et tout particulièrement La poésie politique dans l'Italie médiévale dont le thème entre en résonnance avec l’estampe en question. Il s’agit d’un numéro de la revue Arzanà : cahiers de littérature médiévale italienne qui est consultable à la Bibliothèque nationale de France et à la Bibliothèque interuniversitaire de la Sorbonne.
De fait, l’image telle qu’elle se présente sur le site que vous nous indiquez comporte une légende assortie du chiffre 32, ce qui indique qu’elle n’est pas une photographie de l’œuvre originale mais une reproduction à partir d’une précédente publication dont les crédits pourraient vous apporter d’utiles renseignements.
Nos recherches, vaines pour l’heure concernant cette estampe en particulier, nous ont cependant conduits à une autre œuvre intitulée « Italia fui » qui lui est apparentée. Cette grande image populaire imprimée sur feuille volante à partir d’une matrice en bois, quoique différente de l’estampe qui vous occupe, présente une composition et une iconographie tout à fait similaires. Vous pouvez en avoir un aperçu dans la publication suivante (figure 14) :
Nicoletta Bazzano, Donna Italia. L’allegoria della Penisola dall’antichità ai giorni nostri, 2011
D’après le catalogue de la Biblioteca nazionale Marciana qui conserve deux exemplaires de cette gravure sur bois (cote MISC 2076. 022 et MISC 1843. 003), le motif datant de 1552 aurait été réédité (ou copié ?) en 1617 et 1647. Seule la comparaison des différentes versions pourrait éclairer la genèse de ces œuvres et leur chronologie. C’est pourquoi nous vous recommandons de consulter les modalités de demande de reproduction de l’établissement vénitien.
Nous vous souhaitons un bel été et de fructueuses recherches.
L’estampe qui vous intéresse est une représentation allégorique de la situation politique de la péninsule italienne au milieu du XVIe siècle. L’Italie y est figurée au centre sous les traits d’une jeune femme assise. Elle est environnée d’allégories renvoyant aux différents états qui la composent et aux puissances étrangères qui la menacent. Au-dessus de sa tête flotte un phylactère portant la mention « Italia fui », reprise en titre.
Nous avons pris contact avec la conférencière afin de lui demander une vue intégrale du document ainsi que des précisions sur la source utilisée pour illustrer son propos. Si nous obtenons ces éléments, nous ne manquerons pas de compléter notre réponse.
Dans l’attente, nous vous invitons à compulser les livres auxquels a contribué Anna Fontes Baratto et tout particulièrement La poésie politique dans l'Italie médiévale dont le thème entre en résonnance avec l’estampe en question. Il s’agit d’un numéro de la revue Arzanà : cahiers de littérature médiévale italienne qui est consultable à la Bibliothèque nationale de France et à la Bibliothèque interuniversitaire de la Sorbonne.
De fait, l’image telle qu’elle se présente sur le site que vous nous indiquez comporte une légende assortie du chiffre 32, ce qui indique qu’elle n’est pas une photographie de l’œuvre originale mais une reproduction à partir d’une précédente publication dont les crédits pourraient vous apporter d’utiles renseignements.
Nos recherches, vaines pour l’heure concernant cette estampe en particulier, nous ont cependant conduits à une autre œuvre intitulée « Italia fui » qui lui est apparentée. Cette grande image populaire imprimée sur feuille volante à partir d’une matrice en bois, quoique différente de l’estampe qui vous occupe, présente une composition et une iconographie tout à fait similaires. Vous pouvez en avoir un aperçu dans la publication suivante (figure 14) :
Nicoletta Bazzano, Donna Italia. L’allegoria della Penisola dall’antichità ai giorni nostri, 2011
D’après le catalogue de la Biblioteca nazionale Marciana qui conserve deux exemplaires de cette gravure sur bois (cote MISC 2076. 022 et MISC 1843. 003), le motif datant de 1552 aurait été réédité (ou copié ?) en 1617 et 1647. Seule la comparaison des différentes versions pourrait éclairer la genèse de ces œuvres et leur chronologie. C’est pourquoi nous vous recommandons de consulter les modalités de demande de reproduction de l’établissement vénitien.
Nous vous souhaitons un bel été et de fructueuses recherches.
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