Question d'origine :
Bonjour,
Qui fixe les tarifs d'une bibliothèque et d'un musée ?
Merci, bonne journée
Commentaire de
clem94 :
Publié le 27/08/2019 à 08:05
Bonjour,
comment sont gérées les collections d'un musée ?
Merci, bonne journée
Commentaire de
clem94 :
Publié le 27/08/2019 à 08:40
Bonjour,
Un musée est-il une compétence obligatoire du département ?
Merci, bonne journée
Réponse du Guichet
gds_alc
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 28/08/2019 à 13h46
Bonjour,
Nous reviendrons tout d’abord sur les compétences qu’ont les départements et retiendrons que la culture en est une. Ainsi, comme le note emploi-collectivites.fr le département crée et gère les bibliothèques départementales et aide à la gestion des musées.
De même, le site departements.fr explique que « Les Départements sont également les acteurs des politiques éducatives, culturelles et sportives.
(…)
Le Département crée et gère les bibliothèques départementales de prêt, les services d’archives départementales. Il est en charge de la conservation du patrimoine et des musées, et soutient l’organisation des manifestations culturelles.
Vous trouverez d’autres informations sur vie-publique.fr .
Concernant le prix d’un musée ou d’une bibliothèque il est fixé par la collectivité qui l’a en charge. Prenons l’exemple de la vile de Lyon, le site lyon.fr présente l’extrait de délibération du conseil (2015) concernant l’Approbation d'une nouvelle tarification dans les Musées de la Ville de Lyon (conditions d'entrée et de visites) :
« Les six musées municipaux de Lyon (musée des Beaux-Arts, musée d’art contemporain, musées Gadagne -musée d’histoire de Lyon et musée des marionnettes du monde-, musée de l’Imprimerie et de la Communication graphique, Centre d’Histoire de la Résistance et de la Déportation et le musée de l’automobile Henri Malartre), appliquent actuellement les tarifs fixés par la délibération n° 2009/1472 approuvée le 8 juin 2009. La politique tarifaire est conçue, aujourd’hui, comme un outil essentiel de la politique des musées à l’égard des publics. Elle répond à plusieurs enjeux majeurs que sont la fréquentation des musées et leur accès par le plus grand nombre, l’engagement des structures culturelles sur les territoires, ou encore l’affichage d’une politique cohérente de coopération culturelle. Elle a, en outre, une fonction économique par ses répercussions immédiates et à plus long terme, sur les ressources propres des musées. Compte tenu de ces enjeux, il a semblé opportun d’actualiser la politique tarifaire des musées municipaux de Lyon afin d’harmoniser et de simplifier les propositions de tarifs, de les rendre visibles et de réviser certaines exonérations, en complément des différents dispositifs déjà mis en place au fil de décisions du Conseil municipal pour les musées de Lyon ».
Le courrierdesmaires.fr mentionne qu’en « principe, l’assemblée délibérante de la collectivité territoriale qui gère le service public local est comp-tente pour fixer librement le tarif d’accès au service. En ce qui concerne la commune, le conseil municipal tire sa compétence de l’article L.2121-29 du Code général des collectivités territoriales, disposant que « le conseil municipal règle par ses délibérations les affaires de la commune ».
Nous vous laissons aussi jeter un coup d’œil du côté de collectivites-locales.fr ainsi que du côté du site du senat qui rappelle que « le cadre général de la politique tarifaire dans les musées, et notamment les conditions d'application de la gratuité, est fixé par le ministère de la culture ».
Quant à la gestion des collections, nous nous reporterons à la définition donnée dans Comment gérer un musée :Manuel pratique :
« La gestion des collections recouvre les méthodes pratiques, techniques, déontologiques et juridiques qui permettent d’assembler, organiser, étudier, interpréter et préserver les collections muséographiques. Elle permet de veiller à leur état de conservation et à leur pérennité. La gestion des collections s’intéresse à la préservation, à l’usage des collections et à la conservation des données, ainsi qu’à la manière dont les collections soutiennent la mission et les objectifs du musée. Elle sert aussi à décrire les activités spécifiques qui s’inscrivent dans le processus de gestion 1 . »
De même le site du Ministère de la culture insiste sur deux opérations garantissant une bonne gestion des biens conservés par les musées de France, l’inventaire et le récolement :
« L’inventaire permet de définir la consistance de la collection en identifiant les œuvres appartenant au domaine public par leur inscription sur un registre infalsifiable : l’inventaire dit réglementaire. Ainsi, les organes de contrôle de l'Etat et des collectivités (Cour des Comptes, chambres régionales des comptes, commissions du Parlement, services d'inspection) peuvent s'assurer de la bonne gestion du domaine public.
Si l’inventaire d’un musée de France doit toujours être appréhendé comme un document unique (au sens de l’article D451-17 du Code du patrimoine), il est souvent composé de plusieurs registres ou volumes. En outre, dans de nombreux musées de France, on trouve des inventaires successifs qui se superposent ou d’autres documents qui en ont tenu lieu, comme des catalogues anciens par exemple. (…) Un registre d’inventaire "actif" est un document dans lequel figure un ou plusieurs biens de la collection du musée dont l’immatriculation dans ce registre d’inventaire sert à la gestion administrative courante. (Note-circulaire du 4 mai 2016 relative à la méthodologie du récolement des ensembles dits indénombrables et aux opérations de post-récolement des collections des musées de France )
Le récolement consiste à « vérifier, sur pièce et sur place, à partir d’un bien ou de son numéro d’inventaire, la présence du bien dans les collections, sa localisation, l’état du bien, son marquage, la conformité de l’inscription à l’inventaire avec le bien ainsi que, le cas échéant, avec les différentes sources documentaires, archives, dossiers d’œuvre, catalogues ».(Arrêté du 25 mai 2004 fixant les normes techniques relatives à la tenue de l'inventaire, du registre des biens déposés dans un musée de France et au récolement ).
Le récolement possède de nombreuses vertus : il permet aux musées d’approfondir la connaissance de leurs collections, de les réétudier, de mieux les valoriser, de favoriser leur circulation ainsi que leur diffusion numérique ; il permet à l’Etat d’avoir une vision plus fine des collections des différentes institutions, et donc plus globale des collections publiques ; il permet aux chercheurs de mieux comprendre l’histoire de la constitution des collections.
Cette tâche peut désormais être informatisée, ce qui constitue un progrès important dans la gestion des collections publiques.
Si le récolement est une pratique ancienne, la loi de 2002 a imposé aux musées de France de faire le récolement complet de leurs collections tous les dix ans. Cette toute première campagne de récolement officielle dans l’histoire des musées de France a mobilisé d’importants moyens humains, matériels et financiers. Au 2 juin 2014, date d’achèvement initiale du premier récolement, le volume des collections publiques à récoler était évalué à 121 millions de biens dont 10,9 millions conservés dans les 41 musées nationaux du ministère de la Culture. Ces 10,9 millions incluent 9 millions d’objets conservés dans les musées de la préhistoire aux Eyzies-de-Tayac et d’archéologie nationale à Saint-Germain-en-Laye. Les collections conservées par des musées nationaux relevant d’autres ministères représentent quant à elles 67 millions d’items, dont près de 61 millions pour le seul muséum national d’histoire naturelle ».
Pour en savoir plus, nous vous laissons lire les ouvrages suivants :
* L'art de concevoir et gérer un musée / Claude Mollard,... Laurent Le Bon,... ; avec le concours de Mathieu Deldicque,... Stéphanie Molins,... Lucile Montagne,... ; préfaces, Audrey Azoulay,..., 2016 : Cet ouvrage offre la vision unique de deux personnes emblématiques du monde culturel en France ; les auteurs dressent un panorama complet des institutions muséales, du concept à la gestion
* Diriger un musée - Collections, publics et territoires / Blandine Chavanne, Dominique Glet et Françoise Wasserman , 2018 : "Cet ouvrage aborde l'ensemble des enjeux professionnels relatifs à l'univers des musées.
Organisé en trois grandes parties, il s'attache d'abord à décrire ce qui relève des collections : gestion, études, mise en valeur, visites... Des collections permanentes ou temporaires aux prêts d'oeuvres à l'extérieur, en passant par les publications ou les contraintes liées aux bâtiments, les auteures évoquent avec rigueur et pédagogie le détail des fonctionnements nécessaires.
Puis, de la connaissance des publics aux choix de communication, elles décrivent les problématiques de la conception et de la mise en oeuvre de la politique des publics : évaluation, médiation, communication...
Enfin, elles analysent ce qui relève de la gestion administrative, financière et humaine des établissements : les différents statuts, les rapports avec les partenaires, les personnels et l'organisation du travail...
Rédigé par des personnalités d'expérience, cet ouvrage constitue une ressource complète pour qui souhaite, dans un esprit opérationnel, appréhender au mieux les nouveaux enjeux professionnels de l'univers des musées. Conçu avec méthode et dans un souci d'exhaustivité, ce Dossier d'experts permet au lecteur de se saisir avec perspicacité de la totalité des problématiques présentes dans l'ensemble du champ professionnel évoqué. Manuel pratique, il lie ce qui relève de la réflexion et ce qui renvoie à l'action et à ses contraintes".
* Les musées de France à l'heure de la métropolisation / Agathe Lagauche, avant-propos Christine Ferrari-Breeur, 2019 : "Une analyse des modifications impliquées par l'évolution de la carte administrative française sur le fonctionnement et la gestion des musées existants ainsi que sur la création de nouveaux établissements. L'apparition de métropoles et l'essor des intercommunalités permettent notamment une meilleure diffusion des collections et le recours croissant aux établissements publics de coopération".
En guise de conclusion, merci de respecter la charte du Guichet qui est de ne pas poser plus de trois questions par semaine
Nous reviendrons tout d’abord sur les compétences qu’ont les départements et retiendrons que la culture en est une. Ainsi, comme le note emploi-collectivites.fr le département crée et gère les bibliothèques départementales et aide à la gestion des musées.
De même, le site departements.fr explique que « Les Départements sont également les acteurs des politiques éducatives, culturelles et sportives.
(…)
Le Département crée et gère les bibliothèques départementales de prêt, les services d’archives départementales. Il est en charge de la conservation du patrimoine et des musées, et soutient l’organisation des manifestations culturelles.
Vous trouverez d’autres informations sur vie-publique.fr .
Concernant le prix d’un musée ou d’une bibliothèque il est fixé par la collectivité qui l’a en charge. Prenons l’exemple de la vile de Lyon, le site lyon.fr présente l’extrait de délibération du conseil (2015) concernant l’Approbation d'une nouvelle tarification dans les Musées de la Ville de Lyon (conditions d'entrée et de visites) :
« Les six musées municipaux de Lyon (musée des Beaux-Arts, musée d’art contemporain, musées Gadagne -musée d’histoire de Lyon et musée des marionnettes du monde-, musée de l’Imprimerie et de la Communication graphique, Centre d’Histoire de la Résistance et de la Déportation et le musée de l’automobile Henri Malartre), appliquent actuellement les tarifs fixés par la délibération n° 2009/1472 approuvée le 8 juin 2009. La politique tarifaire est conçue, aujourd’hui, comme un outil essentiel de la politique des musées à l’égard des publics. Elle répond à plusieurs enjeux majeurs que sont la fréquentation des musées et leur accès par le plus grand nombre, l’engagement des structures culturelles sur les territoires, ou encore l’affichage d’une politique cohérente de coopération culturelle. Elle a, en outre, une fonction économique par ses répercussions immédiates et à plus long terme, sur les ressources propres des musées. Compte tenu de ces enjeux, il a semblé opportun d’actualiser la politique tarifaire des musées municipaux de Lyon afin d’harmoniser et de simplifier les propositions de tarifs, de les rendre visibles et de réviser certaines exonérations, en complément des différents dispositifs déjà mis en place au fil de décisions du Conseil municipal pour les musées de Lyon ».
Le courrierdesmaires.fr mentionne qu’en « principe, l’assemblée délibérante de la collectivité territoriale qui gère le service public local est comp-tente pour fixer librement le tarif d’accès au service. En ce qui concerne la commune, le conseil municipal tire sa compétence de l’article L.2121-29 du Code général des collectivités territoriales, disposant que « le conseil municipal règle par ses délibérations les affaires de la commune ».
Nous vous laissons aussi jeter un coup d’œil du côté de collectivites-locales.fr ainsi que du côté du site du senat qui rappelle que « le cadre général de la politique tarifaire dans les musées, et notamment les conditions d'application de la gratuité, est fixé par le ministère de la culture ».
Quant à la gestion des collections, nous nous reporterons à la définition donnée dans Comment gérer un musée :Manuel pratique :
« La gestion des collections recouvre les méthodes pratiques, techniques, déontologiques et juridiques qui permettent d’assembler, organiser, étudier, interpréter et préserver les collections muséographiques. Elle permet de veiller à leur état de conservation et à leur pérennité. La gestion des collections s’intéresse à la préservation, à l’usage des collections et à la conservation des données, ainsi qu’à la manière dont les collections soutiennent la mission et les objectifs du musée. Elle sert aussi à décrire les activités spécifiques qui s’inscrivent dans le processus de gestion 1 . »
De même le site du Ministère de la culture insiste sur deux opérations garantissant une bonne gestion des biens conservés par les musées de France, l’inventaire et le récolement :
« L’inventaire permet de définir la consistance de la collection en identifiant les œuvres appartenant au domaine public par leur inscription sur un registre infalsifiable : l’inventaire dit réglementaire. Ainsi, les organes de contrôle de l'Etat et des collectivités (Cour des Comptes, chambres régionales des comptes, commissions du Parlement, services d'inspection) peuvent s'assurer de la bonne gestion du domaine public.
Si l’inventaire d’un musée de France doit toujours être appréhendé comme un document unique (au sens de l’article D451-17 du Code du patrimoine), il est souvent composé de plusieurs registres ou volumes. En outre, dans de nombreux musées de France, on trouve des inventaires successifs qui se superposent ou d’autres documents qui en ont tenu lieu, comme des catalogues anciens par exemple. (…) Un registre d’inventaire "actif" est un document dans lequel figure un ou plusieurs biens de la collection du musée dont l’immatriculation dans ce registre d’inventaire sert à la gestion administrative courante. (Note-circulaire du 4 mai 2016 relative à la méthodologie du récolement des ensembles dits indénombrables et aux opérations de post-récolement des collections des musées de France )
Le récolement consiste à « vérifier, sur pièce et sur place, à partir d’un bien ou de son numéro d’inventaire, la présence du bien dans les collections, sa localisation, l’état du bien, son marquage, la conformité de l’inscription à l’inventaire avec le bien ainsi que, le cas échéant, avec les différentes sources documentaires, archives, dossiers d’œuvre, catalogues ».(Arrêté du 25 mai 2004 fixant les normes techniques relatives à la tenue de l'inventaire, du registre des biens déposés dans un musée de France et au récolement ).
Le récolement possède de nombreuses vertus : il permet aux musées d’approfondir la connaissance de leurs collections, de les réétudier, de mieux les valoriser, de favoriser leur circulation ainsi que leur diffusion numérique ; il permet à l’Etat d’avoir une vision plus fine des collections des différentes institutions, et donc plus globale des collections publiques ; il permet aux chercheurs de mieux comprendre l’histoire de la constitution des collections.
Cette tâche peut désormais être informatisée, ce qui constitue un progrès important dans la gestion des collections publiques.
Si le récolement est une pratique ancienne, la loi de 2002 a imposé aux musées de France de faire le récolement complet de leurs collections tous les dix ans. Cette toute première campagne de récolement officielle dans l’histoire des musées de France a mobilisé d’importants moyens humains, matériels et financiers. Au 2 juin 2014, date d’achèvement initiale du premier récolement, le volume des collections publiques à récoler était évalué à 121 millions de biens dont 10,9 millions conservés dans les 41 musées nationaux du ministère de la Culture. Ces 10,9 millions incluent 9 millions d’objets conservés dans les musées de la préhistoire aux Eyzies-de-Tayac et d’archéologie nationale à Saint-Germain-en-Laye. Les collections conservées par des musées nationaux relevant d’autres ministères représentent quant à elles 67 millions d’items, dont près de 61 millions pour le seul muséum national d’histoire naturelle ».
Pour en savoir plus, nous vous laissons lire les ouvrages suivants :
* L'art de concevoir et gérer un musée / Claude Mollard,... Laurent Le Bon,... ; avec le concours de Mathieu Deldicque,... Stéphanie Molins,... Lucile Montagne,... ; préfaces, Audrey Azoulay,..., 2016 : Cet ouvrage offre la vision unique de deux personnes emblématiques du monde culturel en France ; les auteurs dressent un panorama complet des institutions muséales, du concept à la gestion
* Diriger un musée - Collections, publics et territoires / Blandine Chavanne, Dominique Glet et Françoise Wasserman , 2018 : "Cet ouvrage aborde l'ensemble des enjeux professionnels relatifs à l'univers des musées.
Organisé en trois grandes parties, il s'attache d'abord à décrire ce qui relève des collections : gestion, études, mise en valeur, visites... Des collections permanentes ou temporaires aux prêts d'oeuvres à l'extérieur, en passant par les publications ou les contraintes liées aux bâtiments, les auteures évoquent avec rigueur et pédagogie le détail des fonctionnements nécessaires.
Puis, de la connaissance des publics aux choix de communication, elles décrivent les problématiques de la conception et de la mise en oeuvre de la politique des publics : évaluation, médiation, communication...
Enfin, elles analysent ce qui relève de la gestion administrative, financière et humaine des établissements : les différents statuts, les rapports avec les partenaires, les personnels et l'organisation du travail...
Rédigé par des personnalités d'expérience, cet ouvrage constitue une ressource complète pour qui souhaite, dans un esprit opérationnel, appréhender au mieux les nouveaux enjeux professionnels de l'univers des musées. Conçu avec méthode et dans un souci d'exhaustivité, ce Dossier d'experts permet au lecteur de se saisir avec perspicacité de la totalité des problématiques présentes dans l'ensemble du champ professionnel évoqué. Manuel pratique, il lie ce qui relève de la réflexion et ce qui renvoie à l'action et à ses contraintes".
* Les musées de France à l'heure de la métropolisation / Agathe Lagauche, avant-propos Christine Ferrari-Breeur, 2019 : "Une analyse des modifications impliquées par l'évolution de la carte administrative française sur le fonctionnement et la gestion des musées existants ainsi que sur la création de nouveaux établissements. L'apparition de métropoles et l'essor des intercommunalités permettent notamment une meilleure diffusion des collections et le recours croissant aux établissements publics de coopération".
En guise de conclusion, merci de respecter la charte du Guichet qui est de ne pas poser plus de trois questions par semaine
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