Question d'origine :
Quel place exacte tenait l’Alliance Aryenne dans l’espoir de Hitler ? Espérait-il pactiser avec la Grande Bretagne (via Halifax) avant que Churchill ne rejette toute forme d’Alliance ?
Réponse du Guichet
gds_ctp
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 03/10/2019 à 14h51
Bonjour,
Tout d’abord précisons que le Guichet du savoir ne peut se prévaloir d’aucune autorité en matière d’histoire, et que, pour approfondir le sujet, le mieux que nous puissions vous conseiller est de vous en remettre aux ouvrages des historiens spécialistes du nazisme.
Ceci étant posé, nous n’avons pas trouvé de référence à ce que vous appelez « l’Alliance Aryenne », et une telle idée semble assez éloignée du nationalisme forcené d’Hitler ; en revanche, elle pourrait s’accorder avec les vues d’un nazi de la première heure tel que Rudolf Hess :
« [Rudolf Hess] clame que les aryens ne sont pas seulement allemands, mais scandinaves, belges et même anglais, car il n’y a pas de raison pour qu’ils soient descendus de Thulé dans la seule Germanie. Des aryens, il s’en trouve un peu partout sur les terres du Nord, menacés d’un métissage, ce poison des Juifs. Au début Hitler semble se faire à l’idée d’un monde aryen qui déborde l’Allemagne. Dans les années 1930, encore, il fera d’une « société nordique » de Lübeck une tête de pont pour fraterniser avec les Scandinaves. Mais comme il est déçu quand il s’aperçoit que ceux-ci préfèrent l’Angleterre. »
(Source : Les magiciens fous de Hitler [Livre]/ Pierre Lunel)
Il est vrai qu’Hitler envisagea dès les années 1920 une alliance avec l’Angleterre, mais moins par solidarité raciale que par pragmatisme :
« La politique d’alliance du IIIe Reich avait suivi la ligne tracée par Mein Kampf : « Renforcer la puissance du Reich sur le continent en s’annexant de nouveaux territoires en Europe [...] ; pour pratiquer une telle politique, il lui fallait contracter une alliance avec l’Angleterre. » Avant septembre 1939, plusieurs signes avaient en effet nourri l’hypothèse d’un rapprochement germano-britannique : l’accord naval du 18 juin 1935, l’inertie de Londres lors de l’institution du service militaire obligatoire, le 16 mars 1935, et lors de la remilitarisation de la Rhénanie, le 7 mars 1936. Cette attitude des Britanniques et les propos de Ribbentrop avaient dû encourager Hitler, qui souhaitait une alliance entre le Royaume-Uni et l’Allemagne pour des raisons plus pratiques que raciales. « Seuls les rapports et les propositions correspondant à ce schéma étaient acceptés et transmis. Ce fut indubitablement une cause importante de l’aveuglement croissant qui caractérisa la politique de Hitler pendant les années de guerre. »
(Source : Berna Günen, « La première défaite de la propagande nationale-socialiste : la bataille d'Angleterre », Guerres mondiales et conflits contemporains, 2008, consultable en bibliothèque sur cairn.info)
L’attitude de l’Angleterre vis-à-vis de l’Allemagne nazie reste, jusqu’à la nomination de Churchill en 1940, relativement hésitante. Les ministres Chamberlain et Lord Halifax ménagèrent l’Allemagne jusqu’à ce que l’invasion de la France pousse Chamberlain à la démission, mais sans doute pas par connivence nazie, mais pas un pacifisme frileux – bien qu’Halifax ait pu ressentir un certain attrait pour Hitler :
« En fait, Halifax n’était pas du genre à trop dévier. Durant l’automne 1937, alors qu’il était lord president, il avait rencontré Hitler lors d’une visite en Allemagne, visite au demeurant très discutée dans la presse anglaise. « Halifax m’a dit, rapporta le député conservateur Channon, qu’il appréciait tous les leaders nazis, même Goebbels, et qu’il était très impressionné, intéressé et amusé par sa visite. Il pense que ce régime est fantastique, peut-être même trop pour être pris au sérieux [...]. J’étais éberlué par tout ce qu’il disait [...]. » Halifax succéda à Eden aux Affaires étrangères en février 1938, au grand soulagement de Chamberlain pour qui Eden était trop réticent. Avant Munich, Halifax avait soutenu la politique de Chamberlain vis-à-vis de l’Allemagne, malgré un fléchissement durant la crise en septembre et puis une nouvelle fois en 1939. C’était un aristocrate britannique, membre de la Chambre des lords, très conservateur et notablement anglican. Grand, dégingandé, dégarni, de belle prestance, il était effacé et difficile à mettre en colère, préférant éviter l’affrontement direct. Comme secrétaire d’État aux Affaires étrangères, Halifax était influencé par Cadogan, mais il lui arrivait d’écouter Vansittart et parfois même de suivre son avis, au grand dam de Cadogan. Tandis que Chamberlain était violemment opposé à de meilleures relations avec l’URSS, Halifax était plus flexible, bien que peu enthousiaste. Il voyait souvent Maiski, qui pouvait mettre à l’épreuve sa patience, mais en bon gentleman anglais, il ne montrait presque jamais son irritation. Halifax n’était pas un partisan inconditionnel de l’appeasement, mais il était disposé à laisser la porte ouverte à un éventuel changement de position allemand, même quand la guerre survint en septembre 1939. »
(Source: Michael J. Carley, 1939, l’alliance de la dernière chance, consultable sur books.openedition.org)
Concernant l’espoir hitlérien d’une paix séparée avec Albion, un épisode assez saugrenu jette le doute : il s’agit du voyage d’un proche d’Hitler, Rudolph Hess, dont la question de savoir s’il était commandé ou non par le Führer fait encore débat :
« Le 10 mai 1941, alors que l’armée nazie s’apprête à envahir l’URSS, Rudolf Hess, un des plus vieux fidèles de Hitler, vole seul aux commandes d’un chasseur lourd en direction des îles Britanniques. Son but ? Entamer des pourparlers de paix qui éviteront au Reich de combattre sur deux fronts. Capturé en Ecosse, Hess demande à rencontrer le duc de Hamilton, qu’il classe – à tort – parmi les partisans de "l’apaisement" avec l’Allemagne nazie.
La suite est plus floue : incarcéré, officiellement désavoué par Hitler puis jugé à Nuremberg, ce potentiel successeur de Hitler, enclin à se comporter comme un déséquilibré, écope de la prison à perpétuité. On le retrouvera pendu, en 1987, dans la prison de Spandau (Berlin), où il demeurait le seul détenu.
Hess, féru d’astrologie, a suscité des théories d’autant plus tortueuses que l’officier de renseignement Ian Fleming, futur père de James Bond, pouvait être relié à l’affaire... Le doute plane en tout cas sur le degré de connaissance qu’avait le Führer de la "mission" Hess. Mis sur la touche par ses rivaux, l’homme a-t-il agi de son propre chef afin de reconquérir la bienveillance de Hitler ?
Hess, émissaire secret ?
Auteur d’une magistrale biographie de Hitler, Ian Kershaw estime que la violente colère et la "mine ravagée" du Führer après l’annonce du départ de Hess, décrites dans de nombreux récits, ne relèvent pas d’une "performance d’acteur", sauf à considérer celle-ci comme étant "du calibre des Oscars". Architecte, ministre et ami de Hitler, Albert Speer rapportait les propos du leader nazi :
Qui me croira quand je dirai que Hess ne s’est pas rendu là-bas en mon nom ?"
Difficile, en effet, d’accorder un quelconque crédit à un menteur comme Hitler, fût-il prêt à expédier dans un camp de concentration Pintsch, l’aide de camp et le complice de Hess.
Rédigé par le major Pintsch, adjoint de Hess, un document de 28 pages découvert dans les archives russes laisse croire que le Führer aurait soutenu l’initiative. "Un accord avec les Britanniques serait un succès", estimait alors Hitler, à la recherche depuis juin 1940 d’un traité de paix avec la Grande-Bretagne : au Reich, la domination continentale ; à la Couronne britannique, les lointaines possessions impériales. Selon Pintsch, Hitler n’aurait manifesté "aucune surprise" en apprenant le geste de son affidé. Heinz Linge, le valet de Hitler, le gauleiter Ernst Bohl et le général Bodenschatz, chef d’état-major de Göring, se disent également convaincus de l’implication du Führer.
Pour François Delpla, spécialiste du 3e Reich, Hitler a bien fait de Hess son émissaire secret afin de négocier directement avec la Couronne et les personnalités anglaises favorables à la fin des hostilités.
Comme tous les dignitaires du régime, Hess était interdit de pilotage [pour raisons de sécurité, NDLR]. Il a pourtant pu s’entraîner neuf mois en vue de ce vol périlleux, alors que la surveillance des cadres nazis restait lourde. On sait aussi que le duc de Hamilton a rencontré des émissaires allemands dans les jours qui précèdent."
"Enfin, poursuit Delpla, il est de règle qu’un agent arrêté à l’étranger prétende avoir agi sans l’aval de son gouvernement, et que ce dernier le confirme ! Si Hitler avait terrassé l’URSS en trois mois, comme le prévoyaient ses plans, la Grande-Bretagne aurait pu évoluer, Churchill, tomber, et Hess se serait trouvé en position de discuter..." »
Ouvrages consultés :
- Dictionnaire de la Seconde Guerre mondiale [Livre] / Pierre Montagnon
- 1937-1947. 1 [Livre] : la guerre-monde / sous la direction d'Alya Aglan et Robert Frank
- Choix fatidiques [Livre] : dix décisions qui ont changé le monde, 1940-1941 / Ian Kershaw ; traduit de l'anglais par Pierre-Emmanuel Dauzat
- Hitler [Livre] / Ian Kershaw ; traduit de l'anglais par Pierre-Emmanuel Dauzat
- Hitler face à Churchill [Livre] : le front de l'Ouest : 1939-1945 / Philippe Richardot
Bonnes lectures.
Tout d’abord précisons que le Guichet du savoir ne peut se prévaloir d’aucune autorité en matière d’histoire, et que, pour approfondir le sujet, le mieux que nous puissions vous conseiller est de vous en remettre aux ouvrages des historiens spécialistes du nazisme.
Ceci étant posé, nous n’avons pas trouvé de référence à ce que vous appelez « l’Alliance Aryenne », et une telle idée semble assez éloignée du nationalisme forcené d’Hitler ; en revanche, elle pourrait s’accorder avec les vues d’un nazi de la première heure tel que Rudolf Hess :
« [Rudolf Hess] clame que les aryens ne sont pas seulement allemands, mais scandinaves, belges et même anglais, car il n’y a pas de raison pour qu’ils soient descendus de Thulé dans la seule Germanie. Des aryens, il s’en trouve un peu partout sur les terres du Nord, menacés d’un métissage, ce poison des Juifs. Au début Hitler semble se faire à l’idée d’un monde aryen qui déborde l’Allemagne. Dans les années 1930, encore, il fera d’une « société nordique » de Lübeck une tête de pont pour fraterniser avec les Scandinaves. Mais comme il est déçu quand il s’aperçoit que ceux-ci préfèrent l’Angleterre. »
(Source : Les magiciens fous de Hitler [Livre]/ Pierre Lunel)
Il est vrai qu’Hitler envisagea dès les années 1920 une alliance avec l’Angleterre, mais moins par solidarité raciale que par pragmatisme :
« La politique d’alliance du IIIe Reich avait suivi la ligne tracée par Mein Kampf : « Renforcer la puissance du Reich sur le continent en s’annexant de nouveaux territoires en Europe [...] ; pour pratiquer une telle politique, il lui fallait contracter une alliance avec l’Angleterre. » Avant septembre 1939, plusieurs signes avaient en effet nourri l’hypothèse d’un rapprochement germano-britannique : l’accord naval du 18 juin 1935, l’inertie de Londres lors de l’institution du service militaire obligatoire, le 16 mars 1935, et lors de la remilitarisation de la Rhénanie, le 7 mars 1936. Cette attitude des Britanniques et les propos de Ribbentrop avaient dû encourager Hitler, qui souhaitait une alliance entre le Royaume-Uni et l’Allemagne pour des raisons plus pratiques que raciales. « Seuls les rapports et les propositions correspondant à ce schéma étaient acceptés et transmis. Ce fut indubitablement une cause importante de l’aveuglement croissant qui caractérisa la politique de Hitler pendant les années de guerre. »
(Source : Berna Günen, « La première défaite de la propagande nationale-socialiste : la bataille d'Angleterre », Guerres mondiales et conflits contemporains, 2008, consultable en bibliothèque sur cairn.info)
L’attitude de l’Angleterre vis-à-vis de l’Allemagne nazie reste, jusqu’à la nomination de Churchill en 1940, relativement hésitante. Les ministres Chamberlain et Lord Halifax ménagèrent l’Allemagne jusqu’à ce que l’invasion de la France pousse Chamberlain à la démission, mais sans doute pas par connivence nazie, mais pas un pacifisme frileux – bien qu’Halifax ait pu ressentir un certain attrait pour Hitler :
« En fait, Halifax n’était pas du genre à trop dévier. Durant l’automne 1937, alors qu’il était lord president, il avait rencontré Hitler lors d’une visite en Allemagne, visite au demeurant très discutée dans la presse anglaise. « Halifax m’a dit, rapporta le député conservateur Channon, qu’il appréciait tous les leaders nazis, même Goebbels, et qu’il était très impressionné, intéressé et amusé par sa visite. Il pense que ce régime est fantastique, peut-être même trop pour être pris au sérieux [...]. J’étais éberlué par tout ce qu’il disait [...]. » Halifax succéda à Eden aux Affaires étrangères en février 1938, au grand soulagement de Chamberlain pour qui Eden était trop réticent. Avant Munich, Halifax avait soutenu la politique de Chamberlain vis-à-vis de l’Allemagne, malgré un fléchissement durant la crise en septembre et puis une nouvelle fois en 1939. C’était un aristocrate britannique, membre de la Chambre des lords, très conservateur et notablement anglican. Grand, dégingandé, dégarni, de belle prestance, il était effacé et difficile à mettre en colère, préférant éviter l’affrontement direct. Comme secrétaire d’État aux Affaires étrangères, Halifax était influencé par Cadogan, mais il lui arrivait d’écouter Vansittart et parfois même de suivre son avis, au grand dam de Cadogan. Tandis que Chamberlain était violemment opposé à de meilleures relations avec l’URSS, Halifax était plus flexible, bien que peu enthousiaste. Il voyait souvent Maiski, qui pouvait mettre à l’épreuve sa patience, mais en bon gentleman anglais, il ne montrait presque jamais son irritation. Halifax n’était pas un partisan inconditionnel de l’appeasement, mais il était disposé à laisser la porte ouverte à un éventuel changement de position allemand, même quand la guerre survint en septembre 1939. »
(Source: Michael J. Carley, 1939, l’alliance de la dernière chance, consultable sur books.openedition.org)
Concernant l’espoir hitlérien d’une paix séparée avec Albion, un épisode assez saugrenu jette le doute : il s’agit du voyage d’un proche d’Hitler, Rudolph Hess, dont la question de savoir s’il était commandé ou non par le Führer fait encore débat :
« Le 10 mai 1941, alors que l’armée nazie s’apprête à envahir l’URSS, Rudolf Hess, un des plus vieux fidèles de Hitler, vole seul aux commandes d’un chasseur lourd en direction des îles Britanniques. Son but ? Entamer des pourparlers de paix qui éviteront au Reich de combattre sur deux fronts. Capturé en Ecosse, Hess demande à rencontrer le duc de Hamilton, qu’il classe – à tort – parmi les partisans de "l’apaisement" avec l’Allemagne nazie.
La suite est plus floue : incarcéré, officiellement désavoué par Hitler puis jugé à Nuremberg, ce potentiel successeur de Hitler, enclin à se comporter comme un déséquilibré, écope de la prison à perpétuité. On le retrouvera pendu, en 1987, dans la prison de Spandau (Berlin), où il demeurait le seul détenu.
Hess, féru d’astrologie, a suscité des théories d’autant plus tortueuses que l’officier de renseignement Ian Fleming, futur père de James Bond, pouvait être relié à l’affaire... Le doute plane en tout cas sur le degré de connaissance qu’avait le Führer de la "mission" Hess. Mis sur la touche par ses rivaux, l’homme a-t-il agi de son propre chef afin de reconquérir la bienveillance de Hitler ?
Hess, émissaire secret ?
Auteur d’une magistrale biographie de Hitler, Ian Kershaw estime que la violente colère et la "mine ravagée" du Führer après l’annonce du départ de Hess, décrites dans de nombreux récits, ne relèvent pas d’une "performance d’acteur", sauf à considérer celle-ci comme étant "du calibre des Oscars". Architecte, ministre et ami de Hitler, Albert Speer rapportait les propos du leader nazi :
Qui me croira quand je dirai que Hess ne s’est pas rendu là-bas en mon nom ?"
Difficile, en effet, d’accorder un quelconque crédit à un menteur comme Hitler, fût-il prêt à expédier dans un camp de concentration Pintsch, l’aide de camp et le complice de Hess.
Rédigé par le major Pintsch, adjoint de Hess, un document de 28 pages découvert dans les archives russes laisse croire que le Führer aurait soutenu l’initiative. "Un accord avec les Britanniques serait un succès", estimait alors Hitler, à la recherche depuis juin 1940 d’un traité de paix avec la Grande-Bretagne : au Reich, la domination continentale ; à la Couronne britannique, les lointaines possessions impériales. Selon Pintsch, Hitler n’aurait manifesté "aucune surprise" en apprenant le geste de son affidé. Heinz Linge, le valet de Hitler, le gauleiter Ernst Bohl et le général Bodenschatz, chef d’état-major de Göring, se disent également convaincus de l’implication du Führer.
Pour François Delpla, spécialiste du 3e Reich, Hitler a bien fait de Hess son émissaire secret afin de négocier directement avec la Couronne et les personnalités anglaises favorables à la fin des hostilités.
Comme tous les dignitaires du régime, Hess était interdit de pilotage [pour raisons de sécurité, NDLR]. Il a pourtant pu s’entraîner neuf mois en vue de ce vol périlleux, alors que la surveillance des cadres nazis restait lourde. On sait aussi que le duc de Hamilton a rencontré des émissaires allemands dans les jours qui précèdent."
"Enfin, poursuit Delpla, il est de règle qu’un agent arrêté à l’étranger prétende avoir agi sans l’aval de son gouvernement, et que ce dernier le confirme ! Si Hitler avait terrassé l’URSS en trois mois, comme le prévoyaient ses plans, la Grande-Bretagne aurait pu évoluer, Churchill, tomber, et Hess se serait trouvé en position de discuter..." »
- Dictionnaire de la Seconde Guerre mondiale [Livre] / Pierre Montagnon
- 1937-1947. 1 [Livre] : la guerre-monde / sous la direction d'Alya Aglan et Robert Frank
- Choix fatidiques [Livre] : dix décisions qui ont changé le monde, 1940-1941 / Ian Kershaw ; traduit de l'anglais par Pierre-Emmanuel Dauzat
- Hitler [Livre] / Ian Kershaw ; traduit de l'anglais par Pierre-Emmanuel Dauzat
- Hitler face à Churchill [Livre] : le front de l'Ouest : 1939-1945 / Philippe Richardot
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