Question d'origine :
Bonjour à vous toustoutes , vaillant(e)s hussard(e)s du guichet du savoir à la patience inépuisable.
Je travaille actuellement sur la perception de la réalité.
J'aimerais savoir si cette perception est possible pour nous, pauvres humains, et si des ouvrages ont déjà été écrits sur cette possibilité ou impossibilité à la percevoir ?
A bientôt et amitié sincères à tous
Pinous
Réponse du Guichet
gds_ctp
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 22/10/2019 à 14h56
Bonjour,
Vaste sujet, que nous ne pourrons malheureusement qu'effleurer !
Nous avons trouvé sur ac-grenoble.fr une synthèse sur la réalité en philosophie :
« La réalité, critère de vérité
La réalité est une catégorie ontologique (qui concerne l’être); la vérité est une catégorie logique et gnoséologique (qui concerne le langage et la connaissance). Les choses sont réelles ou non; ce que l’on en dit est vrai ou faux.
Le lien entre la réalité et la vérité est que ce que l’on dit de la réalité est vrai ou faux en fonction de ce qui existe ou n’existe pas. Autrement dit, la réalité est un critère de vérité. On tiendra pour vraie la pensée ou la proposition dans laquelle les choses et leurs relations sont représentées telles qu’elles sont dans la réalité. D’où la définition de Saint Thomas d’Aquin: « veritas est adæquatio intellectus et rei », la vérité est l’adéquation de la pensée et des choses . C’est ce que l’on appelle la théorie de la vérité-correspondance.
Mais qu’est-ce que cette correspondance ?
Le réalisme naïf
Pour le réalisme naïf, la réalité est donnée et la proposition est une représentation ou une copie de la réalité. Cette représentation est vraie si elle est fidèle à son modèle.
Cette conception de la vérité-correspondance soulève deux difficultés.
La première, soulignée par Kant, est que l’un des termes de cette relation semble inaccessible: pour que la réalité nous soit « donnée », il faut qu’elle nous apparaisse. Mais si elle nous apparaît, alors nous avons affaire non pas à la réalité directement, mais à une représentation de la réalité. Il s’ensuit que nous ne pouvons jamais comparer nos représentations de la réalité à la réalité elle-même, mais seulement à d’autres représentations de la réalité. La réalité, dit Kant, est comme un témoin supposé très fiable auquel on ferait appel devant un tribunal, sans que personne n’ai jamais vu le témoin en question, et sans que ledit témoin puisse venir en personne à la barre pour donner son témoignage.
La seconde a été formulée par Frege, philosophe et logicien du début du XXe siècle. On ne peut comparer que ce qui est comparable, dit Frege. Ainsi, prenons deux billets de banque. Il est possible de les superposer et de les examiner pour établir si oui ou non ils se « correspondent ». Mais si nous voulons comparer une pièce d’or et un billet, comment allons-nous nous y prendre? De la même façon, quand bien même nous aurions accès à la réalité telle qu’elle est, comment pourrions-nous comparer deux choses aussi hétérogènes que nos représentations et la réalité ?
Le réaliste naïf peut répondre que la réalité est donnée telle qu’elle apparaît à chacun et que par conséquent, chacun peut établir pour soit la comparaison. «L’homme est la mesure de toute chose. Telles les choses m’apparaissent telles elles sont, telles les choses t’apparaissent, telles elles sont», selon la formule du sophiste Protagoras. Autrement dit, « à chacun sa vérité », ce qui revient à dire que la distinction entre le vrai et le faux n’a pas de sens. Ainsi, le réalisme naïf conduit au relativisme subjectif et au scepticisme.
Le réalisme critique
Le réalisme critique considère au contraire que la réalité n’est pas donnée: vérité et réalité se construisent dialectiquement.
Mais alors, ce qui est tenu pour réel à un moment donné du temps dépend en partie des croyances collectives du moment :
Est vrai ce qui correspond au réel + Ce qui est réel dépend de ce qui est tenu pour vrai = Cercle vicieux ?
Il s’agit plutôt d’une spirale : la correspondance entre vérité et réalité n’est pas de l’ordre d’une relation copie/modèle, mais produit/facteurs. Vérité et réalité sont les deux facteurs de la connaissance qui est le produit de leur composition. Cependant, cette image est trop statique: le produit n’est pas seulement la résultante de la composition des facteurs, il influent en retour sur les facteurs eux-mêmes, qui, en se modifiant, modifient à nouveau leur produit. La démarche expérimentale est un bon exemple de cette dynamique : l’état de la connaissance (le produit) permet de mettre en place les conditions de la vérification expérimentale (les deux facteurs: vérité et réalité) de l’état de la connaissance (le nouveau produit).
Dans cette perspective,
1. la vérité n’est pas indépendante de la vérification, c’est-à-dire de la démarche qui sert à l’établir en réalité ;
2. la réalité n’est pas indépendante de la réalisation, c’est-à-dire de la démarche qui vise à la construire en vérité.
Il n’y a donc pas de vérité absolue ni de réalité première. La vérité est une approximation, par « rectifications » successives, d’une réalité qui se construit progressivement.
Cette conception dialectique de la correspondance vérité/réalité aboutit à un relativisme objectif :
• = Ni scepticisme, ni dogmatisme
• « Il n’y a pas de vérité première, il n’y a que des erreurs premières » (Bachelard).
• Il n’y a pas non plus de vérité dernière (absolue). Toute connaissance est rectification de nos erreurs et approximation de la vérité (Bachelard), « vérisimilitude » (Popper).
Une théorie qui est tenue pour vraie est une théorie qui nous conduit à attendre les conséquences dont nous pouvons constater la production effective.
Ainsi comprise, la théorie de la vérité-correspondance rejoint la théorie pragmatiste de la vérité. »
La question de la perception est alors primordiale, puisqu’elle est notre seul point de contact avec la réalité. Mais c’est avant tout une représentation, comme nous l’explique la-philosophie.com :
« La perception désigne, en philosophie, la représentation d’un objet réel. Elle s’oppose à l’image, qui est la représentation d’un objet irréel.
Eléments de définitions :
Les perceptions comprennent trois éléments :
– un élément affectif (une sensation)
– un sentiment d’extériorité
– un élément de connaissance qui permet de nommer, de déterminer l’objet.
Si l’on considère l’objet de la perception, on peut distinguer les perceptions externes d’un objet hors de nous et les perceptions internes d’un état de sujet; et entre ces deux types de perceptions se situent les perceptions proprioceptives, qui se rapportent au corps.
En termes de genèse, on peut également distinguer les perceptions acquises de celles qui sont naturelles.
Histoire de la perception en philosophie :
Au XVIIIème siècle, les philosophes opposaient la perception et la sensation. La théorie moderne de la forme (Gestalt) a supprimé cette opposition en découvrant que la perception n’est pas un composé de sensations élémentaires mais elle-même une sensation globale. La perception est donc l’appréhension immédiate des structures dans la réalité. Les psychologues modernes (Merleau-Ponty) opposent plus volontiers la perception naturelle à la représentation, qui implique l’analyse et la réflexion.
Il faut également noter que la perception n’est pas seulement un pur acte de l’esprit : elle conduit à l’action : Janet affirme d’ailleurs : “Percevoir un fauteuil, c’est se préparer à s’y asseoir”. »
La possibilité ou impossibilité à percevoir la réalité, et la non-adéquation possible entre les sens et la perception sont une grande question philosophique. Selon une des interprétations qu’on peut lui donner, c’est même selon l’allégorie de la caverne de Platon l’enjeu de la démarche philosophique.
Une perte de contact momentanée à la réalité peut être recherchée. On pense à ce sujet à l’écrivain et psychologue américain Timothy Leary, militant de l’expérience psychédélique. On pense également aux états de conscience altérée pratiquée dans le chamanisme, Corine Sombrun, première occidentale à avoir reçu une formation de chamane en Mongolie et également la première à s’être prêtée à des recherches en neurosciences.
D’autres fois, l’impossibilité du contact avec la réalité relève de la maladie :
« La psychose représente un ensemble de troubles du comportement, marqué par une perte de contact avec la réalité. La psychose est souvent associée à une maladie mentale sous-jacente, comme la maladie d'Alzheimer, la schizophrénie ou le trouble bipolaire et peut aussi être liée à un abus d'alcool ou de drogues.
La psychose est due à un problème touchant la neurotransmission de la dopamine et de la sérotonine dans le cerveau.
Les symptômes précoces d'une psychose sont des troubles de l'humeur, une modification du sommeil ou de l'appétit, une perte d'énergie, des problèmes de mémoire, des difficultés de concentration. Puis, lors d'un épisode psychotique, le sujet peut être victime d'hallucinations, de délires (délire de persécution), s'exprimer de manière confuse ; ses perceptions sont altérées.
Un épisode psychotique peut se soigner sans forcément donner lieu à des récidives. Le traitement associe des antipsychotiques et une psychothérapie. Par exemple, les antipsychotiques peuvent cibler les synapses dopaminergiques. »
(Source : futura-sciences.com)
Ces troubles sont parfois jugés assez graves pour que la loi française y reconnaisse une irresponsabilité pénale :
« […] en 1905 dans une circulaire du garde des Sceaux Joseph Chaumié, puis en 1994 lors de la révision du code pénal apparaît la notion d'altération du discernement. Soit, en théorie, une circonstance atténuante si l'on estime que l'accusé n'avait pas pleinement conscience de la réalité au moment des faits. »
(Source : franceinter.fr)
Pour aller plus loin :
- Le philosophe et les sens [Livre] : introduction à la philosophie de la perception / Alfredo Paternoster ; trad. de l'italien Anne Reboul
- Philosophies de la perception [Livre] : phénoménologie, grammaire et sciences cognitives / dir. J. Bouveresse, Jean-Jacques Rosat ; Louis Allix, Jocelyne Benoist, Alain Berthoz et al.
- Phénoménologie de l'attention [Livre] : HUA XXXVIII, "Perception et attention" : textes issus du fonds posthume, 1893-1912 / Husserl ; introduction, traduction et notes par Natalie Depraz
- Comment penser la réalité ? [Livre] / Michel Meyer
- Philosophie et réalité [Livre] : derniers essais et conférences / Eric Weil
- Durkheim et la philosophie [Livre] : représentation, réalité et lien social / Giovanni Paoletti
- Les ombres de la caverne [Livre] / Joseph Blondel ; préf. Jacques Brunschwig
- Le mythe de la caverne aujourd'hui [Livre] : ce que Platon dit de nous.. / coordination Rémi Astruc et Alexandre Georgandas ; avec la participation d'Alain Badiou, Jean-François Mattéi
Bonne journée.
Vaste sujet, que nous ne pourrons malheureusement qu'effleurer !
Nous avons trouvé sur ac-grenoble.fr une synthèse sur la réalité en philosophie :
« La réalité, critère de vérité
La réalité est une catégorie ontologique (qui concerne l’être); la vérité est une catégorie logique et gnoséologique (qui concerne le langage et la connaissance). Les choses sont réelles ou non; ce que l’on en dit est vrai ou faux.
Le lien entre la réalité et la vérité est que ce que l’on dit de la réalité est vrai ou faux en fonction de ce qui existe ou n’existe pas. Autrement dit, la réalité est un critère de vérité. On tiendra pour vraie la pensée ou la proposition dans laquelle les choses et leurs relations sont représentées telles qu’elles sont dans la réalité. D’où la définition de Saint Thomas d’Aquin: « veritas est adæquatio intellectus et rei », la vérité est l’adéquation de la pensée et des choses . C’est ce que l’on appelle la théorie de la vérité-correspondance.
Mais qu’est-ce que cette correspondance ?
Le réalisme naïf
Pour le réalisme naïf, la réalité est donnée et la proposition est une représentation ou une copie de la réalité. Cette représentation est vraie si elle est fidèle à son modèle.
Cette conception de la vérité-correspondance soulève deux difficultés.
La première, soulignée par Kant, est que l’un des termes de cette relation semble inaccessible: pour que la réalité nous soit « donnée », il faut qu’elle nous apparaisse. Mais si elle nous apparaît, alors nous avons affaire non pas à la réalité directement, mais à une représentation de la réalité. Il s’ensuit que nous ne pouvons jamais comparer nos représentations de la réalité à la réalité elle-même, mais seulement à d’autres représentations de la réalité. La réalité, dit Kant, est comme un témoin supposé très fiable auquel on ferait appel devant un tribunal, sans que personne n’ai jamais vu le témoin en question, et sans que ledit témoin puisse venir en personne à la barre pour donner son témoignage.
La seconde a été formulée par Frege, philosophe et logicien du début du XXe siècle. On ne peut comparer que ce qui est comparable, dit Frege. Ainsi, prenons deux billets de banque. Il est possible de les superposer et de les examiner pour établir si oui ou non ils se « correspondent ». Mais si nous voulons comparer une pièce d’or et un billet, comment allons-nous nous y prendre? De la même façon, quand bien même nous aurions accès à la réalité telle qu’elle est, comment pourrions-nous comparer deux choses aussi hétérogènes que nos représentations et la réalité ?
Le réaliste naïf peut répondre que la réalité est donnée telle qu’elle apparaît à chacun et que par conséquent, chacun peut établir pour soit la comparaison. «L’homme est la mesure de toute chose. Telles les choses m’apparaissent telles elles sont, telles les choses t’apparaissent, telles elles sont», selon la formule du sophiste Protagoras. Autrement dit, « à chacun sa vérité », ce qui revient à dire que la distinction entre le vrai et le faux n’a pas de sens. Ainsi, le réalisme naïf conduit au relativisme subjectif et au scepticisme.
Le réalisme critique
Le réalisme critique considère au contraire que la réalité n’est pas donnée: vérité et réalité se construisent dialectiquement.
Mais alors, ce qui est tenu pour réel à un moment donné du temps dépend en partie des croyances collectives du moment :
Est vrai ce qui correspond au réel + Ce qui est réel dépend de ce qui est tenu pour vrai = Cercle vicieux ?
Il s’agit plutôt d’une spirale : la correspondance entre vérité et réalité n’est pas de l’ordre d’une relation copie/modèle, mais produit/facteurs. Vérité et réalité sont les deux facteurs de la connaissance qui est le produit de leur composition. Cependant, cette image est trop statique: le produit n’est pas seulement la résultante de la composition des facteurs, il influent en retour sur les facteurs eux-mêmes, qui, en se modifiant, modifient à nouveau leur produit. La démarche expérimentale est un bon exemple de cette dynamique : l’état de la connaissance (le produit) permet de mettre en place les conditions de la vérification expérimentale (les deux facteurs: vérité et réalité) de l’état de la connaissance (le nouveau produit).
Dans cette perspective,
1. la vérité n’est pas indépendante de la vérification, c’est-à-dire de la démarche qui sert à l’établir en réalité ;
2. la réalité n’est pas indépendante de la réalisation, c’est-à-dire de la démarche qui vise à la construire en vérité.
Il n’y a donc pas de vérité absolue ni de réalité première. La vérité est une approximation, par « rectifications » successives, d’une réalité qui se construit progressivement.
Cette conception dialectique de la correspondance vérité/réalité aboutit à un relativisme objectif :
• = Ni scepticisme, ni dogmatisme
• « Il n’y a pas de vérité première, il n’y a que des erreurs premières » (Bachelard).
• Il n’y a pas non plus de vérité dernière (absolue). Toute connaissance est rectification de nos erreurs et approximation de la vérité (Bachelard), « vérisimilitude » (Popper).
Une théorie qui est tenue pour vraie est une théorie qui nous conduit à attendre les conséquences dont nous pouvons constater la production effective.
Ainsi comprise, la théorie de la vérité-correspondance rejoint la théorie pragmatiste de la vérité. »
La question de la perception est alors primordiale, puisqu’elle est notre seul point de contact avec la réalité. Mais c’est avant tout une représentation, comme nous l’explique la-philosophie.com :
« La perception désigne, en philosophie, la représentation d’un objet réel. Elle s’oppose à l’image, qui est la représentation d’un objet irréel.
Eléments de définitions :
Les perceptions comprennent trois éléments :
– un élément affectif (une sensation)
– un sentiment d’extériorité
– un élément de connaissance qui permet de nommer, de déterminer l’objet.
Si l’on considère l’objet de la perception, on peut distinguer les perceptions externes d’un objet hors de nous et les perceptions internes d’un état de sujet; et entre ces deux types de perceptions se situent les perceptions proprioceptives, qui se rapportent au corps.
En termes de genèse, on peut également distinguer les perceptions acquises de celles qui sont naturelles.
Histoire de la perception en philosophie :
Au XVIIIème siècle, les philosophes opposaient la perception et la sensation. La théorie moderne de la forme (Gestalt) a supprimé cette opposition en découvrant que la perception n’est pas un composé de sensations élémentaires mais elle-même une sensation globale. La perception est donc l’appréhension immédiate des structures dans la réalité. Les psychologues modernes (Merleau-Ponty) opposent plus volontiers la perception naturelle à la représentation, qui implique l’analyse et la réflexion.
Il faut également noter que la perception n’est pas seulement un pur acte de l’esprit : elle conduit à l’action : Janet affirme d’ailleurs : “Percevoir un fauteuil, c’est se préparer à s’y asseoir”. »
La possibilité ou impossibilité à percevoir la réalité, et la non-adéquation possible entre les sens et la perception sont une grande question philosophique. Selon une des interprétations qu’on peut lui donner, c’est même selon l’allégorie de la caverne de Platon l’enjeu de la démarche philosophique.
Une perte de contact momentanée à la réalité peut être recherchée. On pense à ce sujet à l’écrivain et psychologue américain Timothy Leary, militant de l’expérience psychédélique. On pense également aux états de conscience altérée pratiquée dans le chamanisme, Corine Sombrun, première occidentale à avoir reçu une formation de chamane en Mongolie et également la première à s’être prêtée à des recherches en neurosciences.
D’autres fois, l’impossibilité du contact avec la réalité relève de la maladie :
« La psychose représente un ensemble de troubles du comportement, marqué par une perte de contact avec la réalité. La psychose est souvent associée à une maladie mentale sous-jacente, comme la maladie d'Alzheimer, la schizophrénie ou le trouble bipolaire et peut aussi être liée à un abus d'alcool ou de drogues.
La psychose est due à un problème touchant la neurotransmission de la dopamine et de la sérotonine dans le cerveau.
Les symptômes précoces d'une psychose sont des troubles de l'humeur, une modification du sommeil ou de l'appétit, une perte d'énergie, des problèmes de mémoire, des difficultés de concentration. Puis, lors d'un épisode psychotique, le sujet peut être victime d'hallucinations, de délires (délire de persécution), s'exprimer de manière confuse ; ses perceptions sont altérées.
Un épisode psychotique peut se soigner sans forcément donner lieu à des récidives. Le traitement associe des antipsychotiques et une psychothérapie. Par exemple, les antipsychotiques peuvent cibler les synapses dopaminergiques. »
(Source : futura-sciences.com)
Ces troubles sont parfois jugés assez graves pour que la loi française y reconnaisse une irresponsabilité pénale :
« […] en 1905 dans une circulaire du garde des Sceaux Joseph Chaumié, puis en 1994 lors de la révision du code pénal apparaît la notion d'altération du discernement. Soit, en théorie, une circonstance atténuante si l'on estime que l'accusé n'avait pas pleinement conscience de la réalité au moment des faits. »
(Source : franceinter.fr)
Pour aller plus loin :
- Le philosophe et les sens [Livre] : introduction à la philosophie de la perception / Alfredo Paternoster ; trad. de l'italien Anne Reboul
- Philosophies de la perception [Livre] : phénoménologie, grammaire et sciences cognitives / dir. J. Bouveresse, Jean-Jacques Rosat ; Louis Allix, Jocelyne Benoist, Alain Berthoz et al.
- Phénoménologie de l'attention [Livre] : HUA XXXVIII, "Perception et attention" : textes issus du fonds posthume, 1893-1912 / Husserl ; introduction, traduction et notes par Natalie Depraz
- Comment penser la réalité ? [Livre] / Michel Meyer
- Philosophie et réalité [Livre] : derniers essais et conférences / Eric Weil
- Durkheim et la philosophie [Livre] : représentation, réalité et lien social / Giovanni Paoletti
- Les ombres de la caverne [Livre] / Joseph Blondel ; préf. Jacques Brunschwig
- Le mythe de la caverne aujourd'hui [Livre] : ce que Platon dit de nous.. / coordination Rémi Astruc et Alexandre Georgandas ; avec la participation d'Alain Badiou, Jean-François Mattéi
Bonne journée.
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