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Question d'origine :
Bonjour, je voudrais savoir pourquoi certaines personnes stressent sans raison? Et donc comment ces personnes peuvent-t-elles gérer leur stress? merci!
Réponse du Guichet
gds_alc
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 04/11/2019 à 15h04
Bonjour,
La Fédération française de cardiologie explique que « Le stress correspond à un état entravant l’équilibre physique et/ou psychologique d’un individu. Il est déclenché par un stimulus appelé « agent stressant » pouvant être d’ordre physique, mental, social ou émotionnel : un examen, la prise de parole en public, un conflit, une opération chirurgicale, un mariage, un déménagement, un accident… Les agents stressants sont perçus différemment d’un individu à l’autre, mais certains facteurs favorisent l’apparition du stress comme la perte de contrôle face à une situation, la nouveauté, l’imprévisibilité ou la menace de l’égo ».
Elle stipule qu’il existe trois phases dont deux principales :
La phase d’alarme
L’organisme réagit face à l’agression et sécrète de l’adrénaline afin de préparer le corps à répondre à un état de stress.
Il en résulte plusieurs réactions somatiques comme :
• la diffusion de glucose dans le sang,
• l’augmentation de la pression artérielle,
• l’accélération du rythme cardiaque et de la respiration,
• la contraction des muscles.
Durant cette phase, la force musculaire, les sens et les réflexes se décuplent, ce qui nous permet de décider s’il est préférable de faire face à la situation stressante ou de prendre la fuite.
La phase de résistance
Après quelques minutes, d’autres hormones sont libérées telles que les endorphines, la dopamine, la sérotonine et le cortisol afin de fournir à l’organisme et au cerveau l’apport énergétique suffisant pour résister à l’agression. Cette phase nous permet d’agir de la façon la plus appropriée pour combattre l’état de stress. L’agression terminée et le stress disparu, l’organisme retrouve son métabolisme naturel.
La phase de l'épuisement
Cependant, quand la situation stressante perdure, il entre dans la 3ème phase : celle de l’épuisement.
L’organisme est à bout, il s’affaiblit : la sécrétion constante des hormones du stress entraine une dépense énergétique trop élevée. A terme, le stress continu engendre une dépression.
Les symptômes du stress varient d’une personne à l’autre. On distingue les symptômes physiques (troubles du sommeil, problèmes digestifs, maux de tête, extrême fatigue…), les symptômes mentaux/émotionnels (anxiété, dépression, baisse de la concentration…) et les symptômes comportementaux (absentéisme, isolement, consommation excessive de tabac, d’alcool, d’aliments sucrés…)
Par ailleurs elle différencie divers stress dont le stress aigu, le stress chronique et le burn-out.
Ce même site apporte des conseils pour réduire son stress.
De même, le site prevention-sante.eu en rappelle les grands principes :
« Aujourd’hui le stress est un phénomène à la fois biologique, psychologique et social, qui met en jeu notre organisme dans sa globalité (corps-cerveau-esprit) et qui se situe à la frontière de notre monde émotionnel.
L’idée de l’interaction entre l’individu et l’environnement s’illustre aussi dans l’orientation des définitions actuelles du stress à ne plus désigner le stress par les agents qui le provoquent mais par les réponses des individus aux différents facteurs qui y sont à l’origine.
Ceci nous amène a définir le stress du troisième millénaire comme « un état transitoire de désadaptation fonctionnelle, dont les symptômes psychiques, physiologiques et comportementaux manifestent une tentative d’adaptation non encore réussie et se manifestant à court ou moyen terme. Cet état transitoire, s’il ne se traduit pas par une reconquête d’un nouvel équilibre psychique, évolue vers le burn-out » (Schaufeli et Enzmann, 1998).
Cette conception a dégagé la notion de stress perçu. Alors que le stress objectif est considéré à partir d’agents stressants externes, définis comme facteurs déclenchant, le stress perçu est lié à l’évaluation qu’en fait chacun en tant que menace ou défi pour lui-même.
Le stress perçu est influencé par deux types de facteurs :
• Des facteurs personnels émotionnels comme l’affectivité, l’anxiété,
• Des facteurs situationnels comme l’imprévisibilité, l’ambiguïté ou l’incontrôlabilité de l’événement.
Les sources de stress sont multiples : individuelle (maladie), familiales, professionnelles (relations hiérarchiques, type de profession), sociales (condition de vie, niveau socio-économique, ethnie).
Cette approche met l’accent sur le fait que l’évaluation subjective de la situation est plus importante que les faits objectifs. Ce qui veut dire que confronté à un même événement, chaque individu interprétera à sa façon la situation et mettra en place des stratégies d’adaptation différentes. C’est pourquoi certaines personnes réagissent mieux au stress que d’autres ».
Retenons quelques notions importantes :
• L’interaction de l’individu avec son environnement et les mécanismes mis en jeu pour permettre à l’organisme de maintenir son intégrité et la stabilité de son milieu intérieur en dépit des incessantes fluctuations de son environnement sont des processus complexes.
• Les réponses de stress mettent en jeu de nombreux systèmes biologiques, dont le cerveau et le système endocrinien (hormones), acteurs principaux des régulations de l’organisme.
• Il ne faut pas restreindre l’étude de l’adaptation et du stress à leurs aspects biologiques, mais prendre en compte la perception de l’environnement par l’individu et les possibilités comportementales dont il dispose pour le contrôler. Perception, intégration et action sont des opérations exercées par le cerveau et sont très variables selon le patrimoine génétique et l’histoire de l’individu ».
Pour approfondir le sujet, nous vous conseillons aussi la lecture de Vivre mieux dans un monde stressant et Les soignants face au stress dont les premiers chapitres expliquent clairement de quelle façon nous activons le stress et réagissons à celui-ci.
Par ailleurs, dans Le Stress, Jean-Benjamin Stora cite diverses méthodes de lutte contre le stress mises en place des années 1930 à nous par les médecins et les psychothérapeutes dont :
- Les exercices de relaxation corporelle : aérobic, stretching ..
- Les méthodes de relaxation mentale : la méditation
- Les méthodes utilisant des moyens techniques comme la « relaxation dans l’eau »
- Les méthodes psychothérapiques
La Fédération française de cardiologie explique que « Le stress correspond à un état entravant l’équilibre physique et/ou psychologique d’un individu.
Elle stipule qu’il existe trois phases dont deux principales :
La phase d’alarme
L’organisme réagit face à l’agression et sécrète de l’adrénaline afin de préparer le corps à répondre à un état de stress.
Il en résulte plusieurs réactions somatiques comme :
• la diffusion de glucose dans le sang,
• l’augmentation de la pression artérielle,
• l’accélération du rythme cardiaque et de la respiration,
• la contraction des muscles.
Durant cette phase, la force musculaire, les sens et les réflexes se décuplent, ce qui nous permet de décider s’il est préférable de faire face à la situation stressante ou de prendre la fuite.
La phase de résistance
Après quelques minutes, d’autres hormones sont libérées telles que les endorphines, la dopamine, la sérotonine et le cortisol afin de fournir à l’organisme et au cerveau l’apport énergétique suffisant pour résister à l’agression. Cette phase nous permet d’agir de la façon la plus appropriée pour combattre l’état de stress. L’agression terminée et le stress disparu, l’organisme retrouve son métabolisme naturel.
La phase de l'épuisement
Cependant, quand la situation stressante perdure, il entre dans la 3ème phase : celle de l’épuisement.
L’organisme est à bout, il s’affaiblit : la sécrétion constante des hormones du stress entraine une dépense énergétique trop élevée. A terme, le stress continu engendre une dépression.
Par ailleurs elle différencie divers stress dont le stress aigu, le stress chronique et le burn-out.
Ce même site apporte des conseils pour réduire son stress.
De même, le site prevention-sante.eu en rappelle les grands principes :
« Aujourd’hui le stress est un phénomène à la fois biologique, psychologique et social, qui met en jeu notre organisme dans sa globalité (corps-cerveau-esprit) et qui se situe à la frontière de notre monde émotionnel.
L’idée de l’interaction entre l’individu et l’environnement s’illustre aussi dans l’orientation des définitions actuelles du stress à ne plus désigner le stress par les agents qui le provoquent mais par les réponses des individus aux différents facteurs qui y sont à l’origine.
Ceci nous amène a définir le stress du troisième millénaire comme « un état transitoire de désadaptation fonctionnelle, dont les symptômes psychiques, physiologiques et comportementaux manifestent une tentative d’adaptation non encore réussie et se manifestant à court ou moyen terme. Cet état transitoire, s’il ne se traduit pas par une reconquête d’un nouvel équilibre psychique, évolue vers le burn-out » (Schaufeli et Enzmann, 1998).
Cette conception a dégagé la notion de stress perçu. Alors que le stress objectif est considéré à partir d’agents stressants externes, définis comme facteurs déclenchant, le stress perçu est lié à l’évaluation qu’en fait chacun en tant que menace ou défi pour lui-même.
Le stress perçu est influencé par deux types de facteurs :
• Des facteurs personnels émotionnels comme l’affectivité, l’anxiété,
• Des facteurs situationnels comme l’imprévisibilité, l’ambiguïté ou l’incontrôlabilité de l’événement.
Les sources de stress sont multiples : individuelle (maladie), familiales, professionnelles (relations hiérarchiques, type de profession), sociales (condition de vie, niveau socio-économique, ethnie).
Retenons quelques notions importantes :
• L’interaction de l’individu avec son environnement et les mécanismes mis en jeu pour permettre à l’organisme de maintenir son intégrité et la stabilité de son milieu intérieur en dépit des incessantes fluctuations de son environnement sont des processus complexes.
• Les réponses de stress mettent en jeu de nombreux systèmes biologiques, dont le cerveau et le système endocrinien (hormones), acteurs principaux des régulations de l’organisme.
• Il ne faut pas restreindre l’étude de l’adaptation et du stress à leurs aspects biologiques, mais prendre en compte la perception de l’environnement par l’individu et les possibilités comportementales dont il dispose pour le contrôler. Perception, intégration et action sont des opérations exercées par le cerveau et sont très variables selon le patrimoine génétique et l’histoire de l’individu ».
Pour approfondir le sujet, nous vous conseillons aussi la lecture de Vivre mieux dans un monde stressant et Les soignants face au stress dont les premiers chapitres expliquent clairement de quelle façon nous activons le stress et réagissons à celui-ci.
Par ailleurs, dans Le Stress, Jean-Benjamin Stora cite diverses méthodes de lutte contre le stress mises en place des années 1930 à nous par les médecins et les psychothérapeutes dont :
- Les exercices de relaxation corporelle : aérobic, stretching ..
- Les méthodes de relaxation mentale : la méditation
- Les méthodes utilisant des moyens techniques comme la « relaxation dans l’eau »
- Les méthodes psychothérapiques
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