Question d'origine :
Bonjour,
Quel traitement de surface doit-on appliquer sur un alliage de tungstène (Denal ou Densimet) pour éviter sa corrosion sans augmenter son coefficient de frottement ?
Précision : les fournisseurs ne savent pas eux-mêmes.
Réponse du Guichet
bml_sci
- Département : Sciences et Techniques
Le 21/11/2019 à 10h56
Bonjour,
En préambule nous tenons à vous préciser que n’étant pas des spécialistes de l’industrie métallurgique, il est difficile de vous apporter une réponse précise. Voici, tout de même, des pistes de réponses:
Le tungstène, possède comme symbole atomique le W et porte le numéro 74 dans la classification périodique des éléments.
Le site Futura-Sciences nous donne une définition de cet alliage et nous précise ses propriétés :
«Le tungstène, ou encore la « pierre lourde », comme son nom d'origine suédoise le suggère, est le métal de nombreux extrêmes, aussi bien mécaniques que chimiques. […] Le tungstène pur se présente sous la forme d'un métal gris acier à blanc étain très dur. Le tungstène impur, lui, est cassant. C'est l'élément avec :
• le plus haut point de fusion ;
• la pression de vapeur la plus faible ;
• la résistance à la traction la plus élevée ;
• un très grand module de Young.
Il résiste très bien à la corrosion grâce à la formation d'un film protecteur. Le tungstène est stable pour les applications courantes mais tous les isotopes sont théoriquement radioactifs. Son degré d'oxydation le plus courant est VI. »
La grande résistance du tungstène permet son utilisation dans le domaine de l’aérospatial, l’armement mais également dans la fabrication d’outils à haute vitesse.
Le site d’un founisseur nous apporte également quelques précisions sur la résistance du tungstène à la corrosion.
Selon leur tableau, cet alliage possède des risques de corrosion face à diverses soudes caustiques, au fluor à température ambiante et à l’acide sulfochromique. Un traitement de surface pourrait être nécessaire dans ces cas précis.
Nous espérons que les ouvrages suivants pourront répondre à vos questions concernant le traitement de surface anticorrosion. N’étant pas ingénieurs spécialistes du sujet nous ne saurions apprécier le contenu à votre place. Nous vous invitons donc à venir vérifier par vous-même à la bibliothèque.
Revêtement et traitements de surface : fonctionnalités, durabilité, procédés
Traitements et revêtements de surface des métaux [Livre] / Robert Lévêque, Michel Colombié
La corrosion des métaux [Livre] : passivité et corrosion localisée / Bernard Baroux ; préface de Yves Bréchet et de Jacques Charles
Anticorrosion et durabilité dans le bâtiment, le génie civil et les ouvrages industriels [Livre] / Sylvain Audisio, Gérard Béranger ; avec la collaboration des coordinateurs de thèmes François Derr...
En préambule nous tenons à vous préciser que n’étant pas des spécialistes de l’industrie métallurgique, il est difficile de vous apporter une réponse précise. Voici, tout de même, des pistes de réponses:
Le tungstène, possède comme symbole atomique le W et porte le numéro 74 dans la classification périodique des éléments.
Le site Futura-Sciences nous donne une définition de cet alliage et nous précise ses propriétés :
«Le tungstène, ou encore la « pierre lourde », comme son nom d'origine suédoise le suggère, est le métal de nombreux extrêmes, aussi bien mécaniques que chimiques. […] Le tungstène pur se présente sous la forme d'un métal gris acier à blanc étain très dur. Le tungstène impur, lui, est cassant. C'est l'élément avec :
• le plus haut point de fusion ;
• la pression de vapeur la plus faible ;
• la résistance à la traction la plus élevée ;
• un très grand module de Young.
Il résiste très bien à la corrosion grâce à la formation d'un film protecteur. Le tungstène est stable pour les applications courantes mais tous les isotopes sont théoriquement radioactifs. Son degré d'oxydation le plus courant est VI. »
La grande résistance du tungstène permet son utilisation dans le domaine de l’aérospatial, l’armement mais également dans la fabrication d’outils à haute vitesse.
Le site d’un founisseur nous apporte également quelques précisions sur la résistance du tungstène à la corrosion.
Selon leur tableau, cet alliage possède des risques de corrosion face à diverses soudes caustiques, au fluor à température ambiante et à l’acide sulfochromique. Un traitement de surface pourrait être nécessaire dans ces cas précis.
Nous espérons que les ouvrages suivants pourront répondre à vos questions concernant le traitement de surface anticorrosion. N’étant pas ingénieurs spécialistes du sujet nous ne saurions apprécier le contenu à votre place. Nous vous invitons donc à venir vérifier par vous-même à la bibliothèque.
Revêtement et traitements de surface : fonctionnalités, durabilité, procédés
Traitements et revêtements de surface des métaux [Livre] / Robert Lévêque, Michel Colombié
La corrosion des métaux [Livre] : passivité et corrosion localisée / Bernard Baroux ; préface de Yves Bréchet et de Jacques Charles
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