vacins animaux
DIVERS
+ DE 2 ANS
Le 26/11/2019 à 13h41
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Question d'origine :
Bonjour,
Mon vétérinaire vaccine mon chien tous les ans. Je sais que certains ne le font que tous les 3 ans. Mais pourquoi pratiquer sur les animaux des rappels aussi rapprochés alors que les vaccins "humains" - en général - immunisent pour la vie (c'est d'ailleurs le principe d'un vaccin de provoquer une "mémoire" immunitaire) ?
Réponse du Guichet
gds_et
- Département : Équipe du Guichet du Savoir
Le 27/11/2019 à 10h30
Bonjour,
Commençons par vous détromper sur la protection « à vie » que représentent les vaccins chez les humains : pour nous aussi, le taux d’anticorps créés par le vaccin diminue avec le temps, d’où un calendrier de vaccination qui prévoit des rappels plus ou moins espacés de différents vaccins, y compris pour les adultes. Dans le cas de maladies saisonnières comme la grippe, il est aussi nécessaire de répéter le vaccin annuellement pour faire face aux mutations du virus :
« Pour renforcer ou prolonger l'immunité conférée par différents vaccins, il est nécessaire de procéder à un ou plusieurs rappels. En effet, avec le temps, le taux d'anticorps présents dans l'organisme diminue.
Le respect du calendrier vaccinal n'est pas important que pour les enfants. Les adultes aussi doivent y prêter attention, notamment pour leurs rappels. Il est possible à tout moment de remettre à jour vos vaccinations.
Cela signifie en outre que même si vous avez manqué un rappel, il vous suffit de reprendre le schéma et de compléter les injections. La durée de la protection conférée par un vaccin est variable. Ainsi, la vaccination contre la grippe saisonnière doit-elle être répétée annuellement en raison des mutations des virus en circulation.
En ce qui concerne la vaccination contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite (DTP), la primovaccination comprend trois injections espacées d'un mois à 2, 3 et 4 mois. S'ensuit un rappel obligatoire à l'âge de 16 à 18 mois. Les rappels pour la poliomyélite sont eux aussi de rigueur jusqu'à 13 ans. Enfin, une nouvelle immunisation contre les trois maladies (diphtérie, tétanos et poliomyélite) est recommandée à l'âge de 16 ou 18 ans, puis tous les dix ans.
N'oubliez pas non plus que vos vaccinations servent également à protéger... les autres. C'est ce que les spécialistes appellent une immunité de groupe. Un rappel anticoquelucheux est ainsi recommandé chez les adultes en contact avec des nouveau-nés, pour éviter de les contaminer. »
Source : A quoi sert le rappel de vaccination ?
« La durée du vaccin est liée au protocole que les laboratoires pharmaceutiques mettent en place. Quand un vaccin, contenant des virus atténués, est injecté cela provoque une réaction de défense immunitaire. Le taux d’anticorps, ainsi créé, détermine l’efficacité du vaccin.
Quand le taux de ces derniers est trop bas et qu’il passe en dessous d’une quantité seuil, les scientifiques considèrent que le vaccin a perdu de son efficacité, d'où la nécessité de faire des rappels.
Pour mesurer la fréquence des rappels, des études sont faites sur des sujets sains. Ils permettent d’évaluer la durée moyenne de validité du vaccin ainsi que le taux minimum protecteur.
Pour en savoir plus sur les recommandations spécifiques à chaque vaccin, il est important de vous référer au calendrier vaccinal contenu dans votre livret médical ou de vous informer auprès de votre médecin traitant. »
Source : Pourquoi les vaccins ont besoin de rappels ? sciencesetavenir.fr
Pour plus d’informations sur la vaccination chez l’adulte vous pouvez visiter le site vaccination-info-service.fr.
Ce sont les mêmes mécanismes généraux qui sont à l’œuvre chez les chiens :
« La vaccination a un effet protecteur sur un individu, mais, pour une maladie contagieuse, une vaccination massive protège la population tout entière en ralentissant ou en empêchant la propagation de l'agent infectieux.
Comment ça marche ?
La vaccination est une protection contre une maladie infectieuse potentielle. Elle consiste à injecter dans le corps un agent infectieux (virus, bactérie ou parasite), sous une forme inoffensive, mais stimulant la réponse immunitaire de l'organisme. Le système immunitaire disposant d'une sorte de mémoire, une exposition ultérieure au même agent infectieux déclenchera une réponse rapide, et donc plus efficace.
Certaines infections peuvent être éliminées ou réduites par la vaccination : c'est le cas de l'hépatite de Rubarth et de la maladie de Carré, pour lesquelles la vaccination a permis l'éradication de la première et une fréquence très faible de la seconde.
Le protocole vaccinal classique
La première année, le chiot doit subir plusieurs injections vaccinales, que l'on appelle primovaccination. Le protocole classique se déroule en trois étapes :
- Avant 8 semaines, le chiot reçoit généralement chez l'éleveur une première injection contre la maladie de Carré, la maladie de Rubarth et la parvovirose.
- Entre 8 et 12 semaines, le propriétaire emmène son chiot chez le vétérinaire pour une seconde injection protégeant contre la maladie de Carré, l'hépatite de Rubarth et la parvovirose, ainsi qu'une première injection pour le virus Parainfluenza, à l'origine de la forme virale de la toux du chenil, et la leptospirose. Il est également possible de vacciner les chiots destinés au travail et au concours contre Bordetella bronchiseptica, une bactérie à l'origine de la toux du chenil.
- Puis, de 3 à 4 semaines plus tard, une dernière injection contre toutes ces maladies est de nouveau effectuée, et le vaccin contre la rage est fait si le propriétaire décide de vacciner son chiot contre cette maladie et si ce dernier a plus de 3 mois.
A l'âge adulte, le chien sera vacciné une fois par an, tous les ans. »
Source : Un chien en pleine forme, Annabelle Loth, Alexandre Balzer
Au contact de la nature, d’autres animaux ou tout simplement de leur environnement extérieur, ils sont exposés à diverses maladies tout au long de leur vie : en lapant une flaque d’eau contaminée, en se faisant mordre, en se faisant piquer par un moucheron ou une tique, ou simplement au contact d'un autre chien… Et en vieillissant, leurs défenses immunitaires s’affaiblissent, il est donc d’autant plus important de continuer à les renforcer avec le vaccin.
Notons par ailleurs que le degré d’exposition à certains risques influence le protocole de vaccination. Par exemple, un chien très exposé à la leptospirose (chien militaire, chien de chasse…) aura besoin d’un rappel tous les six mois au lieu d’un rappel annuel.
Vous trouverez des explications détaillées sur la vaccination du chien sur le site de la clinique vétérinaire Calvisson : La vaccination du chien. N'hésitez pas à demander conseil à votre vétérinaire pour en savoir plus.
Bonne journée.
Commençons par vous détromper sur la protection « à vie » que représentent les vaccins chez les humains : pour nous aussi, le taux d’anticorps créés par le vaccin diminue avec le temps, d’où un calendrier de vaccination qui prévoit des rappels plus ou moins espacés de différents vaccins, y compris pour les adultes. Dans le cas de maladies saisonnières comme la grippe, il est aussi nécessaire de répéter le vaccin annuellement pour faire face aux mutations du virus :
« Pour renforcer ou prolonger l'immunité conférée par différents vaccins, il est nécessaire de procéder à un ou plusieurs rappels. En effet, avec le temps, le taux d'anticorps présents dans l'organisme diminue.
Le respect du calendrier vaccinal n'est pas important que pour les enfants. Les adultes aussi doivent y prêter attention, notamment pour leurs rappels. Il est possible à tout moment de remettre à jour vos vaccinations.
Cela signifie en outre que même si vous avez manqué un rappel, il vous suffit de reprendre le schéma et de compléter les injections. La durée de la protection conférée par un vaccin est variable. Ainsi, la vaccination contre la grippe saisonnière doit-elle être répétée annuellement en raison des mutations des virus en circulation.
En ce qui concerne la vaccination contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite (DTP), la primovaccination comprend trois injections espacées d'un mois à 2, 3 et 4 mois. S'ensuit un rappel obligatoire à l'âge de 16 à 18 mois. Les rappels pour la poliomyélite sont eux aussi de rigueur jusqu'à 13 ans. Enfin, une nouvelle immunisation contre les trois maladies (diphtérie, tétanos et poliomyélite) est recommandée à l'âge de 16 ou 18 ans, puis tous les dix ans.
N'oubliez pas non plus que vos vaccinations servent également à protéger... les autres. C'est ce que les spécialistes appellent une immunité de groupe. Un rappel anticoquelucheux est ainsi recommandé chez les adultes en contact avec des nouveau-nés, pour éviter de les contaminer. »
Source : A quoi sert le rappel de vaccination ?
« La durée du vaccin est liée au protocole que les laboratoires pharmaceutiques mettent en place. Quand un vaccin, contenant des virus atténués, est injecté cela provoque une réaction de défense immunitaire. Le taux d’anticorps, ainsi créé, détermine l’efficacité du vaccin.
Quand le taux de ces derniers est trop bas et qu’il passe en dessous d’une quantité seuil, les scientifiques considèrent que le vaccin a perdu de son efficacité, d'où la nécessité de faire des rappels.
Pour mesurer la fréquence des rappels, des études sont faites sur des sujets sains. Ils permettent d’évaluer la durée moyenne de validité du vaccin ainsi que le taux minimum protecteur.
Pour en savoir plus sur les recommandations spécifiques à chaque vaccin, il est important de vous référer au calendrier vaccinal contenu dans votre livret médical ou de vous informer auprès de votre médecin traitant. »
Source : Pourquoi les vaccins ont besoin de rappels ? sciencesetavenir.fr
Pour plus d’informations sur la vaccination chez l’adulte vous pouvez visiter le site vaccination-info-service.fr.
Ce sont les mêmes mécanismes généraux qui sont à l’œuvre chez les chiens :
« La vaccination a un effet protecteur sur un individu, mais, pour une maladie contagieuse, une vaccination massive protège la population tout entière en ralentissant ou en empêchant la propagation de l'agent infectieux.
La vaccination est une protection contre une maladie infectieuse potentielle. Elle consiste à injecter dans le corps un agent infectieux (virus, bactérie ou parasite), sous une forme inoffensive, mais stimulant la réponse immunitaire de l'organisme. Le système immunitaire disposant d'une sorte de mémoire, une exposition ultérieure au même agent infectieux déclenchera une réponse rapide, et donc plus efficace.
Certaines infections peuvent être éliminées ou réduites par la vaccination : c'est le cas de l'hépatite de Rubarth et de la maladie de Carré, pour lesquelles la vaccination a permis l'éradication de la première et une fréquence très faible de la seconde.
La première année, le chiot doit subir plusieurs injections vaccinales, que l'on appelle primovaccination. Le protocole classique se déroule en trois étapes :
- Avant 8 semaines, le chiot reçoit généralement chez l'éleveur une première injection contre la maladie de Carré, la maladie de Rubarth et la parvovirose.
- Entre 8 et 12 semaines, le propriétaire emmène son chiot chez le vétérinaire pour une seconde injection protégeant contre la maladie de Carré, l'hépatite de Rubarth et la parvovirose, ainsi qu'une première injection pour le virus Parainfluenza, à l'origine de la forme virale de la toux du chenil, et la leptospirose. Il est également possible de vacciner les chiots destinés au travail et au concours contre Bordetella bronchiseptica, une bactérie à l'origine de la toux du chenil.
- Puis, de 3 à 4 semaines plus tard, une dernière injection contre toutes ces maladies est de nouveau effectuée, et le vaccin contre la rage est fait si le propriétaire décide de vacciner son chiot contre cette maladie et si ce dernier a plus de 3 mois.
A l'âge adulte, le chien sera vacciné une fois par an, tous les ans. »
Source : Un chien en pleine forme, Annabelle Loth, Alexandre Balzer
Au contact de la nature, d’autres animaux ou tout simplement de leur environnement extérieur, ils sont exposés à diverses maladies tout au long de leur vie : en lapant une flaque d’eau contaminée, en se faisant mordre, en se faisant piquer par un moucheron ou une tique, ou simplement au contact d'un autre chien… Et en vieillissant, leurs défenses immunitaires s’affaiblissent, il est donc d’autant plus important de continuer à les renforcer avec le vaccin.
Notons par ailleurs que le degré d’exposition à certains risques influence le protocole de vaccination. Par exemple, un chien très exposé à la leptospirose (chien militaire, chien de chasse…) aura besoin d’un rappel tous les six mois au lieu d’un rappel annuel.
Vous trouverez des explications détaillées sur la vaccination du chien sur le site de la clinique vétérinaire Calvisson : La vaccination du chien. N'hésitez pas à demander conseil à votre vétérinaire pour en savoir plus.
Bonne journée.
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