Question d'origine :
S.V.P.
Quel est le rôle, la place et les attributions des différentes Académies, intégrées à l'institut de France, en dehors de l'Académie Française ?
A priori, ce n'est pas un marche-pied, ou passage obligé , pour entrer à l'Académie Française ! Mais,quel est donc, leur mode de fonctionnement, leurs attributions spécifiques, et , sont ils élus ou cooptés ? merci.
Réponse du Guichet
gds_alc
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 24/12/2019 à 13h11
Bonjour
En croisant les données provenant des sites des différentes académies et de l’Institut de France vous trouverez toutes les réponses à vos questions. En effet, celui-ci liste les différentes Académies et présente leurs missions.
« Au sein du Palais de l'Institut de France, 23 quai de Conti, travaillent cinq académies :
• l’Académie française (fondée en 1635)
• l’Académie des inscriptions et belles-lettres (fondée en 1663)
• l’Académie des sciences (fondée en 1666)
• l’Académie des beaux-arts (créée en 1816 par la réunion de l’Académie de peinture et de sculpture, fondée en 1648, de l’Académie de musique, fondée en 1669 et de l’Académie d’architecture, fondée en 1671)
• l’Académie des sciences morales et politiques (fondée en 1795, supprimée en 1803 et rétablie en 1832) »
Ainsi le site de l’Académie des inscriptions et belles-lettres mentionne que « Dans une approche pluridisciplinaire de la connaissance, l'Institut national des sciences et des arts était initialement destiné :
1. à perfectionner les sciences et les arts par des recherches non interrompues, par la publication des découvertes, par la correspondance avec les sociétés savantes et étrangères ;
2. à suivre les travaux scientifiques et littéraires ayant pour objet l’utilité générale.
Il était également prévu que l’Institut national des sciences et des arts distribuât chaque année des prix et des récompenses "aux inventions et découvertes utiles, aux succès distingués dans les arts, aux belles actions et à la pratique des vertus domestiques et sociales".
Aujourd’hui, parallèlement à ces missions génitrices, l’Institut de France gère le millier de dons, legs et fondations dont il est dépositaire.
L’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres se compose de cinquante-cinq académiciens de nationalité française et de quarante associés étrangers. Elle comprend également cinquante correspondants français et cinquante correspondants étrangers.
L’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres réunit en son sein des personnalités de qualification exceptionnelle, hautement représentatives. Les académiciens sont des savants élus à vie par leurs pairs en raison de la qualité de leurs travaux dans les disciplines relevant de la compétence de l’Académie (archéologie, histoire, philologie et leurs multiples branches et spécialités), de leur puissance de travail ainsi que de leur renommée internationale.
Lorsqu’un fauteuil d’académicien est déclaré vacant par suite de décès, l’Académie décide, à la majorité des suffrages exprimés, de l’opportunité de pourvoir à son remplacement ; si tel est le cas, le Bureau propose une date pour l’élection du nouveau membre, sinon, une nouvelle délibération a lieu sur la question après un délai de six mois. Contrairement à une règle généralement de mise dans le monde académique, il n’y a pas d’appel à candidature à l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, chaque académicien ayant la liberté de proposer un candidat dont il fait distribuer les titres et travaux. L’élection a lieu au scrutin secret et à la majorité absolue des académiciens présents.
Les associés étrangers, élus selon le même principe et souvent membres des Académies les plus prestigieuses de leur pays, sont choisis parmi les maîtres les plus éminents à travers le monde. Quant aux correspondants, ils assurent un rôle de relais de l’information scientifique auprès de l’Académie et participent à sa vie et à ses travaux ; choisis par les académiciens, ils constituent un vivier de personnalités de premier plan parmi lesquelles l’Académie a pris l’habitude de recruter souvent ses nouveaux membres ».
Le site présente les diverses activités, les membres de l’Académie.
De même, le site de l’ Académie des sciences précise que « Depuis sa création en 1666, l’Académie des sciences se consacre au développement des sciences et conseille les autorités gouvernementales en ce domaine. Indépendante et pérenne, placée sous la protection du président de la République, elle est l'une des cinq académies siégeant à l’Institut de France.
Au début des années 2000, l’Académie s’est dotée de nouveaux statuts lui permettant d’augmenter et rajeunir son effectif, afin de répondre à l’accroissement des connaissances scientifiques et à l’élargissement des domaines de recherche. Aujourd'hui riche de 266 membres, 115 associés étrangers et 70 correspondants, élus parmi les scientifiques français et étrangers les plus éminents, l’Académie des sciences est pluridisciplinaire et largement ouverte à l’international. Ses membres réalisent leurs travaux au sein de comités de réflexion thématiques en interaction étroite avec les instances de gouvernance statutaires.
L’Académie exerce cinq missions fondamentales : encourager la vie scientifique, promouvoir l'enseignement des sciences, transmettre les connaissances, favoriser les collaborations internationales et assurer un rôle d'expertise et de conseil ».
Sur ce même site, vous pourrez consulter le bilan d’activité qui vous expliquera plus précisément les missions, le fonctionnement dont l’élection des membres.
Sur leur site, vous trouverez aussi une présentation de la https://www.academie-sciences.fr/fr/Nou ... ances.html] gouvernance et des instance [url].
Quant à l’l’Académie des Beaux-Arts, nous apprenons qu’elle est ainsi dénommée depuis 1816 et savons que :
« Afin de remplir ses missions de soutien à la création, l’Académie des beaux-arts poursuit une action de mécénat sous des formes diversifiées en France et à l’étranger : octroi de nombreux prix à des artistes débutants ou consacrés, organisation de concours, financement de résidences artistiques, attribution d’aides à des projets, manifestations ou associations d’ordre artistique. Au service de cette vocation, elle gère son patrimoine constitué de dons et legs et administre son important patrimoine muséal composé notamment du Musée Marmottan Monet et de la Bibliothèque Marmottan, de la Fondation Claude Monet (Giverny) et de la Villa Ephrussi de Rothschild (Saint-Jean-Cap-Ferrat). Elle entretient en outre une politique active de partenariats avec un important réseau d’institutions culturelles et de mécènes.
Instance consultative auprès des pouvoirs publics, l’Académie des beaux-arts conduit également une activité de réflexion sur les questions d’ordre artistique lors de ses séances hebdomadaires au cours desquelles elle convie des personnalités du monde culturel à intervenir sur des sujets très divers.
Constituée autour de l’idée de pluridisciplinarité, l’Académie des beaux-arts réunit soixante-trois membres répartis au sein de neuf sections artistiques, seize membres associés étrangers (élus parmi des artistes ou personnalités étrangères contribuant par leur action à promouvoir la création artistique dans le monde) et soixante-trois correspondants (personnalités françaises ou étrangères secondant l’Académie dans ses travaux) ».
Nous trouvons aussi des informations sur l’Organisation : « Représentée auprès des instances extérieures par son Secrétaire perpétuel, l’Académie des beaux-arts est administrée par un bureau, une commission administrative et des commissions spéciales. Le Secrétaire perpétuel fait la synthèse des travaux, est l’ordonnateur des dépenses, représente la Compagnie en toutes circonstances. Le bureau est composé du président et du vice-président, celui-ci étant élu au cours de la première séance de janvier et devenant président l’année suivante sous réserve d’un vote de confirmation. Lors de cette même séance, l’assemblée élit deux de ses membres, qui peuvent être rééligibles, pour former, avec le bureau, la commission administrative chargée de gérer les biens de l’Académie ».
Enfin, le site de l’Académies des sciences morales et politiques dans le « rôle et les missions » reproduit « la loi de programme n° 2006-450 du 18 avril 2006 pour la recherche qui définit ainsi le statut des Académies qui composent l’Institut de France.
Article 35
L’Institut de France ainsi que l’Académie française, l’Académie des inscriptions et belles-lettres, l’Académie des sciences, l’Académie des beaux-arts et l’Académie des sciences morales et politiques qui le composent sont des personnes morales de droit public à statut particulier placées sous la protection du Président de la République. Ils ont pour mission de contribuer à titre non lucratif au perfectionnement et au rayonnement des lettres, des sciences et des arts. Leurs membres sont élus par leurs pairs. Toutes les fonctions y sont électives.
Article 36
L’Institut et les académies s’administrent librement . Leurs décisions entrent en vigueur sans autorisation préalable. Ils bénéficient de l’autonomie financière sous le seul contrôle de la Cour des comptes. L’administration de l’Institut est assurée par la commission administrative centrale, qui élit parmi ses membres le chancelier de l’Institut, et par l’assemblée générale. Chaque académie est administrée par ses membres qui désignent leurs secrétaires perpétuels et leur commission administrative.
Les missions confiées par la Nation à l’Académie des sciences morales et politiques sont de différentes natures.
Tout d’abord, elle se doit d’œuvrer, comme les autres Académies, en faveur des buts fixés par la loi à l’Institut de France. Dans sa loi fondatrice, le Directoire lui assignait comme mission :
• de perfectionner les sciences et les arts, par des recherches ininterrompues, par la publication des découvertes, par la correspondance avec des sociétés savantes et étrangères ;
• de suivre, conformément aux lois et arrêtés du Directoire exécutif, les travaux scientifiques et littéraires qui auront pour objet l’utilité générale et la gloire de la République ».
Le site répond aussi à la questionQu’est-ce qu’un académicien ? :
« Les académiciens sont des personnalités,élues par leurs pairs en raison de leurs mérites personnels. Le principe de cooptation est le garant de l’autonomie de l’Académie par rapport à tous les pouvoirs. Bien qu’étant au service de la Nation, les académiciens ne sont pas des fonctionnaires. Leurs appointements – fort modestes – sont calculés en partie sur la base de leur présence aux séances académiques régulières.
Les élections
Dans le courant de l’année qui suit le décès d’un membre de l’Académie, la section à laquelle il appartenait déclare la vacance du fauteuil qu’il occupait et fixe le calendrier de la nouvelle élection : date de clôture du dépôt des candidatures, examen et classement des candidatures par la section, lecture des rapports devant l’Académie réunie en comité secret puis élection en séance publique.
Les candidats ont en général un mois pour se déclarer par un courrier manuscrit adressé au secrétaire perpétuel et à tous les membres de l’Académie. Il leur faut ensuite sacrifier au rituel des visites académiques : demander à chacun audience, fournir à qui le souhaite des compléments d’information sur ses œuvres et travaux, rencontrer les membres qui ont accepté de les recevoir, les séduire, espérer obtenir leur suffrage… et attendre le jour du vote.
Il n’est pas rare de devoir se présenter plusieurs fois avant d’être élu car une bonne élection se prépare longtemps à l’avance par une campagne assidue.
Une fois élu, le nouvel académicien doit attendre la parution du décret présidentiel portant acte du résultat de l’élection. Il est alors introduit au cours d’une séance publique ordinaire. Le secrétaire perpétuel, quittant la tribune, vient le chercher dans le vestibule de la salle où il attend depuis le début de la séance et l’accompagne jusqu’au centre de la salle où il le présente au président. Naguère, ce rituel impliquait en outre que le secrétaire perpétuel tînt le nouvel élu par le petit doigt. Le président ayant remis au nouvel élu la médaille qui symbolise son appartenance à l’Académie, invite son nouveau confrère à siéger. Celui-ci prend alors place parmi ses pairs.
Dans les mois qui suivent son introduction, le nouvel élu donne lecture de la traditionnelle « Notice sur la vie et les travaux » de son prédécesseur. Depuis 2018, cet usage prend généralement place au cours d’une séance solennelle sous la Coupole, spécialement convoquée à cette fin. Cette lecture est précédé par un discours d’accueil, dans lequel le président de l’Académie ou un académicien désigné par le Bureau retrace la carrière de son nouveau confrère et rappelle les titres qui justifient sa présence dans cette compagnie ».
En croisant les données provenant des sites des différentes académies et de l’Institut de France vous trouverez toutes les réponses à vos questions. En effet, celui-ci liste les différentes Académies et présente leurs missions.
« Au sein du Palais de l'Institut de France, 23 quai de Conti, travaillent cinq académies :
• l’Académie française (fondée en 1635)
• l’Académie des inscriptions et belles-lettres (fondée en 1663)
• l’Académie des sciences (fondée en 1666)
• l’Académie des beaux-arts (créée en 1816 par la réunion de l’Académie de peinture et de sculpture, fondée en 1648, de l’Académie de musique, fondée en 1669 et de l’Académie d’architecture, fondée en 1671)
• l’Académie des sciences morales et politiques (fondée en 1795, supprimée en 1803 et rétablie en 1832) »
Ainsi le site de l’Académie des inscriptions et belles-lettres mentionne que « Dans une approche pluridisciplinaire de la connaissance, l'Institut national des sciences et des arts était initialement destiné :
1. à perfectionner les sciences et les arts par des recherches non interrompues, par la publication des découvertes, par la correspondance avec les sociétés savantes et étrangères ;
2. à suivre les travaux scientifiques et littéraires ayant pour objet l’utilité générale.
Il était également prévu que l’Institut national des sciences et des arts distribuât chaque année des prix et des récompenses "aux inventions et découvertes utiles, aux succès distingués dans les arts, aux belles actions et à la pratique des vertus domestiques et sociales".
Aujourd’hui, parallèlement à ces missions génitrices, l’Institut de France gère le millier de dons, legs et fondations dont il est dépositaire.
L’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres se compose de cinquante-cinq académiciens de nationalité française et de quarante associés étrangers. Elle comprend également cinquante correspondants français et cinquante correspondants étrangers.
L’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres réunit en son sein des personnalités de qualification exceptionnelle, hautement représentatives. Les académiciens sont des savants élus à vie par leurs pairs en raison de la qualité de leurs travaux dans les disciplines relevant de la compétence de l’Académie (archéologie, histoire, philologie et leurs multiples branches et spécialités), de leur puissance de travail ainsi que de leur renommée internationale.
Lorsqu’un fauteuil d’académicien est déclaré vacant par suite de décès, l’Académie décide, à la majorité des suffrages exprimés, de l’opportunité de pourvoir à son remplacement ; si tel est le cas, le Bureau propose une date pour l’élection du nouveau membre, sinon, une nouvelle délibération a lieu sur la question après un délai de six mois. Contrairement à une règle généralement de mise dans le monde académique, il n’y a pas d’appel à candidature à l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, chaque académicien ayant la liberté de proposer un candidat dont il fait distribuer les titres et travaux. L’élection a lieu au scrutin secret et à la majorité absolue des académiciens présents.
Les associés étrangers, élus selon le même principe et souvent membres des Académies les plus prestigieuses de leur pays, sont choisis parmi les maîtres les plus éminents à travers le monde. Quant aux correspondants, ils assurent un rôle de relais de l’information scientifique auprès de l’Académie et participent à sa vie et à ses travaux ; choisis par les académiciens, ils constituent un vivier de personnalités de premier plan parmi lesquelles l’Académie a pris l’habitude de recruter souvent ses nouveaux membres ».
Le site présente les diverses activités, les membres de l’Académie.
De même, le site de l’ Académie des sciences précise que « Depuis sa création en 1666, l’Académie des sciences se consacre au développement des sciences et conseille les autorités gouvernementales en ce domaine. Indépendante et pérenne, placée sous la protection du président de la République, elle est l'une des cinq académies siégeant à l’Institut de France.
Au début des années 2000, l’Académie s’est dotée de nouveaux statuts lui permettant d’augmenter et rajeunir son effectif, afin de répondre à l’accroissement des connaissances scientifiques et à l’élargissement des domaines de recherche. Aujourd'hui riche de 266 membres, 115 associés étrangers et 70 correspondants, élus parmi les scientifiques français et étrangers les plus éminents, l’Académie des sciences est pluridisciplinaire et largement ouverte à l’international. Ses membres réalisent leurs travaux au sein de comités de réflexion thématiques en interaction étroite avec les instances de gouvernance statutaires.
L’Académie exerce cinq missions fondamentales : encourager la vie scientifique, promouvoir l'enseignement des sciences, transmettre les connaissances, favoriser les collaborations internationales et assurer un rôle d'expertise et de conseil ».
Sur ce même site, vous pourrez consulter le bilan d’activité qui vous expliquera plus précisément les missions, le fonctionnement dont l’élection des membres.
Sur leur site, vous trouverez aussi une présentation de la https://www.academie-sciences.fr/fr/Nou ... ances.html] gouvernance et des instance [url].
Quant à l’l’Académie des Beaux-Arts, nous apprenons qu’elle est ainsi dénommée depuis 1816 et savons que :
« Afin de remplir ses missions de soutien à la création, l’Académie des beaux-arts poursuit une action de mécénat sous des formes diversifiées en France et à l’étranger : octroi de nombreux prix à des artistes débutants ou consacrés, organisation de concours, financement de résidences artistiques, attribution d’aides à des projets, manifestations ou associations d’ordre artistique. Au service de cette vocation, elle gère son patrimoine constitué de dons et legs et administre son important patrimoine muséal composé notamment du Musée Marmottan Monet et de la Bibliothèque Marmottan, de la Fondation Claude Monet (Giverny) et de la Villa Ephrussi de Rothschild (Saint-Jean-Cap-Ferrat). Elle entretient en outre une politique active de partenariats avec un important réseau d’institutions culturelles et de mécènes.
Instance consultative auprès des pouvoirs publics, l’Académie des beaux-arts conduit également une activité de réflexion sur les questions d’ordre artistique lors de ses séances hebdomadaires au cours desquelles elle convie des personnalités du monde culturel à intervenir sur des sujets très divers.
Constituée autour de l’idée de pluridisciplinarité, l’Académie des beaux-arts réunit soixante-trois membres répartis au sein de neuf sections artistiques, seize membres associés étrangers (élus parmi des artistes ou personnalités étrangères contribuant par leur action à promouvoir la création artistique dans le monde) et soixante-trois correspondants (personnalités françaises ou étrangères secondant l’Académie dans ses travaux) ».
Nous trouvons aussi des informations sur l’Organisation : « Représentée auprès des instances extérieures par son Secrétaire perpétuel, l’Académie des beaux-arts est administrée par un bureau, une commission administrative et des commissions spéciales. Le Secrétaire perpétuel fait la synthèse des travaux, est l’ordonnateur des dépenses, représente la Compagnie en toutes circonstances. Le bureau est composé du président et du vice-président, celui-ci étant élu au cours de la première séance de janvier et devenant président l’année suivante sous réserve d’un vote de confirmation. Lors de cette même séance, l’assemblée élit deux de ses membres, qui peuvent être rééligibles, pour former, avec le bureau, la commission administrative chargée de gérer les biens de l’Académie ».
Enfin, le site de l’Académies des sciences morales et politiques dans le « rôle et les missions » reproduit « la loi de programme n° 2006-450 du 18 avril 2006 pour la recherche qui définit ainsi le statut des Académies qui composent l’Institut de France.
Article 35
Article 36
Les missions confiées par la Nation à l’Académie des sciences morales et politiques sont de différentes natures.
Tout d’abord, elle se doit d’œuvrer, comme les autres Académies, en faveur des buts fixés par la loi à l’Institut de France. Dans sa loi fondatrice, le Directoire lui assignait comme mission :
• de perfectionner les sciences et les arts, par des recherches ininterrompues, par la publication des découvertes, par la correspondance avec des sociétés savantes et étrangères ;
• de suivre, conformément aux lois et arrêtés du Directoire exécutif, les travaux scientifiques et littéraires qui auront pour objet l’utilité générale et la gloire de la République ».
Le site répond aussi à la question
« Les académiciens sont des personnalités,
Les élections
Dans le courant de l’année qui suit le décès d’un membre de l’Académie, la section à laquelle il appartenait déclare la vacance du fauteuil qu’il occupait et fixe le calendrier de la nouvelle élection : date de clôture du dépôt des candidatures, examen et classement des candidatures par la section, lecture des rapports devant l’Académie réunie en comité secret puis élection en séance publique.
Les candidats ont en général un mois pour se déclarer par un courrier manuscrit adressé au secrétaire perpétuel et à tous les membres de l’Académie. Il leur faut ensuite sacrifier au rituel des visites académiques : demander à chacun audience, fournir à qui le souhaite des compléments d’information sur ses œuvres et travaux, rencontrer les membres qui ont accepté de les recevoir, les séduire, espérer obtenir leur suffrage… et attendre le jour du vote.
Une fois élu, le nouvel académicien doit attendre la parution du décret présidentiel portant acte du résultat de l’élection. Il est alors introduit au cours d’une séance publique ordinaire. Le secrétaire perpétuel, quittant la tribune, vient le chercher dans le vestibule de la salle où il attend depuis le début de la séance et l’accompagne jusqu’au centre de la salle où il le présente au président. Naguère, ce rituel impliquait en outre que le secrétaire perpétuel tînt le nouvel élu par le petit doigt. Le président ayant remis au nouvel élu la médaille qui symbolise son appartenance à l’Académie, invite son nouveau confrère à siéger. Celui-ci prend alors place parmi ses pairs.
Dans les mois qui suivent son introduction, le nouvel élu donne lecture de la traditionnelle « Notice sur la vie et les travaux » de son prédécesseur. Depuis 2018, cet usage prend généralement place au cours d’une séance solennelle sous la Coupole, spécialement convoquée à cette fin. Cette lecture est précédé par un discours d’accueil, dans lequel le président de l’Académie ou un académicien désigné par le Bureau retrace la carrière de son nouveau confrère et rappelle les titres qui justifient sa présence dans cette compagnie ».
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