Gorge de Loup commune libre
DIVERS
+ DE 2 ANS
Le 08/02/2020 à 11h32
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Question d'origine :
Bonjour aus personnes du guichet,
Au cours de mes lectures sur la dynastie Gillet,je n'ai rencontré qu'une fois,sans autre explication,que grâce à l'investissement des Gillet dans l'urbanisme humanitaire et notamment la cité Louis Loucheur à Gorge de Loup,ce quartier des Abattoirs et des HBM s'est érigé "en commune libre" la 2ème en France après Montmartre(in Hervé JOLY la dynastie Gillet,me semble t'il.
Pouuriez vous m'en dire un peu plus?Merci de votre aide précieuse ds mes recherches
Réponse du Guichet
gds_et
- Département : Équipe du Guichet du Savoir
Le 11/02/2020 à 10h06
Bonjour,
Les quelques ressources que nous trouvons n’évoquent que de manière superficielle la commune libre de Gorge-de-Loup et ses rapports avec la dynastie Gillet / la société Rhodiacéta :
« […] une vaste unité de production d’acétate et cellulose voit le jour et se construit par étapes, au fil des modernisations. En 1928, le Comptoir des Textiles Artificiels et les Usines du Rhône constituent la société Rhodiaceta dont les Gillet, grande famille de teinturiers lyonnais, possèdent une participation importante.
[…] Dans les années 30, on construit la cité Louis Loucheur – qui donnera naissance à la Commune libre de Gorge-de-Loup, deuxième Commune libre de France après celle de Montmartre, dont le souvenir est encore riche d’enseignement - ; les quatre tours qui surplombaient l’usine sur le flanc de la colline vont s’élever et dominer la Rhodia, puis la cité de la Vallonière. D’autres quartiers alentours vont profiter de cette manne : Saint-Just, Champvert, la Duchère et Saint-Rambert. Le commerce fleurit, les industries sont prospères. De nombreuses personnes nous ont parlé de l’activité intense que produisait cette grande machine industrielle sur tout le quartier. Ce n’était que bruits et fumées vingt-quatre heures sur vingt-quatre. »
Source : La mémoire de la Rhodiaceta. Histoire d'une recherche, Valérie Jacquet, Gilles Lizanet, Le Monde alpin et rhodanien. Revue régionale d’ethnologie, Année 1991, 19-2-3, pp. 111-124
« Dans les années 1930, c’est encore à Vaise que la commune libre de Gorge-de-Loup fut brièvement proclamée : la deuxième, après celle de Montmartre, un demi-siècle plus tôt. Le quartier ouvrier se couvre d’ateliers et d’usines. Celle de Rhodiacéta est la plus imposante, crachant jour et nuit une épaisse fumée verte. Pour accueillir les ouvriers et s’adapter à leur rythme de travail, les cafés de Vaise ouvrent le matin dès 5 heures et les magasins d’alimentation ferment à 2 heures du matin.
Source : Les Enfants du siècle: Des centenaires nous racontent notre histoire, Olivier Calon
Pour aller plus loin :
- Gorge de Loup, quartier de mon heureuse enfance, gadagne.musees.lyon.fr
- L'Industrie ne périra pas ...La reconquête urbaine des marges industrielles à Lyon : le cas du quartier de l'industrie de Vaise, Vasco Puddu
- Archives départementales du Rhône
Bonne journée.
Les quelques ressources que nous trouvons n’évoquent que de manière superficielle la commune libre de Gorge-de-Loup et ses rapports avec la dynastie Gillet / la société Rhodiacéta :
« […] une vaste unité de production d’acétate et cellulose voit le jour et se construit par étapes, au fil des modernisations. En 1928, le Comptoir des Textiles Artificiels et les Usines du Rhône constituent la société Rhodiaceta dont les Gillet, grande famille de teinturiers lyonnais, possèdent une participation importante.
[…] Dans les années 30, on construit la cité Louis Loucheur – qui donnera naissance à la Commune libre de Gorge-de-Loup, deuxième Commune libre de France après celle de Montmartre, dont le souvenir est encore riche d’enseignement - ; les quatre tours qui surplombaient l’usine sur le flanc de la colline vont s’élever et dominer la Rhodia, puis la cité de la Vallonière. D’autres quartiers alentours vont profiter de cette manne : Saint-Just, Champvert, la Duchère et Saint-Rambert. Le commerce fleurit, les industries sont prospères. De nombreuses personnes nous ont parlé de l’activité intense que produisait cette grande machine industrielle sur tout le quartier. Ce n’était que bruits et fumées vingt-quatre heures sur vingt-quatre. »
Source : La mémoire de la Rhodiaceta. Histoire d'une recherche, Valérie Jacquet, Gilles Lizanet, Le Monde alpin et rhodanien. Revue régionale d’ethnologie, Année 1991, 19-2-3, pp. 111-124
« Dans les années 1930, c’est encore à Vaise que la commune libre de Gorge-de-Loup fut brièvement proclamée : la deuxième, après celle de Montmartre, un demi-siècle plus tôt. Le quartier ouvrier se couvre d’ateliers et d’usines. Celle de Rhodiacéta est la plus imposante, crachant jour et nuit une épaisse fumée verte. Pour accueillir les ouvriers et s’adapter à leur rythme de travail, les cafés de Vaise ouvrent le matin dès 5 heures et les magasins d’alimentation ferment à 2 heures du matin.
Source : Les Enfants du siècle: Des centenaires nous racontent notre histoire, Olivier Calon
- Gorge de Loup, quartier de mon heureuse enfance, gadagne.musees.lyon.fr
- L'Industrie ne périra pas ...La reconquête urbaine des marges industrielles à Lyon : le cas du quartier de l'industrie de Vaise, Vasco Puddu
- Archives départementales du Rhône
Bonne journée.
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