Question d'origine :
Bonjour,
J'aimerais savoir pourquoi les menstruations sont tabou dans notre société et dans la plus part du monde
Et j'aimerais aussi savoir depuis quand le sont elles
Merci d'avance pour votre réponse
Réponse du Guichet
bml_civ
- Département : Civilisation
Le 26/02/2020 à 11h50
Bonjour,
La question des règles et du tabou qui les entourent est actuellement en plein débat notamment engendré par l’action de féministes en France et dans le monde, visant à briser ce tabou, à en parler, à rendre visible les règles des femmes et à dénoncer les inégalités ou injustices qui y sont liées. C'est un vaste et complexe sujet, au croisement de l’histoire des femmes, de la sexualité, de la médecine, de la religion… qui nécessiterait un long travail de recherche. Voici quelques éléments de réponse :
« Le mot « tabou », révélé par l'étude des langues polynésiennes dans lesquelles il désigne certaines choses dont l'usage n'est pas permis, est employé maintenant couramment par les ethnographes commesynonyme d'interdit . » source CNTRL. « Par extension, tabou désigne dans un sens populaire un sujet qu'on ne doit pas évoquer selon les normes d'une culture donnée. ». Le tabou « comprend trois éléments : une croyance dans le caractère impur ou sacré de telle personne ou de telle chose ; une prohibition : l'interdiction de toucher ou d'user de cette personne ou de cette chose ; la croyance que la transgression de cet interdit entraîne automatiquement la punition du coupable ». source Wikipédia
Selon ces définitions, les menstruations des femmes sont en effet un tabou aux deux sens du terme, ayant généré à travers l’histoire et dans le monde de véritables interdits, et étant encore aujourd’hui un sujet délicat à aborder dans nos sociétés occidentales ou non.
En effet, « Parmi les fluides liés à la sexualité ou à la reproduction et attribuées à l’un ou à l’autre,le sang menstruel est sans contexte celui sur lequel se sont focalisés les savants occidentaux, de l’Antiquité au seuil de l’époque contemporaine … Durablement assimilé à un poison, ce dernier fascine autant qu’il rebute ; nombre de savants partagent ces visions, même si des voix discordantes émergent dès l’époque moderne pour reconsidérer par exemple, l’interdiction des relations sexuelles pendant les règles. Des activités ou espaces sont ainsi prohibées aux femmes « indisposées » car on craint que leur sang empoisonne les récoltes ou les aliments, qu’il rendre malade ou porte malchance. » (p. 265-266) Encyclopédie critique du genre, article Fluides corporels
Le sang menstruel est ainsi à la fois le symbole de la vie et de la mort et l’admiration pour ce symbole de fertilité a vite laissé la place à la répulsion.
Pourquoi ce tabou ?
L’ouvrage Histoires du sang de Gérard Tobelem dans le chapitre Le sang des femmes, apporte quelques réponses :
« L’horreur des menstrues se fonde, en fait, dans l’horreur du sang . Le pouvoir du sang surdéterminé en bien et en mal est la premier des tabous ; il place la femme dont le sang est le fil rouge de sa vie en tête des intouchables. Etroitement lié à ce tabou, d’autres se forgeront comme le tabou de l’inceste, ou sang mêlé, et celui du meurtre, ou sang versé. Le tabou de la femme impure persistera longtemps. Le mot tabou, lui-même, aurait pour origine le mot polynésien tabu signifiant menstrues . » (p 98)
« Le sang accompagne les femmes dans les différentes étapes de sa vie. Avec les premières menstruations, elle quitte l’enfance et la pureté, avec la défloration elle devient femme prête à enfanter, avec l’accouchement elle donne la vie dans le sang. En accouchant, une femme peut aussi mourir avec son enfant dans le sang d’une hémorragie incontrôlable de la délivrance ; dans le sang elle avorte, sa mort accompagnant souvent celle souhaitée du fœtus fut longtemps le tribut à payer.Parce que ces différents sangs sortent de son sexe qui se cache, invisible derrière une fente, l’obsédant et mystérieux sexe des femmes a de tous temps troublé les hommes . Et ces sangs, intimement associés au sexe, à la vie et à la mort, firent de la femme une créature d’Eros et de Thanatos. Les divinités féminines furent des déesses de la vie et de la fécondité, mais aussi des déesses de la mort. » (Histoires du sang, p. 92)
«Depuis toujours, et dans toutes les cultures, les règles sont associées à la souillure et à la honte. L'anthropologue Françoise Héritier souligne la différence entre le sang des femmes et le sang des guerriers . Les femmes subissent sans pouvoir le contrôler l'écoulement du sang menstruel, quand les hommes perdent volontairement leur sang à la chasse ou à la guerre. D'un côté, l'incontrôlable, l'impur et l'infériorité. De l'autre, la maîtrise, la gloire et la supériorité. Du coup, les règles se cachent et les femmes doivent les dissimuler. Au XVIe siècle, les règles se disaient "catimini" du grec katamênios, qui signifie de chaque mois. L'expression désigne aujourd'hui ce que l'on fait de façon dissimulée et hypocrite. » Camille Froidevaux-Metterie, Pourquoi les règles sont-elles un sujet tabou ?
Voir aussi sur cette « idéologie du sang » : « Cet interdit culturel renvoie aux multiples précautions et rituels qui ont entouré le sang des femmes depuis des millénaires, le sang des femmes c’est-à-dire le sang spécifique aux femmes : celui de la parturition, de la virginité et surtout celui de la menstruation »…« Le principe de répartition est facile à identifier, il s’agit toujours de séparer le sang d’avec le sang,de maintenir la plus grande distance possible entre le sang menstruel, spontanément versé par les femmes, et le sang du gibier, délibérément versé par le chasseur . Ces deux sangs peuvent se rapprocher, ils ne peuvent jamais coïncider ». Ce n’est pas un travail de femme !, Gérard Courtois
L’ouvrage Les règles… quelle aventure ! d'Elise Thiébaut, journaliste féministe, tente aussi de donner quelques explications ou pistes d’explication à ce tabou qui « remonterait à la nuit des temps » et qui « serait présent partout dans le monde » :
-la peur du danger, le sang étant associé à la blessure et à la mort, d’autant plus que pendant longtemps on ne savait pas donner d’explication à cet écoulement de sang,
-le risque de l’accouchement (puisque de nombreuses femmes mouraient en couche), le sang des règles provenant du même endroit, pouvait paraitre dangereux,
-le sang pouvait attirer les bêtes sauvages et mettre la tribu en danger,
-les règles sont un signe de pouvoir, celui de donner naissance, peut-être un pouvoir si « impressionnant qu’on a en a fait un tabou ». (p. 16)
Depuis quand exactement ?
Dans les différents ouvrages consultés, on rencontre souvent les expressions « depuis toujours », « depuis la nuit de temps »… ce qui ne dit pas précisément à partir de quel moment les règles des femmes ont été considérées comme impures, dangereuses, voir maléfiques. Si l’on trouve des textes antiques qui le disent, qu’en est-il de la préhistoire ?
«Le sexe des femmes fut dès la préhistoire l’objet de questionnement, les nombreuses représentations de vulves sur les parois des grottes ornées en attestent. Les interrogations premières sur les menstrues furent sûrement nombreuses. Quelle signification pouvait bien être donnée par les hommes des cavernes aux cycles menstruels ? Et que dire de leur déclenchement régulier rythmant un calendrier périodique mystérieux ? Cette itération sanglante résultait-elle d’une malédiction périodique mais définitive affublant toute femme depuis sa puberté et pour la plus grande partie de sa vie ?... Oui, dès la préhistoire, la femme, son sexe, son sang apparaissaient comme autant de mystères. Comment pouvait-il en être autrement ? Mystère d’un pubis couvert de poils dont la fente nourrissait bien des interrogations sur son intérieur… Mystère su sang menstruel perdu de façon passive alors que celui des chasseurs et des guerriers était versé pour sauver le clan de la famine ou des ennemis. Mystère de ce sang qui, d’emblée relégua la femme dans le camp des faibles, l’éloignant à l’écart du clan à chaque cycle des menstruations ; ce sang perdu fit de la femme un maillon faible. » (Histoires du sang, p. 92-93)
A partir de l’Antiquité, un discours « scientifique » commence à apparaitre sur les règles, dont certaines théories perdureront jusqu’au XVIIIe et même au-delà. Cependant, « En réalité les menstruations resteront longtemps un mystère physiologique, les encyclopédistes (du 18e siècle) en convinrent : «les menstrues des femmes sont un des plus curieux et des plus embarrassants phénomènes du corps humain. Quoiqu’on ait formé différentes hypothèses pour l’expliquer, on n’a encore presque rien de certain sur cette matière » ».
PourAristote , dans le cadre de sa théorie des humeurs, « les menstrues chez la femme n’étaient qu’une forme inachevée et imparfaite du sperme ; le sperme était une substance bien plus pure, un aboutissement ultime et parfait du sang transformé par une coction masculine intense ». En effet, la nature humide et froide du corps de la femme selon sa classification l’empêchait de transformer son sang menstruel en sperme et le caractère incontrôlable de l’écoulement de ce fluide rendait la femme d’autant plus « inférieure »… Ainsi,« Aristote fit siennes ces croyances misogynes qui voyaient dans le sang menstruel un sang maléfique : « lorsque les femmes, à l’époque des menstrues, se regardent dans un miroir, leurs yeux projettent sur l’airain poli une sorte de buée sanguine qu’il est très difficile de faire disparaitre »…
«Pline l’Ancien (23-79 apr. J.-C.), ce naturaliste auteur d’une encyclopédie intitulée Histoire naturelle, attribua au sang menstruel de nombreux maléfices. Le pouvoir des menstrues était tel que le contact direct avec ce sang impur n’était pas obligatoire pour être contaminant, une femme en cours de règles pouvant, à partir de son corps, diffuser des mauvaises ondes dans son environnement . Sa seule présence physique suffisait à corrompre : faire aigrir le vin, flétrir les récoltes, tuer les abeilles…et bien d’autres effets maléfiques qui se complèteront au fil des siècles. La femme pouvait donc polluer par métonymie, on ne devait ni la toucher ni toucher ce qu’elle avait touché. Ni s’en approcher. »
« Ces croyances n’existaient pas seulement dans le monde gréco-romain, mais aussi dans les autres civilisations antiques à Babylone, en Egypte, en Perse ; elles seront pendant des millénaires dans toutes les sociétés humaines de par le monde. » (Histoires du sang, p 94-96)
Le passage auxmonothéismes s’est fait à la fois dans cette continuité, mais a aussi mis à mal les déesses « qui avaient encore une belle place dans les croyances des peuples, et celles liées à la fertilité étaient particulièrement adorées (sans parler du culte de la déesse-mère à la préhistoire), et a fait basculer définitivement les femmes du côté de l’impur.
Ainsi, « chez les Hébreux, la« loi de pureté » de la Torah (Lévitique, chap. 11 à 16) consacra des prescriptions très précises de purification pour la femme pendant ses menstruations qui la rendaient impure (Nidda)… Dans la religion chrétienne , la malédiction des saignements menstruels en tant que punition héritée d’Eve se renforça. De nombreux interdits frappaient les femmes en période de menstrues : l’entrée dans l’église, la communion, les rapports sexuels pendant les règles. La femme fut interdite de tout sacerdoce et de tout pouvoir... Dans la religion musulmane , la problématique de la pureté y tint une place encore plus importante. Tout ce qui sortait du corps était impur et transmettait la souillure : impuretés mineures, telles les excrétions urinaires ou fécales, impuretés majeures, tels le sperme et les menstrues ...» (Histoires du sang, p. 97)
Nous l’avons vu, ces restrictions (rapports sexuels, préparation des repas, circulation…) s’observent dans toutes les sociétés et vont jusqu’à l’isolement des femmes ayant leurs règles dans des « maisons de menstruantes » en Nouvelle Calédonie, au Mali, en Ethiope, au Japon… Le chapitre l’Etre impur dans Le sang, Mythes, symboles et réalité en donne de nombreux exemples à travers le monde .
Ce tabou et toutes ses conséquences sont dénoncés par les féministes, Jack Parker dans Le grand mystère des règles citeSimone de Beauvoir dans le Deuxième sexe : « De même que le pénis tire du contexte social sa valeur privilégiée, de même c’est le contexte social qui fait de la menstruation une malédiction. L’un symbolise la virilité, l’autre la féminité : c’est parce que la féminité signifie altérité et infériorité que sa révélation est accueillie avec scandale », et continue : « les menstruations sont un prétexte idéal pour exclure les femmes de la vie en société. ». Socialement et culturellement, les règles seraient donc devenues au fil du temps la justification de la faiblesse, de l’infériorité et de l’exclusion des femmes et donc de la domination des hommes. Ainsi, malgré le développement de la connaissance scientifique qui a permis de définir le rôle des règles dans la reproduction humaine et de remettre en cause leur caractère impur, sale ou dangereux, de multiples croyances et superstitions continuent de nos jours à alimenter la honte chez les femmes, pire à les exclure…
Deux documentaires à voir :
28 jours de Angèle Marrey, Justine Courtot et Myriam Attia
"28 jours" : un documentaire didactique et bienveillant sur les règles
Oscars 2019 : “Les règles de notre liberté”, une bombe féministe qui bouscule un tabou en Inde
L'Oscar du plus grand tabou aux... menstruations
Bibliographie :
Ceci est mon sang : petite histoire des règles, de celles qui les ont et de ceux qui les font / Élise Thiébaut
Sang tabou : essai intime, social et culturel sur les règles / Camille Emmanuelle
Le grand mystère des règles : pour en finir avec un tabou vieux comme le monde / Jack Parker
Histoires du sang / Gérard Tobelem
Le sang des femmes / Dr Hélène Jacquemin Le Vern
Le sang : mythes, symboles et réalités / Jean-Paul Roux
Du sang et des femmes. Histoire médicale de la menstruation à la Belle Époque, Jean-Yves LE NAOUR et Catherine VALENTI
Honte et dégoût dans la fabrication du féminin, L'apparition des menstrues / Aurélia Mardon
Niddah : lorsque les juifs conceptualisent la menstruation / Evyatar Marienberg
De la souillure : essai sur les notions de pollution et de tabou / Mary Douglas
Quelques articles :
Sang menstruel : le sacré et l’impur
L’« impureté » des femmes, une longue histoire
Souillure, part maudite, perte impure : les règles, ce grand non-dit de nos sociétés
Réponses à des questions antérieures au Guichet :
Histoire des protections menstruelles
Maîtrise du flux des menstruations
La question des règles et du tabou qui les entourent est actuellement en plein débat notamment engendré par l’action de féministes en France et dans le monde, visant à briser ce tabou, à en parler, à rendre visible les règles des femmes et à dénoncer les inégalités ou injustices qui y sont liées. C'est un vaste et complexe sujet, au croisement de l’histoire des femmes, de la sexualité, de la médecine, de la religion… qui nécessiterait un long travail de recherche. Voici quelques éléments de réponse :
« Le mot « tabou », révélé par l'étude des langues polynésiennes dans lesquelles il désigne certaines choses dont l'usage n'est pas permis, est employé maintenant couramment par les ethnographes comme
Selon ces définitions, les menstruations des femmes sont en effet un tabou aux deux sens du terme, ayant généré à travers l’histoire et dans le monde de véritables interdits, et étant encore aujourd’hui un sujet délicat à aborder dans nos sociétés occidentales ou non.
En effet, « Parmi les fluides liés à la sexualité ou à la reproduction et attribuées à l’un ou à l’autre,
Le sang menstruel est ainsi à la fois le symbole de la vie et de la mort et l’admiration pour ce symbole de fertilité a vite laissé la place à la répulsion.
L’ouvrage Histoires du sang de Gérard Tobelem dans le chapitre Le sang des femmes, apporte quelques réponses :
« L’horreur des menstrues se fonde, en fait, dans
« Le sang accompagne les femmes dans les différentes étapes de sa vie. Avec les premières menstruations, elle quitte l’enfance et la pureté, avec la défloration elle devient femme prête à enfanter, avec l’accouchement elle donne la vie dans le sang. En accouchant, une femme peut aussi mourir avec son enfant dans le sang d’une hémorragie incontrôlable de la délivrance ; dans le sang elle avorte, sa mort accompagnant souvent celle souhaitée du fœtus fut longtemps le tribut à payer.
«
Voir aussi sur cette « idéologie du sang » : « Cet interdit culturel renvoie aux multiples précautions et rituels qui ont entouré le sang des femmes depuis des millénaires, le sang des femmes c’est-à-dire le sang spécifique aux femmes : celui de la parturition, de la virginité et surtout celui de la menstruation »…« Le principe de répartition est facile à identifier, il s’agit toujours de séparer le sang d’avec le sang,
L’ouvrage Les règles… quelle aventure ! d'Elise Thiébaut, journaliste féministe, tente aussi de donner quelques explications ou pistes d’explication à ce tabou qui « remonterait à la nuit des temps » et qui « serait présent partout dans le monde » :
-la peur du danger, le sang étant associé à la blessure et à la mort, d’autant plus que pendant longtemps on ne savait pas donner d’explication à cet écoulement de sang,
-le risque de l’accouchement (puisque de nombreuses femmes mouraient en couche), le sang des règles provenant du même endroit, pouvait paraitre dangereux,
-le sang pouvait attirer les bêtes sauvages et mettre la tribu en danger,
-les règles sont un signe de pouvoir, celui de donner naissance, peut-être un pouvoir si « impressionnant qu’on a en a fait un tabou ». (p. 16)
Dans les différents ouvrages consultés, on rencontre souvent les expressions « depuis toujours », « depuis la nuit de temps »… ce qui ne dit pas précisément à partir de quel moment les règles des femmes ont été considérées comme impures, dangereuses, voir maléfiques. Si l’on trouve des textes antiques qui le disent, qu’en est-il de la préhistoire ?
«
A partir de l’Antiquité, un discours « scientifique » commence à apparaitre sur les règles, dont certaines théories perdureront jusqu’au XVIIIe et même au-delà. Cependant, « En réalité les menstruations resteront longtemps un mystère physiologique, les encyclopédistes (du 18e siècle) en convinrent : «
Pour
«
« Ces croyances n’existaient pas seulement dans le monde gréco-romain, mais aussi dans les autres civilisations antiques à Babylone, en Egypte, en Perse ; elles seront pendant des millénaires dans toutes les sociétés humaines de par le monde. » (Histoires du sang, p 94-96)
Le passage aux
Ainsi, « chez les Hébreux, la
Nous l’avons vu, ces restrictions (rapports sexuels, préparation des repas, circulation…) s’observent dans toutes les sociétés et vont jusqu’à l’isolement des femmes ayant leurs règles dans des
Ce tabou et toutes ses conséquences sont dénoncés par les féministes, Jack Parker dans Le grand mystère des règles cite
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