Foires de Lyon au XVIe siècle
DIVERS
+ DE 2 ANS
Le 15/06/2020 à 12h17
653 vues
Question d'origine :
Bonjour,
Je suis en train d’écrire un chapitre de ma thèse sur les foires de Lyon au XVIe siècle. J'ai déjà consulté les livres que je transcris ci-dessous. Pourriez-vous me dire s'il existe des publications plus récentes sur le thème des foires de Lyon au XVIe siècle?
Merci beaucoup.
Bien cordialement.
J'ai déjà consulté
in M. BRÉSARD, Les foires de Lyon aux XVe et XVIe siècles, Paris, A. Picard, 1914,
R. GASCON, Grand commerce et vie urbaine au XVIe siècle. Lyon et ses marchands (environs de 1520-environs de 1580), Paris, SEVPEN, 1971
Réponse du Guichet
gds_et
- Département : Équipe du Guichet du Savoir
Le 17/06/2020 à 08h14
Bonjour,
En cherchant dans notre catalogue nous trouvons la référence suivante :
Les relations entre les foires de Castille et les foires de Lyon au XVIe siècle [Article], Casado Alonso, Hilario
Une recherche complémentaire dans Worldcat nous a permis d’en identifier quelques autres :
Lyon et Genève du XVIe au XVIIIe siècle : les foires et l'imprimerie, Paul-Frédéric Geisendorf, Cahiers d'histoire, 5, 65-76
Lyon 1555, capitale de la culture gourmande au XVIe siècle : [cuisine, confiture, diététique, cosmétique ...], Marie Josèphe Moncorgé
Aucun historien ne s'était penché sur le passé gourmand de Lyon, capitale par excellence de la science de gueule. Dans un parcours traversant les siècles, cet ouvrage retrace la lente ascension de la cité d'entre Saône et Rhône vers le firmament de la haute gastronomie. Le XVI° siècle est marqué par une intense activité littéraire due aux nombreuses foires de la belle ville d' entre fleuves. Renseignements précieux sur le marché des produits alimentaires et les métiers de bouche à la Renaissance, ainsi que recettes comparées donnent tout son intérêt au texte. Sont recensés aussi les différents livres gourmands de l'époque, comme le Viandier (1495), le Platine en francoys (1505) ou le Gargantua de Rabelais (1534), imprimés à Lyon, tout comme les principaux traités culinaires français, dont le Livre des confitures de Nostradamus (1555). Les imprimeurs lyonnais se spécialisent aussi dans la diététique et font paraître les deux grandes encyclopédies, le De re cibaria (1560) de Jean Bruyérin-Champier et le Thresor de santé ou mesnage de la vie humaine (1607). La littérature médicale n'est pas oubliée pour autant avec le Regimen sanitatis, à découvrir et déguster.
La banque en Renaissance Les Salviati et la place de Lyon, au milieu du xvie siècle, Nadia Matringe; Jacques Bottin
L'Âge d'or des foires de Lyon est marqué par le succès triomphant des marchands-banquiers italiens sur la place et sur la scène internationale. Présente dans tous les secteurs du grand négoce, de la vente des marchandises de luxe ou de première nécessité aux activités bancaires à grande échelle, comme les prêts aux monarques européens, l'entreprise italienne semble ne connaître aucune limite. Quel était le secret d'une telle réussite ? Les richesses apparemment inépuisables que les financiers des princes et des papes mobilisaient pour mener à bien leurs projets provenaient-elles de l'industrie textile florissante du nord de l'Italie ? De la richesse patrimoniale des grandes familles de marchands-patriciens ? D'autres sources encore ? L'adaptabilité italienne était-elle le signe d'un état d'esprit particulier, le résultat de calculs politiques ? Quels compromis supposait-elle ? La Banque en Renaissance explore les raisons d'une success story qui a duré plus longtemps que l'on a souvent voulu le croire : à l'époque où les étendards hollandais et anglais envahissent la Méditerranée et l'océan Indien, les capitaux nécessaires à l'expansion commerciale sont encore bien souvent fournis par les hommes d'affaires italiens. Fondée sur l'analyse des archives de l'une des premières maisons de Lyon, la banque Salviati, l'étude met au jour les formes d'organisation et de calcul qui ont permis aux Italiens de tirer parti de la croissance économique sans précédent qu'a connue l'Europe au xvie siècle, et d'assurer la durabilité de leurs entreprises dans leurs terres d'origines et dans le monde.
Banque, négoce et politique : les Florentins à Lyon au moment des guerres d'Italie, Agnès Pallini-Martin
Lyon au tournant du XVIe siècle est une ville italienne : les marchands-banquiers florentins en particulier dominent les foires par leur maitrise des techniques bancaires et financières et leurs réseaux commerciaux efficaces. Vincent Gadagne, Albisse d'Elbène et Antoine Gondi en sont des représentants flamboyants, proches du roi de France et bien connus des Français de l'époque. Cependant, de nombreux autres marchands-banquiers, comme Giuliano da Gagliano, Alamanno et Jacopo Salviati, non moins intéressants, sont également présents à Lyon. Leurs documents comptables révèlent l'étendue et la complexité de leurs affaires et les liens qu'ils tissent entre banque, négoce et politique dans l'espace européen, dont Lyon et Florence sont des pôles.
Nous vous encourageons à poursuivre les recherches avec vos propres mots clés et critères de recherche, notamment dans les ressources suivantes :
- Isidore
- theses.fr
- Persée
Bonne journée.
En cherchant dans notre catalogue nous trouvons la référence suivante :
Les relations entre les foires de Castille et les foires de Lyon au XVIe siècle [Article], Casado Alonso, Hilario
Une recherche complémentaire dans Worldcat nous a permis d’en identifier quelques autres :
Lyon et Genève du XVIe au XVIIIe siècle : les foires et l'imprimerie, Paul-Frédéric Geisendorf, Cahiers d'histoire, 5, 65-76
Lyon 1555, capitale de la culture gourmande au XVIe siècle : [cuisine, confiture, diététique, cosmétique ...], Marie Josèphe Moncorgé
Aucun historien ne s'était penché sur le passé gourmand de Lyon, capitale par excellence de la science de gueule. Dans un parcours traversant les siècles, cet ouvrage retrace la lente ascension de la cité d'entre Saône et Rhône vers le firmament de la haute gastronomie. Le XVI° siècle est marqué par une intense activité littéraire due aux nombreuses foires de la belle ville d' entre fleuves. Renseignements précieux sur le marché des produits alimentaires et les métiers de bouche à la Renaissance, ainsi que recettes comparées donnent tout son intérêt au texte. Sont recensés aussi les différents livres gourmands de l'époque, comme le Viandier (1495), le Platine en francoys (1505) ou le Gargantua de Rabelais (1534), imprimés à Lyon, tout comme les principaux traités culinaires français, dont le Livre des confitures de Nostradamus (1555). Les imprimeurs lyonnais se spécialisent aussi dans la diététique et font paraître les deux grandes encyclopédies, le De re cibaria (1560) de Jean Bruyérin-Champier et le Thresor de santé ou mesnage de la vie humaine (1607). La littérature médicale n'est pas oubliée pour autant avec le Regimen sanitatis, à découvrir et déguster.
La banque en Renaissance Les Salviati et la place de Lyon, au milieu du xvie siècle, Nadia Matringe; Jacques Bottin
L'Âge d'or des foires de Lyon est marqué par le succès triomphant des marchands-banquiers italiens sur la place et sur la scène internationale. Présente dans tous les secteurs du grand négoce, de la vente des marchandises de luxe ou de première nécessité aux activités bancaires à grande échelle, comme les prêts aux monarques européens, l'entreprise italienne semble ne connaître aucune limite. Quel était le secret d'une telle réussite ? Les richesses apparemment inépuisables que les financiers des princes et des papes mobilisaient pour mener à bien leurs projets provenaient-elles de l'industrie textile florissante du nord de l'Italie ? De la richesse patrimoniale des grandes familles de marchands-patriciens ? D'autres sources encore ? L'adaptabilité italienne était-elle le signe d'un état d'esprit particulier, le résultat de calculs politiques ? Quels compromis supposait-elle ? La Banque en Renaissance explore les raisons d'une success story qui a duré plus longtemps que l'on a souvent voulu le croire : à l'époque où les étendards hollandais et anglais envahissent la Méditerranée et l'océan Indien, les capitaux nécessaires à l'expansion commerciale sont encore bien souvent fournis par les hommes d'affaires italiens. Fondée sur l'analyse des archives de l'une des premières maisons de Lyon, la banque Salviati, l'étude met au jour les formes d'organisation et de calcul qui ont permis aux Italiens de tirer parti de la croissance économique sans précédent qu'a connue l'Europe au xvie siècle, et d'assurer la durabilité de leurs entreprises dans leurs terres d'origines et dans le monde.
Banque, négoce et politique : les Florentins à Lyon au moment des guerres d'Italie, Agnès Pallini-Martin
Lyon au tournant du XVIe siècle est une ville italienne : les marchands-banquiers florentins en particulier dominent les foires par leur maitrise des techniques bancaires et financières et leurs réseaux commerciaux efficaces. Vincent Gadagne, Albisse d'Elbène et Antoine Gondi en sont des représentants flamboyants, proches du roi de France et bien connus des Français de l'époque. Cependant, de nombreux autres marchands-banquiers, comme Giuliano da Gagliano, Alamanno et Jacopo Salviati, non moins intéressants, sont également présents à Lyon. Leurs documents comptables révèlent l'étendue et la complexité de leurs affaires et les liens qu'ils tissent entre banque, négoce et politique dans l'espace européen, dont Lyon et Florence sont des pôles.
Nous vous encourageons à poursuivre les recherches avec vos propres mots clés et critères de recherche, notamment dans les ressources suivantes :
- Isidore
- theses.fr
- Persée
Bonne journée.
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