Question d'origine :
Bonjour,
dans le cadre du création théâtrale, je me renseigne sur le chant traditionnel occitan "Adieu paure Carnaval" - que l'on rencontre aussi comme "carnavas" ou "carnava".
J'ai lu que ce chant a résonné dans les campagnes non seulement pendant le carême mais aussi a la révolution française et sans doute à d'autres moments historiques.
Pourriez-vous m'en dire plus sur ce chant et les circonstances dans lesquelles il a été chanté?
Merci beaucoup !
Jordy
Réponse du Guichet
gds_db
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 25/06/2020 à 16h00
Bonjour,
Il semblerait que ce chant provienne d'un poème de Charles-Henri Ribouté (1708-1740), intitulé"Les Tendres Souhaits (ou Les Souhaits)" , mis en musique par Antoine Albanèse au cours de la seconde moitié du XVIIIe siècle ou par Pergolèse . Il est souvent nommé par son 1er vers : « Que ne suis-je la fougère », parfois avec le point d'interrogation que l'on trouve à la fin de la phrase entière (« Que ne suis-je la fougère ? »). L'air qui lui est associé a connu depuis la fin du XVIIIe siècle un très grand succès dans de nombreuses langues (arabe : وا حبيبي Wa Habibi, occitan : Adieu paure Carnaval , grec : Μάνα μου μάνα Mana mou mana...). L'indicatif musical de Bonne nuit les petits interprété au pipeau par Antoine Berge est tiré de cette œuvre.
source : Wikipedia
Dans l'ouvrage intitulé Chansons du pays d'Oc, Léon Froment indique également la même origine :
" Adiu carnaval
Ce lamento bouffon se chantait sur l'air d'une chanson française (Que ne suis-je la fougère ?) détaché - si je ne me trompe - de l’œuvre de Pergolèse. Je le reproduis comme souvenirs d'une coutume disparue ! [...]" (page 256)
"Adieu, pauvre Carnaval : origine et variantes
Le premier thème, en mode mineur, chiffré pour certaines versions à 3/4 sur un tempo lent et triste (60 à la noire), est répandu dans toute l’Occitanie et même au-delà.
Attribué soit àGiovanni Battista Pergolesi (1710-1736), soit à Égide Joseph Ignace Antoine Albanese (1729/1731-1800), castrat français originaire d’Albano, en Italie.
L’un ou l’autre de ces compositeurs a mis en musique le poème Les Tendres Souhaits (ou Les Souhaits).
Le texte de ce poème, dont le premier vers est « Que ne suis-je la fougère... », est de Charles-Henri Ribouté (1708-1740), à ne pas confondre avec le librettiste et dramaturge François-Louis Riboutté (1770-1834).
Ce premier thème est plus rarement attribué à Jean-Jacques Rousseau.
Ce timbre est connu en Auvergne sous le nom d’air d’Albanese.
Il sert aussi de support à de nombreux cantiques, comme par exemple en Bretagne dans O soñjal en hon pec’hejoù, dont Jordi Savall a enregistré des "Variations" (CD Du temps et de l’instant, 2005) avec l’indication de gwerz bretonne...
Les chansons enfantines ne sont pas en reste, avec par exemple Quand l’hiver.
Un avatar récent est le générique de fin de l’émission télévisée Bonne nuit, les petits.
Toutes ces versions ne diffèrent que par la sensible du refrain, en mode mineur harmonique ou mélodique."
source : www.chants-populaires-francais.com
N'ayant pas trouvé plus d'information dans notre fonds documentaire sur les circonstances dans lesquelles il est chanté en dehors du Carnaval, nous vous recommandons de consulter ces deux institutions qui auront certainement plus d'éléments à vous apporter, notemment sur l'origine et l'histoire de ce chant traditionnel :
- CREO Provença - Institut d'études occitanes
- Centre occitan des musiques et danses traditionnelles
Bonne journée.
Il semblerait que ce chant provienne d'un poème de Charles-Henri Ribouté (1708-1740), intitulé
source : Wikipedia
Dans l'ouvrage intitulé Chansons du pays d'Oc, Léon Froment indique également la même origine :
" Adiu carnaval
Ce lamento bouffon se chantait sur l'air d'une chanson française (Que ne suis-je la fougère ?) détaché - si je ne me trompe - de l’œuvre de Pergolèse. Je le reproduis comme souvenirs d'une coutume disparue ! [...]" (page 256)
"Adieu, pauvre Carnaval : origine et variantes
Le premier thème, en mode mineur, chiffré pour certaines versions à 3/4 sur un tempo lent et triste (60 à la noire), est répandu dans toute l’Occitanie et même au-delà.
Attribué soit à
L’un ou l’autre de ces compositeurs a mis en musique le poème Les Tendres Souhaits (ou Les Souhaits).
Le texte de ce poème, dont le premier vers est « Que ne suis-je la fougère... », est de Charles-Henri Ribouté (1708-1740), à ne pas confondre avec le librettiste et dramaturge François-Louis Riboutté (1770-1834).
Ce premier thème est plus rarement attribué à Jean-Jacques Rousseau.
Ce timbre est connu en Auvergne sous le nom d’air d’Albanese.
Il sert aussi de support à de nombreux cantiques, comme par exemple en Bretagne dans O soñjal en hon pec’hejoù, dont Jordi Savall a enregistré des "Variations" (CD Du temps et de l’instant, 2005) avec l’indication de gwerz bretonne...
Les chansons enfantines ne sont pas en reste, avec par exemple Quand l’hiver.
Un avatar récent est le générique de fin de l’émission télévisée Bonne nuit, les petits.
Toutes ces versions ne diffèrent que par la sensible du refrain, en mode mineur harmonique ou mélodique."
source : www.chants-populaires-francais.com
N'ayant pas trouvé plus d'information dans notre fonds documentaire sur les circonstances dans lesquelles il est chanté en dehors du Carnaval, nous vous recommandons de consulter ces deux institutions qui auront certainement plus d'éléments à vous apporter, notemment sur l'origine et l'histoire de ce chant traditionnel :
- CREO Provença - Institut d'études occitanes
- Centre occitan des musiques et danses traditionnelles
Bonne journée.
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