Question d'origine :
Bonjour, Une exposition consacrée au drapé a eu lieu, fin 2019, au Musée des Beaux-Arts de Lyon. On y a vu notamment des clichés de Clérambault, psychiatre, qui photographia jusqu'à l'obsession des femmes drapées au Maroc, en 1918 et 1919. Serait-il possible de savoir dans quelle ville marocaine Clérambault a-t-il habité ces deux années ? Je vous remercie. Bien cordialement,
Réponse du Guichet
gds_db
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 23/02/2021 à 10h32
Bonjour,
C'est àFez que Gaétan Gatian de Clérambault a réalisé une impressionnante série de photographies sur le drapé arabe.
" La Première Guerre mondiale marque une rupture dans la vie de Clérambault. Dans les tranchées du front de l’Est, il se fait remarquer par sa bravoure. Blessé une première fois, en 1915, il est envoyé au Maroc puis sur le front d’Orient où il est de nouveau touché. Convalescent, il retourne dans la région de Fez, où il demeurera jusqu’en 1920 et où il apprendra l’arabe. C’est alors qu’il réalise sa monumentale entreprise photographique : plusieurs centaines de clichés consacrés à l’art du drapé marocain – mais il s’intéresse aussi à ceux des autres peuples du pourtour méditerranéen. Il établit, à partir de ses observations, une véritable codification, suivant le mouvement de l’étoffe et selon que celle-ci s’attache à l’épaule, au cou, au thorax ou à la ceinture. Le psychiatre se fait ethnographe. "
source : Arts visuels en région Centre
A lire aussi :
- Gaëtan de Clérambault, psychiatre, artiste et ethnographe / Daniel Bermond - L'histoire - 174 - février 1994
- La Passion des étoffes chez un neuro-psychiatre: Gaëtan Gatian de Clérambault, 1872-1934 / Gaëtan Gatian de Clérambault - consultable à la Bibliothèque municipale de Lyon
- Psychoses à base d’automatisme / Garrabé Jean, Journal français de psychiatrie, 2017/1 (n° 45), p. 26-29
Bonne journée.
C'est à
" La Première Guerre mondiale marque une rupture dans la vie de Clérambault. Dans les tranchées du front de l’Est, il se fait remarquer par sa bravoure. Blessé une première fois, en 1915, il est envoyé au Maroc puis sur le front d’Orient où il est de nouveau touché. Convalescent, il retourne dans la région de Fez, où il demeurera jusqu’en 1920 et où il apprendra l’arabe. C’est alors qu’il réalise sa monumentale entreprise photographique : plusieurs centaines de clichés consacrés à l’art du drapé marocain – mais il s’intéresse aussi à ceux des autres peuples du pourtour méditerranéen. Il établit, à partir de ses observations, une véritable codification, suivant le mouvement de l’étoffe et selon que celle-ci s’attache à l’épaule, au cou, au thorax ou à la ceinture. Le psychiatre se fait ethnographe. "
source : Arts visuels en région Centre
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- La Passion des étoffes chez un neuro-psychiatre: Gaëtan Gatian de Clérambault, 1872-1934 / Gaëtan Gatian de Clérambault - consultable à la Bibliothèque municipale de Lyon
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Bonne journée.
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