Question d'origine :
Bonjour, Je voudrais bien savoir ce que vous pensez de cette info/opinion publiée par McKinsey il y a déjà 1 an, au début du premier confinement, et à supposer que la vérité historique se cache derrière, quel Cénacle détiendrait le pouvoir absolu d'instiguer une telle pia fraus à l'échelle planétaire, et au nom de la civilisation qu'ils considèrent comme leur, se moquant éperdument des conséquences humaines comme au bon vieux temps. La BIS ? Le FMI ? Le Bilderberg ? (il faut être conspirateur pour parler de conspirationnisme ) Et qu'est ce que nous réserve l'avenir alors ? comment l'anticiper . Agit Fabula !
Réponse du Guichet
gds_ctp
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 07/04/2021 à 09h22
Bonjour,
Nous ne voyons pas de quelle "vérité historique" ni de quelle "fraude pieuse" vous voulez parler. L'article " Beyond coronavirus: The path to the next normal", que l'on pourrait traduire "Par-delà le coronavirus : la voie vers une nouvelle normalité", publié le 23 mars 2020 par Kevin Sneader et Shubham Singhal, énumère les "cinq étapes" que devront, aux dires des auteurs, franchir les Etats et les entreprise pour s'adapter à la "restructuration de l'ordre économique mondial" qui suivra la crise du Covid-19 :
Résolution : pour une meilleure réponse des Etats et entreprises à la crise ;
Résilience : pour survivre à la crise économique qui suivra, et qui pourrait être "la pire depuis un siècle" et forcera les Etats et populations à de nombreux sacrifices ;
Retour : pour organiser au mieux le retour à une production maximale par l'économie, comme d'affronter (pour les gouvernements) des choix cornéliens entre sécurité et économie.
Ré-imagination (sic) : pour adapter l'économie aux aspirations et comportements bouleversés des consommateurs, et notamment à l'essor du commerce en ligne et sans contact, ou à la possibilité d'un développement du circuit court. A ce sujet, les auteurs parlent d'"opportunités" de restructurations offertes par la crise sanitaire - notamment pour l'automatisation de la production.
Réforme : nécessité pour les entreprises d'anticiper l'évolution des réglementations d'après-crise, qu'elles soient économiques (plus grand interventionnisme des Etats) ou touchent les systèmes de santé, les systèmes éducatifs (intégration possible de l'apprentissage à distance, etc)...
Pour finir, l'article souligne que la pandémie a vu apparaître "pléthore d'innovations et d'expérimentations sociales allant du télétravail à la surveillance de masse", dont il faudra décider après coup lesquelles sont des progrès et lesquelles des facteurs de stagnation ou des risques pour la démocratie.
Nous vous laissons juger la teneur en cynisme du propos selon votre sensibilité, mais l'article ne donne en tout cas aucune information précise, et ne suppose pas, à notre sens, l'action d'une officine plus ou moins cachée tirant les ficelles. Cela étant, le cabinet de conseil américain McKinsey & Company fait régulièrement débat dans la presse du fait de ses nombreux contrats avec des gouvernements, souvent vus comme une forme d'ingérence : voyez par exemple des articles tels que "McKinsey, le cabinet qui dirige le monde (et la vaccination en France)" dans Marianne, « Comme les autres sociétés de conseil, McKinsey est régulièrement accusé d’entrisme dans le monde des affaires et de la politique » dans Le Monde, "Le cabinet McKinsey a déjà touché au moins 100 millions d’euros en conseillant les gouvernements sur le Covid-19", dans Libération, " Comment les cabinets de conseil comme McKinsey ont conquis la France " dans Politico. La question a également ému le député de Corrèze Christophe Jerretie qui y a consacré une question à l'Assemblée nationale.
Le 17 février dernier, Le Média a également publié une analyse de la porosité entre la firme et le monde politique :
Bonne journée.
Nous ne voyons pas de quelle "vérité historique" ni de quelle "fraude pieuse" vous voulez parler. L'article " Beyond coronavirus: The path to the next normal", que l'on pourrait traduire "Par-delà le coronavirus : la voie vers une nouvelle normalité", publié le 23 mars 2020 par Kevin Sneader et Shubham Singhal, énumère les "cinq étapes" que devront, aux dires des auteurs, franchir les Etats et les entreprise pour s'adapter à la "restructuration de l'ordre économique mondial" qui suivra la crise du Covid-19 :
Pour finir, l'article souligne que la pandémie a vu apparaître "pléthore d'innovations et d'expérimentations sociales allant du télétravail à la surveillance de masse", dont il faudra décider après coup lesquelles sont des progrès et lesquelles des facteurs de stagnation ou des risques pour la démocratie.
Nous vous laissons juger la teneur en cynisme du propos selon votre sensibilité, mais l'article ne donne en tout cas aucune information précise, et ne suppose pas, à notre sens, l'action d'une officine plus ou moins cachée tirant les ficelles. Cela étant, le cabinet de conseil américain McKinsey & Company fait régulièrement débat dans la presse du fait de ses nombreux contrats avec des gouvernements, souvent vus comme une forme d'ingérence : voyez par exemple des articles tels que "McKinsey, le cabinet qui dirige le monde (et la vaccination en France)" dans Marianne, « Comme les autres sociétés de conseil, McKinsey est régulièrement accusé d’entrisme dans le monde des affaires et de la politique » dans Le Monde, "Le cabinet McKinsey a déjà touché au moins 100 millions d’euros en conseillant les gouvernements sur le Covid-19", dans Libération, " Comment les cabinets de conseil comme McKinsey ont conquis la France " dans Politico. La question a également ému le député de Corrèze Christophe Jerretie qui y a consacré une question à l'Assemblée nationale.
Le 17 février dernier, Le Média a également publié une analyse de la porosité entre la firme et le monde politique :
Bonne journée.
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